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Chez Clarabel
29 juin 2011

"all the lovely butterflies in my stomach landed one by one in a cold, dead heap"

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Emerson n'est pas une adolescente comme les autres, elle se trouve cinglée, a même fait un séjour en hôpital psychiatrique, traversé une longue dépression, tout ça suite au décès de ses parents et au fait qu'elle seule voit des fantômes ! Elle en croise à tous les coins de rue, ne sait plus trop qui est réel et ne l'est pas, il lui arrive aussi de parler dans le vide, de se couvrir de ridicule, du coup elle préfère s'isoler et se tenir éloignée de son lycée où ses camarades ont vite fait de la cataloguer. 

Désormais sous la tutelle de son frère, elle ne peut éviter les tentatives de celui-ci de vouloir guérir son mal-être. Son dernier recours se nomme Michael Weaver, consultant pour l'agence Hourglass. Non seulement ce garçon est sexy en diable mais il possède une capacité d'écoute réconfortante. Sitôt en sa présence, Emerson parle comme jamais et en vient à se confesser. Elle qui pensait être un cas à part se découvre des points communs avec ce garçon furieusement canon (l'auteur insiste, même la nana fait une fixation sur les lèvres pulpeuses et les muscles saillants du jeune homme, ahem !). 

Bon, le truc qu'on ne dit pas, c'est que Michael a d'autres motivations en aidant Emerson - il a besoin d'elle, besoin de ses capacités à voyager dans le passé, ceci grâce à la combinaison de leurs dons, et dans le but de sauver l'agence. Toutefois, cela ne sera révélé que bien tardivement, ou tout juste aperçoit-on des indices pour pimenter le suspense, car - gros reproche, me concernant - le roman demeure incroyablement lent et l'intrigue se traîne beaucoup. QUEL DOMMAGE ! 

En attendant, il faut se farcir les nombreuses interrogations de l'héroïne, au demeurant fort sympathique, et sa fascination cocasse pour le beau gosse du bouquin (un charmant outsider fait son apparition vers la dernière partie du roman, oh yeah, le triangle amoureux est en place !). C'est une lecture sympathique, pas extraordinaire non plus, l'intrigue amoureuse fait sourire, l'attirance entre Michael et Emerson n'est pas seulement physique, l'alchimie entre eux est bel et bien électrique - et ce n'est pas qu'une image ! 

Hélas, cela ne m'enlèvera pas de la tête que l'histoire prend trop de temps pour se mettre en place, et qu'à force de faire planer le doute, la trame romanesque s'essouffle (en fait, tout survient précipitamment à la fin, ce que je trouve bien tardif comme procédé !). J'ai donc fermé mon livre avec regret. 
Ce roman a été pour moi une petite déception. Parce que la couverture est splendide. Parce que j'avais lu des avis plus que positifs jusque là. Parce que j'avais trop d'attentes. Et parce que, finalement, je me suis ennuyée. C'est comme ça, juste regrettable mais pas bien grave non plus ! 

Hourglass - Myra McEntire
Published June 2011 by Edmont USA

LUENVOLu en VO - 27

"Hey, bro, do you think you can put Shorty back on her chain?" 
I stepped forward with my hands on my hips, only slightly intimidated to find Kaleb almost eye level with me when he was seated and I was standing. 
"First of all, no one is the boss of me but me. Secondly, if you ever reference my 'chain' again, I will kick your ass." I jabbed him hard in the chest with my finger. Possibly breaking it. "And thirdly, don't call me Shorty." 
Kaleb sat silently for a second, his eyes wide as he looked at Michael. "Where did you get her? Can you get me one?" 
I blew out a loud, frustrated sigh and dropped down beside Michael, who didn't even try to hide his smile. "You should probably apologize to Emerson."
"I am sorry." Kaleb grinned at me. "Sorry I didn't meet you first."

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28 juin 2011

Clandestine (Intruse #2)

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Nous retrouvons Fanny, la petite couturière de Vienne, et Frédéric, vicomte de Waldaw, en fuite après leurs folles péripéties survenues dans le précédent épisode, Intruse. Las, les amoureux sont séparés : Fanny a été enlevée par la reine des pirates, Padora, et vogue en Mer Noire tandis que Frédéric se trouve lui aussi aux mains de sinistres individus après avoir vaguement découvert le sort de sa douce. Sur plus de 300 pages, les amants vont vivre des situations abracadabrantesques chacun de leur côté, tout en cherchant à se retrouver ou tirer profit de leurs déconvenues (Fanny, essentiellement - la demoiselle n'a pas craché sur l'appât du gain et n'y renoncera pas facilement !). Car, autre rebondissement, nous découvrons l'héroïne cinq ans plus tard dans le lit du poète Pouchkine, affaiblie et sur ses gardes, mais livrant la confession de son récit avec un talent hors pair. 

Si le premier tome avait été un clin d'oeil appuyé au film, La Belle et l'Empereur, avec Romy Schneider, celui-ci est quelque part un hommage aux poèmes de Pouchkine - La Fontaine de Bakhtchisaraï, Le prisonnier du Caucase. Sans aucune prétention, bien entendu. Les aventures de Fanny et Frédéric sont toujours mouvementées et partent dans tous les sens, le cadre est également plus exotique, toutefois je me suis sentie moins embarquée. La lecture reste agréable et entraînante, mais l'ambiance m'a sincèrement moins séduite. Le couple étant séparé la majeure partie du roman (et leurs retrouvailles tardant à venir), j'ai suivi les nouvelles expériences de Fanny, toujours aussi folles et audacieuses, mais un brin trop exubérantes, avec un peu d'ennui et lassitude.

Je pense avoir apprécié Intruse pour sa fraîcheur et son magnifique cadre du palais de Vienne, l'ensemble était invraisemblable et cocasse, mais c'est ce qui faisait aussi son charme. Cette fois-ci, je ne sais pas pourquoi, je suis restée en retrait. Je n'ai, cependant, pas été indifférente à la personnalité de Padora, une femme fascinante, redoutable de rouerie, également le sosie troublant de Fanny, qui exercera sur elle un ascendant à la fois étrange et envoûtant. Padora n'a d'ailleurs pas dit son dernier mot, puisque la fin du roman suggère que nous retrouverons tout ce petit monde dans d'autres contrées et au coeur de bien étonnantes aventures ! (Du moins, je le suppose.)

Clandestine - Nicolas Jaillet
Hachette, 2011 - 345 pages - 13,90€ 
Merci N.J. !  

27 juin 2011

1 exemplaire "Vertige" à gagner !

Vertige Tentez votre chance ! 

Il suffit de déposer un commentaire et d'expliquer comment vous avez connu la série de Lauren Kate et ce que vous avez apprécié dans le tome 1, Damnés.

Bonne chance à tous ! Ce concours est ouvert à tous les lecteurs résidant en France métropolitaine, Suisse, Belgique et Luxembourg. Le gagnant sera désigné le 1er juillet et prévenu par mail.

Envoi assuré par Cécilia de l'agence www.nineteengroupe.fr 

Résultat du tirage au sort (le 1er juillet, à 18h30) : bravo Eidole ! Je viens de t'envoyer un mail. 

27 juin 2011

You can be a warrior, if you choose to be.

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Shannon assiste, impuissante, au meurtre de son frère par une bande de Saxons sanguinaires. Effondrée, elle doit encaisser son exil dans un royaume voisin pour sa propre sécurité. Or, Shannon rêve de vengeance et de combat. Elle refuse les fanfreluches de la cour, supporte avec difficultés les railleries du charmant Iwan et n'hésite pas à apporter son aide au jeune vagabond, Rhodri, accusé d'être un espion à la solde de l'ennemi. Ajoutez que la déesse de la source, Rhiannon, s'adresse en personne à la princesse, qui comprend qu'un grand destin l'attend, à commencer par sauver la maison de ses parents et déjouer une fausse conciliation pour la paix. 

Il m'a fallu 100 pages pour penser autrement à l'héroïne qu'à une petite pleurnicheuse sur laquelle s'abattent tous les malheurs. Après cela, on assiste à l'éclosion : Shannon devient une battante, doublée d'une vraie meneuse d'hommes. Bon, hélas il n'y a pas la place pour la romance - ce n'est pas faute de glisser deux charmants garçons dans l'intrigue. J'espère que cela se développera par la suite, car même si c'est une série pour plus jeunes lectrices (dès 12-13 ans), la fantasy est réellement divertissante lorsqu'elle s'associe à un semblant de comédie romantique. (Du moins, à mon goût.) Ou alors, ce premier tome introductif accomplit là sa mission de poser les bases dans la perspective d'autres épanouissements... En attendant, et pour celles qui apprécient, c'est un bon roman médiéval où se mêlent histoire et fantastique. Au moins trois tomes doivent suivre.

Princesse Shannon #1 L'aube du destin - Frewin Jones
Flammarion (2011) - 391 pages - 13€
traduit de l'anglais (USA) par Christine Aché et Catherine Grillet
illustration de couverture : Cali Rezo 

24 juin 2011

"The easiest lies to tell are the ones you want to be true."

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L'histoire débute de façon assez originale et sur les chapeaux de roue, puisque le héros se retrouve sur le toit de son école en simple caleçon. C'est la nuit, probablement le fruit d'une crise de somnambulisme... Dès le lendemain, son grand frère arrive pour le conduire chez lui afin d'assurer sa sécurité. Ceci ne réjouit guère Cassel, à dix-sept ans, cadet de la famille Sharpe, il est le seul à ne posséder aucun pouvoir (c'est là qu'entre toute la dimension fantastique) : son grand-père tue par simple contact, sa mère manipule les émotions (et purge une peine de prison pour escroquerie), son frère Barron trafique la mémoire et l'aîné, Philip, peut briser les os d'une simple pensée. (Sans entrer dans les détails, il est ici question de faucheurs et de magie. Vous comprendrez...) 

Mais si Cassel est aujourd'hui autant chouchouté par les siens, c'est parce qu'il serait l'auteur du crime qui a coûté la vie de sa meilleure amie, Lila, il y a quelques années. Le père de celle-ci étant un redoutable chef de la pègre, les Sharpe craignent une vengeance. Problème, il n'a aucun souvenir de son acte de violence et cela ne cesse de le hanter. Il fait également des rêves récurrents d'une chatte blanche qui lui murmure dans son sommeil de réveiller sa mémoire endormie, mais tout ceci n'est pas très clair et sa famille ne lui prête qu'une oreille distraite. 

Il faut dire aussi que les Sharpe sont des gens atypiques, qui usent de l'union familiale sous de faux prétextes. En gros, ce sont des arnaqueurs et Cassel lui-même est un fichu manipulateur, relevé d'une pointe de menteur patenté. Quel beau portrait ! Cet anti-héros a franchement tout pour plaire ... ou déplaire. C'est le risque. Personnellement ce garçon ne m'a pas été trop antipathique, et comme rien n'est facile dans sa vie, comme tout n'est que coups bas et vastes fumisteries, j'étais forcément cliente !

Par contre, l'autre inconvénient du récit tient du fait que le tempo est lent, très lent. C'est le parti pris de l'auteur - Holly Black n'avantage pas le mouvement, mais les rouages des esprits torturés. L'ambiance est assez particulière, sombre et poisseuse, cela a son charme. Toutefois, il m'a manqué ce truc en plus pour rendre à mes yeux cette série incontournable et bluffante. L'intrigue est parfois trop alambiquée, les chemins trop sinueux, on s'y perd facilement, d'autant plus que le rythme ne nous laisse pas cheveux au vent. Enfin bref, il reste que l'auteur propose là quelque chose de différent, sur un ton plus décalé et avec un style bien à elle, c'est déjà ça.

Chat Blanc (Les Faucheurs #1) - Holly Black
Fleuve Noir, coll. Territoires, 2011 - 364 pages - 16,90€
traduit de l'anglais (USA) par Jean-Pierre Pugi 

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24 juin 2011

L'Arcane de l'Aube

Série découverte chez Amadis.

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Deux royaumes se cherchent des poux depuis des générations et tentent de conclure des alliances en mariant leurs sujets royaux entre eux. En vain, car la discorde renaît sans cesse de ses cendres. C'est ainsi que Caesar et Nabaka se retrouvent mari et femme aux termes d'un traité qui laisse songeur - la princesse a les cheveux rouges, ce qui est pire qu'une provocation ! En effet, dans cette contrée, seules les chevelures de jais attestent le sang royal, le reste est voué à servir ou occuper des basses tâches. C'est un sort plus enviable que celui que connaissent les demi-humains (mi-bêtes, mi-hommes). En d'autres termes, ce sont des esclaves qui n'ont aucune liberté. Seulement, Nabaka a grandi auprès de l'un d'eux. Il s'agit de Loki, un homme-chien d'une fidélité exemplaire. Il a suivi sa maîtresse en taisant ses sentiments, même si ces derniers remontent vite à la surface et laissent présager des choix difficiles qu'il faudra affronter.

Entre Caesar et Nabaka, les rapports sont froids et frisent la haine. Le prince se sent insulté par la chevelure flamboyante de son élue, tandis que cette dernière, habituée aux sarcasmes et à l'indifférence des siens, a choisi de contre-attaquer au lieu de s'apitoyer. Et finalement, ces deux-là s'apprivoisent en douceur, bien maladroitement aussi. Du coup, leurs sentiments évoluent, un peu contre leur volonté car Nabaka ne veut pas décevoir Loki alors même que son coeur commence à s'emballer pour celui qu'elle doit considérer comme son ennemi. Terrible, terriiiible dilemme à l'horizon ! ^-^

L'histoire n'est franchement pas compliquée car la mangaka a su adopter un rythme rapide, simple et concis, avec de belles scènes romanesques (shôjo power !) et quelques tranches d'humour. Les éléments explicatifs sont glissés en toute simplicité, augurant une intrigue assez attrayante (et captivante !). Les dessins sont également très beaux, justes et précis. Enfin bref, cela faisait un petit moment que je n'avais pas renoué avec le plaisir de lire une série manga et je suis bien contente que le hasard ait désigné L'arcane de l'aube (ah oui, j'oubliais de préciser que cette série est classée "fantastique", du fait des personnages hors du commun et du don que va développer l'héroïne...). Voili, voilà.

Tomes 1 & 2 : L'Arcane de l'Aube - Rei Toma (Kaze Manga, 2011)

24 juin 2011

Faire de chaque jour une fête

(Pour la délicate tranche des 8-12 ans.)

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Des crêpes à l'eau de Sandrine Beau : la maman de Solène a bien du mal à joindre les deux bouts mais refuse de se plaindre. Et pourtant, la visite de Cartable Préhistorique plombe un peu l'ambiance à la maison. Solène n'ignore pas leurs soucis d'argent. Elle sait bien que ses vêtements sont rapiécés et qu'elle porte des baskets à deux euros cinquante. Cela n'empêche pas d'avoir une super copine, Zoé, qui distribue des m&m's comme des preuves d'amour. Son papa et elle viendront à leur rescousse pour empêcher Cartable Préhistorique d'abuser de son autorité et leur éviter aussi une expulsion.
Pas très gaie mais réaliste, l'histoire se veut aussi optimiste en défendant l'amitié et l'entraide comme roues de secours dans la vie. Ce n'est pas un sujet facile et qui ne fait pas forcément envie aux jeunes lecteurs (ma fille a jugé que c'était trop triste), parce que c'est un sujet actuel aussi, qui rappelle trop la vraie vie. Je suis donc partagée, entre savoir, ne pas fermer les yeux, prendre conscience et rêver, s'échapper, oublier... les enfants choisiront.
(Grasset jeunesse, coll. Lampe de poche, 2011).

La roue de Sandrine Kao : Elise est la seule de sa classe à ne pas savoir faire la roue. Elle le prend comme un drame personnel et entreprend de se remettre en question. Elle se juge invisible, insipide, terne et inintéressante. Elle ne comprend pas ce que lui trouvent ses amies, elle est amoureuse d'un garçon mais n'ose pas lui avouer, de toute façon ça doit le laisser indifférent, elle trouve sa petite soeur brillante et plus intelligente... A la maison, ses parents sont accaparés par leur boulot et les filles apprennent à se débrouiller par leurs propres moyens, sauf qu'à ce régime leur mère finit par craquer et se retrouve à l'hôpital. Suite à cet événément, Elise comprend qu'elle ne compte pas pour des prunes et que ses camarades se soucient d'elle et l'apprécient pour ce qu'elle est - une fille simple, gentille, attachante et vraie.  
Voilà un roman qui vous donnera envie de mettre de côté vos petits tracas existentiels pour aller de l'avant et surmonter vos problèmes ! J'ai envie de le conseiller à toutes les minettes (environ 10 ans) qui arrivent à un croisement de leur vie où les questions pleuvent et les réponses ne sont pas souvent à la hauteur des espérances... La roue, c'est un symbole : se lancer dans la vie, passer à l'action, retomber sur ses pieds. Être bien dans ses baskets. Rien que pour ça, j'ai trouvé cette lecture très sympa !
(Syros, coll. Tempo, 2011). 

C'est vrai que je manque de courage. M'élancer me fait peur. Me balancer  m'effraie. Plonger me terrifie. Je courbe l'échine, je me recroqueville, je me roule en boule...
C'est si facile, une galipette...
Voilà, ma vie sera telle une galipette : je courberai le dos, j'avancerai en roulant sur les événéments de la vie, sans jamais lever la tête, et j'arrêterai d'avancer dès que je rencontrerai un obstacle sur ma route.
Ça ne me dit pas vraiment, une vie pareille !
Moi aussi je veux pouvoir décider de ma vie, la prendre en main, réussir à aller là où j'ai envie et ne pas simplement me laisser porter.

23 juin 2011

L'obscurité et le silence

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Autant vous préparer à un tome 5 bouleversant et empreint d'une grande tristesse ! Parce que la réalité a rattrapé la fiction, parce que l'absence de Pierre Bottero pèse derrière chaque mot, l'ambiance du livre est vraiment à part. C'est beaucoup plus mélancolique, plus abrutissant aussi. Comme l'effet d'une claque qu'on ne s'attendait pas à recevoir. Le résultat est douloureux, flippant aussi, mais admirable malgré tout. J'ai plus d'une fois saisi un message caché derrière chaque phrase, comme si Erik L'Homme, seul aux commandes, s'adressait à son ami perdu. C'est en quelque sorte un hommage vibrant et pudique qu'il lui rend. Car ce n'était pas facile de reprendre le flambeau et de poursuivre une série débutée à quatre mains, la transition se déroule donc en 200 pages et elle est réussie. 

Nous avions quitté Jasper et Ombe filant sur la moto, le soir du réveillon de Noël. Nous retrouvons Jasper seul, désespéré et criant justice. Walter et mademoiselle Rose sont à son chevet, veulent l'aider en le protégeant, bien maladroitement, puisque le garçon de seize ans a besoin d'agir et refuse de s'apitoyer sur son sort. Il renoue très vite avec la magie et son humour un peu pourri, et c'est tant mieux car il ne faudrait pas sombrer dans le désoeuvrement non plus - par respect envers ceux qui sont partis trop tôt. Evidemment, cette lecture ne ressemble à aucune autre, il y a eu un écart malheureux et il a fallu absorber le choc, désormais le cap est franchi, les larmes essuyées, la série peut reprendre son cours en distillant de nouvelles révélations et une montée d'adrénaline qui remettent sur les rails. La suite paraîtra en octobre 2011 sous le titre : Ce qui dort dans la nuit.

5. Là où les mots n'existent pas - Erik L'Homme (A comme Association)
Gallimard jeunesse / Rageot éditeur (2011) - 205 pages - 9,90€ 

à signaler : la parution en un seul volume de la trilogie Le Livre des Etoiles d'Erik L'Homme

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22 juin 2011

"Love never dies."

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Nouvelle ambiance avec ce tome 2 : nous partons en Californie dans une école baptisée Shoreline, et quittons avec regret la ténébreuse et très gothique Sword & Cross. La vie de Luce est encore une fois menacée, Daniel a donc choisi de l'isoler et de la placer sous la protection des nephilim. Or, cette séparation n'est pas du goût de la jeune fille. Elle a de plus en plus besoin de réponses et cherche à comprendre son passé. Elle découvre alors l'existence et le pouvoir des ombres (alias, les Annonciateurs) et fonce droit devant, sans réfléchir aux conséquences. 

Il faut tout de suite soulever le problème de cette saga - l'héroïne, Lucinda Price, est insupportable. (Elle me fait étrangement penser à Nora dans Hush, Hush de Becca Fitzpatrick.) C'est une demoiselle bien gentille, charmante mais qui n'existe qu'à travers sa relation amoureuse, laquelle est à mes yeux tellement sirupeuse que je trouve ça exaspérant. Résultat, c'est cousu de clichés et tellement immature, j'avoue avoir pris sur moi à plusieurs reprises. C'est donc la béquille de la saga - des personnages peu attachants et mous du genou, engoncés dans une histoire de passion interdite car maudite. Pff.

Au-delà cet aspect, l'univers est intéressant, l'ambiance à Shoreline est (pour moi) moins séduisante mais cela permet d'ouvrir les perspectives, d'élargir le tableau des protagonistes (Daniel et Cam sont moins présents, mais Shelby et Miles font leur entrée en fanfare), en plus de révéler un autre aspect des anges et des autres "créatures" environnantes. Même si je lui trouve des défauts, j'aime cette série pour son développement et ses idées, je pense d'ailleurs que le prochain tome - Passion - proposera un beau voyage dans le temps. C'est vrai que je me sens partagée quant à mes sentiments, souvent liés à des détails, mais subsiste un vrai plaisir de lecture qui ne se dément pas. Il faut juste maintenir ce fragile équilibre, en souhaitant in petto que les personnages gagnent tout de même en charisme.

Vertige (Fallen#2) - Lauren Kate
Bayard jeunesse, 2011 - 437 pages - 16,90€
traduit de l'anglais (USA) par Elisabeth Luc 

EN LIBRAIRIE LE 23 JUIN ! (Le tome 3 paraîtra en novembre.)

Concours jusqu'au 23 juin : remportez Vertige! chez Francesca 

17 juin 2011

A Ribbon

 Bon weekend !

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