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Chez Clarabel
6 novembre 2015

En poche ! # 49

Quelques nouveautés (en poche) parus courant octobre & novembre  ! 

 

GRAVÉ DANS LE SABLE   DOUZE TRAVAUX DE STEPHANIE   Comme Si C'Etait Toi

Gravé dans le sable, de Michel Bussi  [LU]

Les Douze Travaux de Stephanie, de Janet Evanovich

Comme si c'était toi, de Mhairi McFarlane  [LU]

 

Muchachas Tome 2   Muchachas tome 3   

Muchachas Tome 2 & Tome 3, de Katherine Pancol  [LU]

Keep calm and love me, de Catherine Kalengula

 

ANGOR   Les proies du lac   

Angor, de Franck Thilliez  [LU]

Les Proies du lac, de Kate Watterson

Trois mille chevaux vapeur, d'Antonin Varenne  [LU]

 

L'Ombre des chats de Arni Thorarinsson   Derniers Instants de Steve Mosby   LA DERNIÈRE PLUIE - Antti TUOMAINEN

L'Ombre des chats, d'Arni Thorarinsson

Derniers instants, de Steve Mosby

La dernière pluie, d'Antti Tuomainen

 

      

 La Ferme, de Tom Rob Smith

Territoires, d'Olivier Norek  [LU]

L'île de Nera, d'Elizabeth George

 

   FLAIR INFAILLIBLE   

La pyramide de glace, de Jean-François Parot  [LU]

Un flair infaillible pour le crime, d'Ann Granger

Une nuit éternelle - David Khara

 

IL EST DE RETOUR   JARDIN BLANC   Désaccords mineurs

Il est de retour, de Timur Vermes

Le Jardin blanc, de Stephanie Barron

Désaccords mineurs, de Joanna Trollope

 

Opération sweet tooth   La grande nageuse   Fantaisie-sarabande

Opération Sweet Tooth - Ian McEwan  [LU]

La grande nageuse - Olivier Frébourg

Fantaisie sarabande - Héléna Marienské

 

      Kobra POints

La Patience du Diable,  de Maxime Chattam  [LU]

Satan était une ange, de Karine Giebel

Kobra, de Deon Meyer  [LU]

 

      

Le Condamné de Noël - Anne Perry  [LU]

Les noyées de la Tamise - A.J. Waines

L'héritière, de Hanne-Vibeke Holst  [LU]

 

   

Fascinante Odalie (Vice & Vertu) - Suzanne Rindell

Nosfera2 - Joe Hill 

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6 novembre 2015

La Bicyclette bleue, tome 3 : Le Diable en rit encore, de Régine Deforges

Après, La Bicyclette Bleue #1 & La Bicyclette Bleue #2 : 101, avenue Henri Martin ...

Le Diable en rit encore

Ce tome 3 s'ouvre à peine qu'il ne cesse d'enchaîner les drames, les trahisons et les coups durs. Quelle hécatombe ! On ne quitte plus Léa, en pleine campagne bordelaise, luttant avec l'énergie du désespoir pour sauver sa peau et celle de ses proches. Mais les représailles sont de plus en plus dures, la guerre est en train de prendre un nouveau tournant, en défaveur des allemands et des miliciens, leur hargne ne cesse de se décupler. Forcée de fuir le carnage, Léa court se réfugier à Paris, auprès de ses tantes, rue de l'Université. François aussi a disparu de la circulation, laissant la jeune femme plus désemparée que jamais. Ses repères ne cessent de s'effondrer les uns après les autres. Même à l'heure de la libération, la quiétude ne la gagne pas. Léa se sent lessivée. Éteinte. Comme morte. Elle comprend qu'il lui faut partir. Échapper à cette liesse populaire, dans laquelle elle ne se reconnaît pas. Tourner le dos aux scènes d'épuration, qui singent une justice dépassée par la situation. Fuir, toujours plus loin.

Ce 3ème tome sacre définitivement Léa Delmas en lui octroyant ses derniers galons d'Héroïne. Combative dans l'adversité, sensuelle dans l'amour, elle a su mener de front tous les combats, au risque de s'être perdue elle-même. Mais les épreuves lui ont apporté aussi un soupçon de douceur et de maturité. Ses sentiments pour Camille, pour Laurent, pour François, pour Mathias aussi (le bougre se rachète enfin) vont donc lui apparaître sous un jour nouveau. Et alors qu'on ne cesse d'essuyer nos larmes, on tombe sur la dernière phrase du roman, et là, tout vous paraît plus beau. Cette dernière note est radieuse. Magique. Éblouissante. Et boucle le cycle 1 avec maestria.

Fayard, 1985 ♦ Couverture de Jérôme Lo Monaco

 

# été 2015 : Je relis la saga #

La Bicyclette Bleue SAGA

5 novembre 2015

Les Inconnus dans la maison, de Georges Simenon

Les inconnus dans la maison

Hector Loursat est un homme fini. Abandonné par sa femme, ressentant plus d'aigreur que de chagrin, il se console dans le vin qu'il boit pour brouiller toute conscience. Il a cessé de plaider. Il se moque complètement des qu'en-dira-t-on et des murmures en ville. Il occupe une grande maison qu'il ne quitte pratiquement plus et vit avec sa fille Nicole, qu'il n'aime pas. Leurs repas sont pris dans un silence de plomb, l'un et l'autre semblant avoir scellé un pacte tacite de non-intrusion dans l'intimité de l'autre. Un soir, alors qu'il monte se coucher, Loursat surprend du bruit dans les étages mais ne s'en formalise pas. C'est seulement le lendemain matin qu'il apprend la mort d'un invididu, assassiné sous son propre toit. Un incident fort regrettable, qui va cependant tirer notre avocat de sa léthargie.

Malgré une intrigue policière assez mince et sans grand suspense, la lecture a su me captiver durant les 4 heures d'écoute du livre audio. La mise en scène y est pour beaucoup, se révélant ingénieuse et réaliste. C'était comme être aux premières loges d'une pièce de théâtre qui s'interprète en y mettant les formes - la bouteille qu'on claque sur le zinc, le glouglou du vin, la sonnerie du téléphone qui rugit et nous fait sursauter... C'est toute une ambiance, sombre et pesante, qui s'installe, même dans la musique ou le jeu des comédiens, j'ai été pleinement conquise par cette réalisation soignée et élaborée. L'atmosphère poussiéreuse et ronronnante de Simenon en est complètement ragaillardie ! 

Et puis Loursat, dont le simple nom fait déjà penser à un ours mal léché, est un monstre fascinant. Le type est teigneux, grossier et méprisant. Il vit à l'écart de la bonne société de Moulins, sur laquelle il n'hésite pas à tirer à boulets rouges, et prend pour prétexte ce meurtre insolite pour épingler ses comparses, dont les rejetons sont impliqués jusqu'au cou dans l'affaire... On a là un portrait d'homme torturé, franchement bien troussé, qui se faufile sur le chemin de la rédemption... ou pas. En plus d'une ambiance vintage à souhait, voilà de quoi emballer les amateurs du genre policier à l'atmosphère oppressante ! 

Gallimard / coll. Écoutez Lire ♦ Réédition 2015 ♦ Lu par Thibault de Montalembert et 13 autres comédiens ♦ Adaptation de Patrick Liegibel, réalisation de Christine Bernard-Sugy

4 novembre 2015

Tempête au haras, de Chris Donner & Jérémie Moreau

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Jean-Philippe a toujours grandi parmi les chevaux. Né un soir dans les écuries, au même moment où une jument mettait bas, le garçon cultive la même passion que ses parents, rêve de monter à cheval, et surtout de voir un crack sortir de leur haras et remporter toutes les courses. Mais leurs rêves s'effondrent par une nuit de tempête. Jean-Philippe est victime d'un accident et devient tétraplégique. Le garçon n'est plus que l'ombre de lui-même et refuse qu'on s'apitoie sur son sort. Il devient maussade, colérique et bougon. Tous autour de lui tentent de lui adoucir l'existence et lui donnent le champ libre avec la pouliche Tempête, qui possède, selon lui, une graine de championne.

Cette bande dessinée est, en toute franchise, remarquable par son adaptation sourcilleuse du roman de Chris Donner, qui m'avait déjà beaucoup touchée et que je redécouvre avec des frissons sur la peau. L'histoire, chargée d'émotions, raconte le parcours déchirant d'un enfant qui voit ses espoirs brisés et qui vit son handicap comme une torture de chaque instant. Rassurez-vous, c'est retracé de façon judicieuse, sans complaisance et sans larmes, mais avec justesse et intensité. Et c'est très bon, tout à fait requinquant. Le trait nerveux de Jérémie Moreau souligne également, et avec efficacité, la communion entre l'enfant et le cheval. On plonge ainsi dans le monde des chevaux et des courses, avec un grand sens de la réalité (ambition, passion et prétention). Le récit nous transporte, les dessins nous touchent, et cet ensemble tout en force, puissance et combativité rend cette lecture passionnante.

« Si vous étiez passé, cette nuit-là, non loin du haras de St-James, vous auriez pu voir un étrange pantin désarticulé à dos de cheval... Un mystérieux chevalier nocturne. »

Rue de Sèvres / Octobre 2015

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3 novembre 2015

Les Autodafeurs, Tome 1 : Mon frère est un gardien, de Marine Carteron

Les autodafeurs - tome 1

À la mort de leur père, Auguste doit quitter Paris avec sa mère et sa petite sœur Césarine pour vivre chez leurs grands-parents à La Commanderie, une imposante demeure qui appartient à la famille depuis des générations. Le garçon tente de cacher sa détresse et son chagrin derrière des attitudes de guignol et des répliques sarcastiques mais la perte tragique de son père le taraude. Son entrée au lycée ne lui réussit pas non plus - épinglé par le directeur dès le premier jour, il récolte aussi coups et blessures par un trio de choc, qui fait la pluie et le beau temps sur leur école.

Finalement, son morne quotidien va s'éclairer avec la découverte d'une Confrérie secrète, laquelle s'oppose depuis des siècles aux Autodafeurs, dans le but sacré de protéger la connaissance qui se trouve dans les livres et qui sont jalousement conservés comme des trésors. Ouah ouah ouah... ça fait beaucoup à assimiler, d'autant plus que les enjeux sont énormes pour Auguste. Le garçon doit absorber vite et bien sa mission, ignorant que sa jeune sœur Césarine a déjà une longueur d'avance... en bonne «artiste» qui se respecte (comprendre : autiste).

Le duo frère/sœur est attachant et fonctionne à merveille dans la conduite de l'histoire (se glisser dans la peau de Césarine est d'ailleurs une expérience fantastique et incroyable). Pendant que l'un se débat avec ses problèmes d'ado, tentant de se mouiller à une entreprise périlleuse et inquiétante, l'autre collecte des informations précieuses, sans avoir l'air d'y toucher. Les deux pistes réunies donnent une ébauche intéressante et révélent notamment de lourds secrets de famille qui promettent une suite excitante à cette histoire de plus en plus sombre et inquiétante.

On répète... donc : il y a du danger, du suspense, de l'action, mais aussi de la tendresse et de l'émotion dans ce roman d'aventures, non seulement intelligent, drôle, original et passionnant. J'ai adoré et je me réjouis déjà de poursuivre cette trilogie pleine de surprises !

éditions du Rouergue / mai 2014 ♦ couverture : © Barrère & Simon

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2 novembre 2015

Divergente 2 : L'insurrection, de Veronica Roth

Après une relecture au pas de course du tome 1 (Divergent), histoire de me rafraîchir la mémoire (Beatrice Prior, alias Tris, choisit de quitter sa faction des Altruistes, dont elle est native, pour rejoindre celle, plus excitante, des Audacieux, mais au cours de son initiation elle découvre qu'une guerre se prépare et qu'elle seule peut s'y opposer grâce à ses capacités de «divergente»), j'enchaîne -enfin- avec la suite des festivités. ;-)

Divergente 2 L'insurrection

C'est comme se réveiller le lendemain d'une beuverie, avec cette sensation confuse d'étourdissement, de remords et de culpabilité. Le monde de Tris est en train de sombrer dans le chaos et la jeune fille se morfond des crimes qu'elle a commis. Elle a perdu sa faction, mais aussi de nombreux proches lors des derniers événements, et n'a plus d'autre choix que de fuir pour échapper à la cabbale lancée par la leader des Érudites. Celle-ci a définitivement pris pour cible les Divergents, dont le secret a été mis à jour, et entend se servir d'eux pour atteindre ses objectifs. 

Je n'ai certes pas retrouvé dans ma lecture l'excitation de la nouveauté, mais j'ai tout de même apprécié replonger dans l'univers créé par Veronica Roth, un monde désormais en pleine cohue, où la tactique politique est si prégnante qu'elle en éclipse tout le reste (avis aux amateurs de romance). D'office, Tris est une héroïne complexe, par sa jeunesse et son tempérament impulsif, elle agit constamment avec un poids sur la conscience, mais est capable de prendre ses décisions sur un coup de tête. Elle triche, elle ment, elle trahit. C'est un personnage assez ambivalent, à la fois sensible, attachant et agaçant. Tobias, lui... est toujours aussi insaisissable. On ne devine rien de ses pensées ou de ses motivations. C'est un garçon qui cultive ses secrets, ses silences et ses blessures avec beaucoup de pudeur, aussi semble-t-il exaspéré de veiller au grain pour protéger la petite Tris, et ces deux-là passent beaucoup de leur temps à se prendre la tête pour se réconcilier deux pages plus loin. J'ai trouvé dommage d'en passer par là, mais bon...  L'histoire est globalement plus sombre et se déploie de façon nerveuse, mais également de manière éparpillée et plus lente, en alternant judicieusement l'émotion et l'action. Au final, j'ai gobé tout le bouquin avec les nerfs en pelote et j'ai aussitôt ouvert le troisième tome pour avoir ma dose.

Nathan / Novembre 2012 ♦ Traduit de l'anglais par Anne Delcourt (Insurgent)  

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