Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Chez Clarabel
6 mai 2017

Marilyn 1962, de Sébastien Cauchon

Marilyn, ou l'éternelle incarnation de la beauté, du glamour, du mystère et du drame... ♥

Marilyn 1962

Lorsqu'au matin du 5 août 1962, son corps est retrouvé sans vie dans sa maison de Brentwood, commence aussi une longue enquête dont les conclusions ne satisferont jamais l'imaginaire du public. L'ouvrage de Sébastien Cauchon ne cherche pas à apporter de nouvelles théories, mais s'intéresse plutôt à dresser le portrait des personnalités ayant entouré la star les mois précédant la tragédie. Certains noms ont d'ailleurs suscité de nombreuses controverses, comme la gouvernante Eunice Murray, le couple Paula et Lee Strasberg ou son médecin Ralph Greenson...

Mais replaçons le contexte. Au cours de cette année 1962, Marilyn n'est pas en grande forme - une opération de la vésicule biliaire, une importante perte de poids, des insomnies, un divorce, une campagne de presse insatiable. Le tournage du film, Something's got to give, tombe au plus mal. Marilyn multiple les absences et attise la colère de George Cukor - les studios finiront d'ailleurs par licencier l'actrice. De son côté, la jeune femme s'établit dans une hacienda, part au Mexique en quête de meubles et de fournitures, fait du jardinage, plonge dans sa piscine, boit du champagne, reçoit ses amis avec parcimonie. Parmi ces derniers, on compte naturellement Allan Snyder (Whitey) son maquilleur fétiche, Agnes Flanagan sa coiffeuse à qui l'on doit ce blond platine, May Reis son assistante personnelle la plus dévouée... Viennent s'ajouter d'autres trublions, aux intentions pas toujours louables, dont Larry Schiller, le photographe qui a immortalisé Marilyn en train de nager nue sur le plateau du film abandonné, ou Pat Newcomb son attachée de presse qui se battra pour un retour en grâce après une erreur de débutante...

Non, l'entourage n'était pas sain autour de la jeune femme épuisée et fragile, mais dont la force de caractère en a également surpris plus d'un. Miss Monroe possédait cette double personnalité de paraître naïve et d'agir avec spontanéité - au grand dam de sa nouvelle comptable, Cherie Redmond, ahurie par les dépenses dispendieuses des sangsues vivant à ses crochets. Sauf que Marilyn était aussi une femme d'affaires, pointilleuse et intransigeante, capable de vous rayer de son existence d'un trait. Les aléas de la vie n'ont cependant pas fait sa fortune et Marilyn souffrait de solitude, au point de s'attacher vite et (souvent) mal.

On ne réécrira pas l'histoire, mais on ne se lassera pas de la ressasser. Ce livre n'apporte sans doute aucun nouvel éclairage sur la star mais est écrit avec intelligence et passion. Se lit aussi avec grand intérêt. Manque néanmoins quelques photos pour illustrer l'ensemble ! ☺

Stock, 2016

Publicité
Publicité
5 mai 2017

Bye Bye Bollywood, de Hélène Couturier

Bye bye bollywoodNina est une adolescente de quinze ans comme tant d'autres, qui préfère ses copines à sa famille, surfer sur internet ou discuter des heures au téléphone (et non partager une partie de Uno avec sa petite sœur), passer des vacances au Club Med (plutôt qu'un séjour dans un ashram sans wifi)... Et c'est justement la dernière lubie de sa mère qui les emmène en Inde pour quinze jours ! Nina débarque en plein cauchemar (partages des tâches domestiques, séances de yoga et autres méditations...) et comprend que les rares jeunes de son âge sont loin d'être sur la même longueur d'ondes (un espagnol arrogant et sans humour, qui la traite comme une pestiférée). Le rêve bollywoodien est désormais loin dans l'esprit de Nina. Mais celle-ci cesse très vite de se comporter comme une enfant gâtée, superficielle et bêcheuse, en rébellion contre sa mère, à force de s'imprégner de la culture du pays, de comprendre les injustices subies par les plus pauvres et les jeunes filles. Sa rencontre avec la mythique Sampat Del Pavi, et son fameux Gang des saris roses, va également fortement l'impressionner et lui inspirer une âme de sauveuse des causes perdues ! On a là une lecture fabuleuse, à la fois intelligente et étonnante dans sa démarche... L'auteur s'amuse, en effet, à combiner le choc culturel, l'adolescence, les premiers émois amoureux, la prise de conscience politique et l'ouverture vers le monde avec humour, dérision et perspicacité. Le lecteur est séduit sur toute la ligne et gobe le message avec béatitude et gourmandise. Il faut dire aussi que le roman renvoie une image positive et galvanisante de la jeunesse, des voyages, des rencontres au bout de la planète, des engagements à vouloir que les mentalités évoluent et que la société s'améliore, etc. De plus, l'histoire taille avec justesse le portrait d'une ado bien dans son époque mais qui va bousculer son confort et ses idées au contact d'une réalité moins glamour. C'est très enrichissant, très drôle, exotique et savoureux. Une lecture pleine de charme et de pep's. 

Syros, 2017

 

4 mai 2017

Roland est mort, de Nicolas Robin

EN POCHE ! La couverture est kitsch, mais le roman vaut le détour. Avis aux amateurs d'humour acerbe ! ♥

roland est mort

Roland est mort. Roland, qui ? Son voisin ! C'est la dame du dessous qui vient annoncer la nouvelle au narrateur (dont on ignore le nom). Lui s'en fiche complètement. Il ne connaissait pas son voisin, sinon que c'était un vieux monsieur solitaire, qui aimait écouter Mireille Mathieu à plein volume. Le jour où les pompiers viennent récupérer son corps, ils lui confient le caniche du défunt, puis quelques jours plus tard, son urne pleine de cendres. Notre gars soupire et déprime. Après tout, ce Roland a tout l'air d'une triste projection de son propre futur. À quarante ans, notre anti-héros est lui aussi célibataire, sans boulot et amateur de porno. Sa mère lui reproche son état végétatif, sa grand-mère lui rebat les oreilles avec le mariage, même sa masseuse coréenne fait chorus au concert de désapprobation générale. Sur ce, notre héros inspire profondément et écarte les bras en croix en se demandant si la vie est belle et s'il aime la vie. Ha, ha. 

L'humour de cette histoire est volontairement caustique, avec en sus un narrateur cynique, froid et calculateur, même pas antipathique. Il incarne à lui seul le désespoir de notre siècle, un pauvre type solitaire et blasé de vivre, alors qu'il est sous le contrecoup d'une rupture amoureuse, sans ambition, ni réseau social, et qui réduit au minimum son contact avec l'extérieur, si ce n'est pour boire du Campari ou un Picon-bière au comptoir du coin. Le tout est vachement mordant, décapant et incisif. Et c'est bougrement bon. On ne fait que se marrer tout du long ! 

Le Livre de Poche - mai 2017

4 mai 2017

Parler ne fait pas cuire le riz, de Cécile Krug

Parler ne fait pas cuire le rizÀ bientôt quarante ans, Jeanne se laisse convaincre par sa sœur qu'il est temps pour elle de se ressaisir - des kilos superflus, une carrière en berne, une relation amoureuse avortée. Jeanne s'envole donc pour Biarritz se mettre au vert et suivre une cure de jeûne. Une perspective qui ne l'enchante guère, mais à laquelle elle se plie bon gré mal gré. Or, le début de son séjour est une véritable torture - Jeanne meurt de faim et n'en peut plus d'avaler du bouillon de légumes et des tisanes de camomille. Elle se sent plus nerveuse et dépitée que jamais, lorsque Jeanne fait la rencontre de Franck, un bellâtre séducteur, et son ami Gustave, un type renfrogné qui considère Jeanne comme une enquiquineuse. Forcément, celle-ci le lui rend bien mais succombe au charme du premier. Jeanne poursuit sa cure sur de nouvelles perspectives, elle réconforte son ego dans les bras d'un adonis et soigne ses chakras en prenant le temps de réfléchir, de discuter et de se poser. Au programme : randonnée, yoga, acupunture, massage spécial coup de blues, exercice de respiration dans le bain... Contre toute attente, le miracle a lieu. Jeanne ressent les bienfaits de ses efforts et retrouve peu à peu le chemin de la confiance en soi, même si elle doit encore éclaircir quelques détails.

J'avais envie d'un rendez-vous désinvolte pour le weekend, d'où mon choix pour le roman de Cécile Krug (dont j'avais lu et beaucoup aimé Demain matin si tout va bien). Le résultat ne s'est pas fait attendre : la lecture est légère, sans prétention, elle répond aux codes de la comédie et apporte une touche dérisoire sur la détox - mouvement à la mode pour faire peau neuve et décompresser du stress ambiant. C'est délicieusement cliché, avec une héroïne un peu nouille, dans laquelle on peut évidemment se reconnaître, et qui va ressortir de son aventure sur de bonnes ondes positives. Tant mieux. C'est sympa, agréable à écouter... même si Elodie Huber ne déborde pas d'une jovialité renversante, surtout pour convenir au genre. Je ne dénigre pas son talent, je trouve seulement qu'elle est meilleure dans un registre plus rigoureux, comme celui des classiques (La dame aux caméliasTom Sawyer ou Le Dahlia noir). Le roman de Cécile Krug est aux antipodes de la sobriété déployée, ce qui sonne assez discordant aux oreilles et peut sembler un peu creux, sans le pep's légendaire d'une bonne comédie distrayante. Une lecture, au final, sans sel, sans poivre, sans sucre, sans condiments. Sympa, mais un peu fade.

©2017 Flammarion. Illustration de la couverture par Silvia Bamas (P)2017 Audible Studios

>>  Lu par Elodie Huber (durée : 6h 52) pour Audible Studios  / Uniquement disponible en téléchargement.

Parler ne fait pas cuire le riz | Livre audio

 

4 mai 2017

La Librairie de l'île, de Gabrielle Zevin

Sous le titre original de « The Storied Life of A.J. Fikry », découvrez l'édition POCKET du roman préalablement paru en tant que : L'Histoire épatante de M. Fikry & Autres trésors. UN GROS COUP DE CŒUR PERSONNEL ! ♥

LA LIBRAIRIE DE L’ÎLE

A.J. Fikry est libraire sur l'île d'Alice, une petite île du Massachusetts. Veuf inconsolable depuis deux ans, il n'a pas un caractère facile et refuse tout compromis, aussi bien avec ses clients qu'avec ses lectures. Lorsqu'il rencontre pour la première fois Amelia Loman, représentante pour une maison d'édition, il se montre tout aussi odieux et intraitable, avant de noyer son désarroi dans l'alcool le soir venu. À son réveil, sa vie n'est qu'un vaste champ de ruines - un livre d'une grande valeur a été volé dans sa boutique, pire, un bébé a été abandonné entre ses murs ! Notre bonhomme acariâtre va pourtant se métamorphoser en une crème onctueuse et délicate.

Amoureux des livres et des belles histoires, cette lecture est pour vous ! Vous ne manquerez pas de vous attacher à l'histoire d'un homme au cœur brisé qui pensait se terrer dans sa librairie pour oublier son chagrin et se protéger de l'extérieur. C'était vrai jusqu'à ce qu'une petite Maya jaillie de nulle part devienne le soleil de sa vie. Après tout, “la vie est plus belle lorsqu'elle s'écrit à plusieurs”. On se fond alors dans le paysage et parmi cette communauté insulaire, légèrement exubérante, qui fait bloc autour de notre A.J. Fikry. Il y a son pote flic, qui ne lit que des bouquins de J. Deaver avant de se lancer dans un club de lecture, sa belle-sœur qui adore le théâtre et supporte un mari volage, lequel est auteur d'un roman à succès, en manque d'inspiration.

L'ensemble est joyeux, drôle, enlevé, bariolé et attachant, avec des anecdotes croquignolettes et désopilantes, comme la venue sur l'île de l'écrivain fétiche d'Amelia... qui va virer au fiasco. C'est tout simple, idéaliste mais adorable à lire. Cela vous parle aussi de livres et de l'amour des livres, pourquoi nous aimons lire et pourquoi nous aimons tout court. C'est sans prétention, si ce n'est de vous offrir quelques heures de lecture distrayante et bienfaisante. Un grand MIAM de bonheur !

Pocket, 2017 - Trad. Aurore Guitry

Publicité
Publicité
3 mai 2017

Anna Z42 : Margaux-Grenouille a disparu, de Aurélie Gerlach & Jess Pauwels

Anna Z42Anna est une étonnante petite fille aux cheveux verts, qui aime chahuter en classe pour attirer l'attention de ses camarades, mais ses efforts sont vains puisqu'elle est souvent l'objet de moqueries et de réprimandes. Or, Anna a un secret : sa mère vient d'une autre planète et vit à Aquatix, qu'elle rejoint un weekend sur deux à bord d'une voiture-bulle conçue exprès pour traverser en quelques secondes les étoiles dans le ciel et survoler la galaxie. Sa maman est ethnologue et a rencontré le père d'Anna au cours d'un voyage d'études en mode incognito. En plus de ses longs cheveux verts, dont Anna a hérité, elle a aussi une peau couleur petit pois et sent bon l'air marin. Sur Aquatix, Anna a pour meilleure amie Margaux, une grenouille à parfums, capable d'imiter toutes les odeurs qui existent (gare à ses sautes d'humeur, sa vengeance est alors terrible). Ses parents veillent aussi à protéger ses origines mi-extraterrestres, mais Anna passe outre en glissant subrepticement Margaux dans son baluchon, à l'heure du retour sur Terre, car elle compte s'en servir pour un exposé en classe ! La grenouille non plus n'est pas contente et l'exprime en se carapatant pour se planquer dans les recoins de la cantine, de la bibliothèque ou du bureau de la directrice. Branle-bas de combat à l'école. La situation n'est plus sous contrôle - Anna Z42 craint désormais pour son pédigrée. 

L'histoire est adorable et follement drôle, tenue principalement par une héroïne très attachante. J'avais déjà adoré l'humour d'Aurélie Gerlach dans ses romans ados (Où est passée Lola Frizmuth? ; Qui veut la peau de Lola Frizmuth? ; La Légende de Lee-Roy Gordon) et j'ai été une fois encore séduite dans ce nouveau registre, qui s'adresse aux plus jeunes lecteurs. Il y a de la fraîcheur, de l'imagination, de la légèreté et de l'originalité dans cette histoire qui se passe à la fois dans un univers proche des enfants (l'école, les copains, les bisbilles, le divorce, les devoirs, les punitions...) mais qui leur offre aussi une évasion appréciable avec Aquatix, où Anna mène une vie différente qui suscite de la curiosité. Ce court roman, illustré avec fantaisie par Jess Pauwels, donne le ton d'une nouvelle série aux aventures pittoresques et colorées. Une belle entrée en matière pour passer du bon temps. ☺

Gallimard Jeunesse - 2017

3 mai 2017

Journal d'un dégonflé #1 : Carnet de bord de Greg, de Jeff Kinney & lu par Fabien Briche

journal d'un degonfleGreg Heffley est un collégien de douze ans, qui rêve de gloire et de popularité, sauf que la réalité est beaucoup moins glamour. Ce n'est pas un grand sportif, il n'a pas la cote auprès des filles, n'excelle pas en classe, a un sens de l'humour discutable. Par contre, il aime dessiner des bandes dessinées et s'imagine déjà devenir la future coqueluche de l'école... mais, là aussi, l'évidence se fait attendre. Avec son pote Robert, autre boulet attitré, Greg refuse de se dégonfler. Pour survivre à cette jungle hostile, notre jeune ami a compris qu'il fallait écraser pour ne pas être écrasé. Eh non, Greg Heffley n'est pas un chic type. Il trompe son monde, fait des coups bas, ne dit pas toute la vérité... Le garçon se défend d'être chez lui un incompris - son grand frère le raille sans cesse, son petit frère est un insupportable pot de colle, ses parents sont à côté de la plaque... C'est d'ailleurs sa mère qui lui a mis entre les mains un journal intime - la honte - Greg précise que c'est un carnet de bord. Il lui a finalement trouvé une utilité en déchargeant sa frustration et ses déboires à l'aide de dessins trop rigolos !

Antihéros par excellence, Greg brille par sa mauvaise foi et son incarnation de l'adolescent mou, qui se voit en éternelle victime, tout en jouant les faux rebelles. C'est drôle, naïf et cocasse. La série est un vrai succès auprès des jeunes lecteurs, d'où sa promotion en livre audio. Un bon choix, certes... mais l'écoute laisse une impression mitigée. J'ai d'abord trouvé dommage de perdre les dessins de Greg, dont le côté burlesque fait aussi le charme du livre. Puis le comédien, Fabien Briche, prend une voix geignarde de gamin tête à claques, hmm, je n'ai pas été convaincue. Le résultat s'écoute sur près de 2 heures 30. C'est distrayant, tout à fait fendard, mais hélas un peu bancal - les illustrations manquent tout de même à l'appel et c'est un sacré handicap pour un roman dont la moitié est en bande dessinée ! :/

©2007 / 2008 Wimpy Kid, Inc / Éditions du Seuil - Traduit par Natalie Zimmermann (P)2017 Audiolib

Texte lu par Fabien Briche (durée : 2h 24)

2 mai 2017

L'Épreuve #1 : Le Labyrinthe, de James Dashner & lu par Adrien Larmande

le labyrintheThomas se réveille dans un endroit inconnu, entouré d'une bande d'adolescents le dévisageant avec hostilité. L'esprit confus, le garçon saisit des bribes d'informations sur sa situation : ses camarades et lui sont tous piégés dans un Bloc, entourés de murs et de portes, qui se ferment chaque soir pour les protéger de l'extérieur, car derrière l'enceinte se trouvent une jungle, un Labyrinthe et des Griffeurs (des créatures immondes qui piquent leurs victimes rendues fous de douleur). Toute leur ancienne vie a été effacée, de sorte qu'ils n'ont plus aucun souvenir du passé. Hébété, Thomas refuse néanmoins de rentrer dans le rang et de perpétuer leur mode de survie. Au contraire, il a envie de comprendre, de trouver des solutions, de bousculer le destin. Il a une sensation de déjà vu qu'il n'arrive pas à s'expliquer, et ce n'est pas avec l'arrivée de Theresa - une fille ! - que la situation va se détendre. Les garçons sont à cran et perçoivent un changement imminent. Ils reportent leur frustration sur Thomas en le traitant sans ménagement, convaincus qu'il est un pion entre les mains des Créatures du Bloc. 

J'avais déjà lu ce roman à sa sortie, en 2012, et avais apprécié le suspense et l'action de l'intrigue, mais en regrettant la platitude de l'ensemble. J'ai donc voulu l'écouter en livre audio pour lui donner une seconde chance. Une totale réussite. C'est la voix française qui double l'acteur Dylan O’Brien dans le film qui a pris le chemin du studio. Adrien Larmande, en l'occurrence, s'approprie à la perfection le bouquin et livre une interprétation vivante, palpitante et réjouissante, du coup j'ai trouvé cette version beaucoup plus entraînante et suis sortie de mes 9 heures d'écoute pleine d'enthousiasme ! La suite paraîtra en juin chez Audiolib - il me tarde déjà d'y être ! 

©2009 / 2012 James Dashner / Pocket Jeunesse, Univers Poche - Traduit par Guillaume Fournier (P)2017 Audiolib

Texte lu par Adrien Larmande (8h 59) 

2 mai 2017

Percy Jackson #1 : Le Voleur de foudre, de Rick Riordan & lu par Benjamin Bollen

Percy JacksonPercy Jackson passe pour un adolescent difficile et turbulent, ses résultats scolaires sont passables, il est souvent obligé de changer d'établissement à cause de son comportement. Plus récemment, lors d'une sortie au musée des Beaux-Arts à New York, au département des antiquités grecques et romaines, Percy échappe de peu à la mort quand son professeur de maths se métamorphose en monstre sous ses yeux. Son meilleur ami Grover refuse de gober son histoire, mais montre une grande fébrilité depuis cet incident. Renvoyé de son école, Percy part en weekend avec sa mère pour se changer les idées... et tombe dans une embuscade avec un semblant de Minotaure à ses trousses ! Le garçon comprend en catastrophe qu'il est lui aussi la progéniture d'un dieu et doit rejoindre en urgence un camp pour sangs-mêlés (enfants mi-humains, mi-divins). Percy n'est pas au bout de ses découvertes, quand il prend connaissance de « sa quête », laquelle consiste à retrouver l'éclair qui a été dérobé à Zeus pour éviter une guerre fratricide. 

Cette série n'a certes plus rien à prouver, mais j'étais curieuse de la relire en format audio. Benjamin Bollen, qui double aussi la voix de Jamie Bell dans Tintin ou celle du personnage de Todd dans Kick-Ass, fait le job en incarnant un adolescent propulsé dans une aventure époustouflante, où les créatures mythologiques donnent la réplique à des adolescents qui ne se laissent pas moucher. Le plaisir d'écoute est indéniable, car c'est raconté avec la même dose d'humour et une énergie bourdonnante. L'histoire trouve ainsi un nouvel élan et permet à la série de se renouveler en touchant un public qui voit dans le livre audio une alternative tout aussi engageante au plaisir de lire (voire, complémentaire) ! La suite en juin chez Audiolib.  

©2005 / 2006 / 2008 / 2013 Rick Riordan / Éditions Albin Michel - Traduit par Mona de Pracontal (P)2017 Audiolib

Texte lu par Benjamin Bollen (durée : 10h 48)

Publicité
Publicité
<< < 1 2 3 4 5
Chez Clarabel
Publicité
Newsletter
2023 Reading Challenge
Clarabel has read 8 books toward her goal of 200 books.
hide
Sauveur & fils
Quatre sœurs : Geneviève
Audrey Retrouvée
Le sourire étrange de l'homme poisson
Calpurnia et Travis
L'homme idéal... ou presque
Trop beau pour être vrai
Tout sauf le grand amour
Amours et autres enchantements
Ps I Love You


Clarabel's favorite books »
Publicité