Bilan du mois : Septembre 2018 ♪♫•*¨*•...•*¨*•♫♪
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Lus (cet été, mais rapportés en septembre) :
La dernière confidence d'Hugo Mendoza, de Joaquin Camps
Pas facile d'être une fille facile, d'Anna Premoli
Sans plus attendre, de Kristan Higgins
Comment le faire craquer en 10 leçons, de Joanna Bolouri
Trop beau pour être vrai, de Kristan Higgins
Poppy Wyatt est un sacré numéro, de Sophie Kinsella
On n'est jeune que deux fois, d'Adena Halpern
Les proies du lac, Kate Watterson
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Vus :
Spring Tide (Springfloden) : série suédoise (2016) inspirée d'après le roman Marée d'équinoxe
Une étudiante enquête sur un meurtre vieux de vingt ans (une inconnue a été enterrée vivante sur une plage et est morte noyée par la marée), parce que son père avait également bossé dessus avant de mourir. En voulant retrouver son ancien collègue, elle apprend qu'il est devenu SDF mais déterminé à venger ses semblables violentés par des voyous qui filment leurs exploits avant de les poster sur internet. Voilà une bonne série, au scénario poignant, qui ne montre pas que le bon côté de la Suède idyllique et idéalisée. Sinon, cela m'a donné envie de reprendre la lecture des romans écrits par Cilla & Rolf Börjlind (Cinqs lames d'acier, Colère blanche).
Trapped : série islandaise créée par Baltasar Kormakur (2015)
Un cadavre mutilé est repêché dans le port d'une petite ville au nord de l'Islande, bientôt coupée du reste du monde à cause du blizzard. Un ferry tout juste arrivé du Danemark est contraint de rester à quai. La cohabitation avec les locaux s'annonce tendue, d'autant plus qu'un criminel se cache vraisemblablement parmi eux. Et le chef de la police n'est pas à la fête, depuis que son ex est de retour en ville. Ambiance glaciale dans ce polar qui tient en haleine et nous plonge dans une histoire sombre et implacable. On frissonne, on enchaîne les épisodes et on n'en revient pas des tours et détours du scénario. Très bon, tout ça !
The Rain : série danoise créée par Jannik Tai Mosholt, Esben Toft Jacobsen et Christian Potalivo (2018)
Le synopsis faisant fortement penser au roman de Virginia Bergin, j'ai régardé par curiosité la saison 1 de cette série danoise. Tout commence par une pluie toxique qui décime la population. Un jeune frère et sa sœur sont envoyés par leur père (scientifique) dans un bunker pour y vivre en cachette. Au bout de quelques années, ils vont chercher à retrouver leur père et comprendre ce qui est arrivé au reste du monde. À l'extérieur, pourtant, le danger rôde toujours... dans l'air, mais aussi chez les rares survivants qui vont croiser leur route. Cela s'annonçait pas trop mal : un monde post-apo ravagé, des origines du mal encore énigmatiques, manipulation politique et un extrémisme scientifique qui enflamme les esprits... On y croit, et puis le résultat est assez bancal avec des personnages (jeunes adultes, principalement) débordés par leurs émotions et leurs hormones. En fait, c'est parfois risible et à côté de la plaque. Pas trop mon délire non plus. La série n'est peut-être pas mauvaise, juste inégale et perfectible.
The Innocents : série britannique créée par Hania Elkingon & Simon Duric (2018)
Deux adolescents amoureux décident de s'enfuir loin de l'autoritarisme du père de la jeune fille. En route, ils croisent un type louche qui cherche justement à la kidnapper. L'adolescente va complètement paniquer et révéler une particularité dont elle-même ignorait l'existence. Après quoi, la série ne va cesser de nous surprendre. On est loin d'une banale romance interdite, l'histoire vire plutôt à la quête infernale pour comprendre un lourd secret de famille, avec en sus une touche fantastique et une ambiance captivante. Les ramifications de l'intrigue sont d'ailleurs plus nombreuses et opaques qu'en apparence. Les acteurs sont très attachants (excellent Harry Polk, alias Percelle Ascott). Et la musique, géniale !
Dark : série allemande créée par Baran bo Odar (2017)
Des phénomènes étranges se produisent dans la ville de Winden, autour d'une grotte et d'une centrale nucléaire. Ses habitants sont d'ailleurs tous impactés. En menant l'enquête pour retrouver son fils, un policier replonge dans son enfance alors que son jeune frère disparaissait dans des circonstances similaires. En fait, il faut bien s'accrocher car l'histoire va mélanger passé et présent à travers la destinée de plusieurs familles (depuis 1953 à 2019). C'est complètement fou, mais le scénario est habile, surprenant et compliqué aussi. Il ne faut surtout pas en perdre une miette tant l'ensemble est entremêlé. L'ambiance de cette petite ville allemande est également flippante, ce qui rend la fascination encore plus forte.
Anne with an E : série canadienne créée par Moira Walley-Beckett,
d'après le roman de L.M. Montgomery (Anne of Green Gables)
Aaaaah, j'ai adoré ! Une belle bulle de fraîcheur dans cette grisaille : cette nouvelle adaptation du grand classique de Lucy Maud Montgomery est discutable (on s'éloigne beaucoup de la trame romanesque) mais inspire bonheur et bien-être. Impossible de résister. Les acteurs sont parfaits (Gilbert Blythe, en tête). Et les thèmes abordés sont multiples et avant-gardistes (féminisme, homosexualité, comment vivre sa différence dans un monde uniforme). Vivement la suite !!!
PS : Le générique est superbe.