"all the lovely butterflies in my stomach landed one by one in a cold, dead heap"
Emerson n'est pas une adolescente comme les autres, elle se trouve cinglée, a même fait un séjour en hôpital psychiatrique, traversé une longue dépression, tout ça suite au décès de ses parents et au fait qu'elle seule voit des fantômes ! Elle en croise à tous les coins de rue, ne sait plus trop qui est réel et ne l'est pas, il lui arrive aussi de parler dans le vide, de se couvrir de ridicule, du coup elle préfère s'isoler et se tenir éloignée de son lycée où ses camarades ont vite fait de la cataloguer.
Désormais sous la tutelle de son frère, elle ne peut éviter les tentatives de celui-ci de vouloir guérir son mal-être. Son dernier recours se nomme Michael Weaver, consultant pour l'agence Hourglass. Non seulement ce garçon est sexy en diable mais il possède une capacité d'écoute réconfortante. Sitôt en sa présence, Emerson parle comme jamais et en vient à se confesser. Elle qui pensait être un cas à part se découvre des points communs avec ce garçon furieusement canon (l'auteur insiste, même la nana fait une fixation sur les lèvres pulpeuses et les muscles saillants du jeune homme, ahem !).
Bon, le truc qu'on ne dit pas, c'est que Michael a d'autres motivations en aidant Emerson - il a besoin d'elle, besoin de ses capacités à voyager dans le passé, ceci grâce à la combinaison de leurs dons, et dans le but de sauver l'agence. Toutefois, cela ne sera révélé que bien tardivement, ou tout juste aperçoit-on des indices pour pimenter le suspense, car - gros reproche, me concernant - le roman demeure incroyablement lent et l'intrigue se traîne beaucoup. QUEL DOMMAGE !
En attendant, il faut se farcir les nombreuses interrogations de l'héroïne, au demeurant fort sympathique, et sa fascination cocasse pour le beau gosse du bouquin (un charmant outsider fait son apparition vers la dernière partie du roman, oh yeah, le triangle amoureux est en place !). C'est une lecture sympathique, pas extraordinaire non plus, l'intrigue amoureuse fait sourire, l'attirance entre Michael et Emerson n'est pas seulement physique, l'alchimie entre eux est bel et bien électrique - et ce n'est pas qu'une image !
Hélas, cela ne m'enlèvera pas de la tête que l'histoire prend trop de temps pour se mettre en place, et qu'à force de faire planer le doute, la trame romanesque s'essouffle (en fait, tout survient précipitamment à la fin, ce que je trouve bien tardif comme procédé !). J'ai donc fermé mon livre avec regret. Ce roman a été pour moi une petite déception. Parce que la couverture est splendide. Parce que j'avais lu des avis plus que positifs jusque là. Parce que j'avais trop d'attentes. Et parce que, finalement, je me suis ennuyée. C'est comme ça, juste regrettable mais pas bien grave non plus !
Hourglass - Myra McEntire
Published June 2011 by Edmont USA
"Hey, bro, do you think you can put Shorty back on her chain?"
I stepped forward with my hands on my hips, only slightly intimidated to find Kaleb almost eye level with me when he was seated and I was standing.
"First of all, no one is the boss of me but me. Secondly, if you ever reference my 'chain' again, I will kick your ass." I jabbed him hard in the chest with my finger. Possibly breaking it. "And thirdly, don't call me Shorty."
Kaleb sat silently for a second, his eyes wide as he looked at Michael. "Where did you get her? Can you get me one?"
I blew out a loud, frustrated sigh and dropped down beside Michael, who didn't even try to hide his smile. "You should probably apologize to Emerson."
"I am sorry." Kaleb grinned at me. "Sorry I didn't meet you first."