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Chez Clarabel
4 février 2007

Pauline Croze

J'écoute et j'écoute ce disque, cassant l'ordre des chansons. Et franchement j'aime TOUT ! Rien à jeter ! Je crois, comme beaucoup, que ce qui me plaît chez Pauline Croze c'est la qualité de ses textes, dans lesquels je me retrouve. Quand j'écoute "femme fossile", "je ferai sans", "je suis floue", "quand je suis ivre", "mise à nu" ou "mal assis"... (et j'en passe) c'est l'impression d'entendre ce que j'aimerais dire, écrire, etc. Avec du talent ! Mais il y a également d'autres richesses dans cet album, comme la voix puissante et grave de sa voix (pareille à la sensation de son regard sur la pochette!), ou le rythme chaloupé qui puise aussi sa tonalité sensuelle dans les tempos latins. J'aime tout entier, tout plein, très fort ! Allez, un petit couplet : "J'ai cette vie à l'endroit qui se dresse sans un pli, Des rêveries à l'étroit qui se pressent dans l'oubli, Je veux aimer à l'envers remarcher dans les faux pas, De mes amours de travers qui me suivent pas à pas." - Encore, encore...

février 2006

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4 février 2007

Mon père sera de retour pour les vendanges ~ Oliver Larizza

Ce livre est le premier roman que je découvre de ce jeune auteur, Olivier Larizza. Et je n'ai pas été déçue!
Cette histoire nous est contée par un enfant de dix ans, son père part au front, nous sommes le 1er août 1914. Ignorant que le conflit allait s'enliser, le père était parti confiant, en promettant d'être de retour pour les vendanges. La saison arrive, mais point de papa !
Cette histoire reste candide car elle est racontée par les yeux d'un enfant. La guerre nous apparaît sous ses mots, une triste et cruelle vérité qu'il découvre en lisant les lettres de son père en cachette de sa mère.
Et cette guerre est également l'occasion de dévoiler non seulement les âmes torturées, mais aussi les rencontres humaines que fait son père. C'est un homme plein de poésie, de philosophie et très attachant!
D'un autre côté, on découvre la vie de ceux qui attendent - la fin de la guerre, le retour des poilus, une permission, une lettre, l'appel de combattre au front... Le jeune garçon est un spectateur de première ligne, il observe aussi sa jolie maman qui rencontre de plus en plus souvent un homme blond.
Son père va-t-il rentrer? Son absence pèse et les nouvelles ne cessent de bouleverser le petit monde du jeune garçon.
Un roman, bourré de poésie, d'humour et d'émotions multiples à recommander. Un auteur à suivre !

février 2004

4 février 2007

Dimanche, ça se fête en musique !

Me sentant d'une humeur éclatante, je partage avec vous quelques-uns de mes remèdes, 100% naturel, pour avoir la pêche et aborder le mois de février avec entrain !.. C'est cadeau, c'est efficace, voici :

3 février 2007

Dans les rapides - Maylis de Kerangal

dans_les_rapidesElles sont trois copines, Lise, Marie et Nina, elles ont 15 ans et grandissent au Havre.
Elles se sont connues en cours d'aviron. Elles laissent filer les jours comme l'eau qu'elles brassent dans le froid tous les mercredis après-midis.
Nous sommes en 1978.
Un Dimanche pluvieux, elles sont prises en stop dans une R16 pistache et là c'est le choc : "déboule une voix de fille, une voix de fille qui sonne comme une voix de fille justement, une voix qui chante vite, et fort, et vite et fort et vite". Blondie !
Les trois filles vont courir acheter le disque, le passer en boucle en se pâmant sur cette voix, cette personnalité, ce culot de fille leader d'un groupe de mecs. C'est la rencontre du rock, du mot "rock" et ce qu'il implique.
Comme Blondie, les filles aussi vont partir à New York et conquérir leur liberté !

"Dans les rapides" est un roman qu'on lit les cheveux au vent, avec la nostalgie euphorisante de se baigner dans les beaux jours de la fin des 70s et à l'aube des 80s.
C'est l'hymne de la jeunesse, d'une volonté de prendre l'instant présent à bras le corps, de croire en ses rêves et de suivre son étoile.
C'est aussi la figure époustouflante de Debbie Harry, la blonde icône du groupe Blondie, une image glamour et une présence étincelante. Blondie fascine, elle ouvre une porte à ces trois adolescentes vers une vie rock. "Ce n'est pas gravé sur les disques, ce n'est pas imprimé dans les livres. Une épithète consubstantielle, un attribut physique comme être blonde, nerveux, hypocondriaque, debout. Rock rock rock. Le mot est gros comme un poing et rond comme un caillou. (...) Etre rock. Etre ce qu'on veut."
Et puis viendra "la petite voix, le filet d'or, le bijou du pendentif sur la gorge du rossignol", Kate Bush et l'album "the kick inside". Nina se détache, amoureuse et conquise par cet autre aspect de la "féminitude", plus romantique, plus douce.
Avec son style syncopé, son écriture débraillée et sa gouaille de rockeuse, Maylis de Kerangal file le vent en poupe à son histoire qui commence presque par "il était une fois" et qui clame en musique la passion d'une époque, d'une griffe et d'un genre révolutionnaire.
C'est tout l'esprit d'une jeunesse en province, désenchantée et exubérante, qui nous rappelle de beaux moments et quand on finit le livre, on se dit "déjà !?" avec dépit, mais réconfortée d'avoir passé quelques heures lumineuses, et inoubliables !

Naïve

2 février 2007

Marilyn : Les derniers jours

C'est à la fois troublant et émouvant de regarder ce documentaire, lequel j'ai longtemps hésité à me procurer car je craignais une telle frustration dont j'allais évidemment me sentir perdante ! Dans ce documentaire qui offre pour la toute première fois et en exclusivité les 35 minutes de "Something's got to give" mises bout à bout et remasterisées, on voit Marilyn de manière totalement inédite. Fragilisée, marquée par le temps et les souffrances, la star vit ses derniers jours. Et combien le tournage du film fut éprouvant ! Sous la houlette de George Cukor, "Something's got to give" devait servir d'éponge pour pallier les dettes et les caprices d'une autre diva. En effet la Fox tournait au même instant "Cleopatra" avec Elizabeth Taylor, un autre tournage éprouvant pour les nerfs, qui s'éternise et coûte de plus en plus d'argent. Marilyn, liée par contrat, se voit dans l'obligation de tourner dans "Something's got to give" mais les relations sont tendues entre l'actrice, la production et Cukor. Le documentaire mène une enquète minutieuse et révèle un compte à rebours effroyable : des petits cailloux s'accumulant, et ce vers une fin tragique. Marilyn sera renvoyée, à force d'absences répétées et d'un comportement jugé trop peu professionnel, le film ne verra pas le jour, Hollywood menace d'en finir avec la carrière de l'actrice, Marilyn est acculée. Ce documentaire est dans un sens poignant car minutieux et impartial dans son explication, il laisse espérer une fin plus heureuse, avec des si ... Toutefois ce Dvd, indispensable pour les images inédites de "Something's got to give", n'en demeure pas moins très triste, très touchant et révèle ô combien Marilyn était une Star intemporelle, mais incomprise.

vu en février 2005

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2 février 2007

L'hypnotisme à portée de tous ~ Marie Nimier

Cora, dix ans, découvre un manuel d'hypnotisme "à la portée de tous" dans les toilettes d'une maison louée pour les vacances. L'enfant cache sa trouvaille, se fascine par cette théorie et décide de lire le livre jusqu'à ses dix-huit ans. Après des premiers exercices convaincants mais équivoques, Cora va tout de même réussir à guérir son oncle Paul, fort malade, d'un mystérieux syndrome. Le rapport qu'elle tisse avec celui-ci devient d'ailleurs très ambigu, poussant presque à l'inceste ! C'est vers ce passage que j'ai passablement égaré mon intérêt... Car le livre raconte également l'éducation sentimentale de la jeune fille. A seize ans, elle rencontre Katz, le Roi de l'Hypnose. Elle comptera les jours qui la séparent de sa majorité pour le rejoindre en tournée et devenir son assistante. Mais aussi, il y a Léo, le prof de gymnastique. Troublant, troublé, ce dernier aussi est sous le coup de l'hypnose face au charme dévastateur de la jeune fille. C'est impondérable, faut-il le croire ? J'ai failli pousser des cris d'exaspération tellement l'histoire exagérait. Je suis donc déçue et j'ai fini la lecture carrément en diagonale. C'est vrai, cependant, qu'il y a beaucoup d'humour et de second degré dans l'ensemble, mais cela n'empêche... Trop décalé, finalement décevant.

lu en février 2006

2 février 2007

Quinze jours en juillet - Nicolle Rosen

quinze_jours_en_juilletClaire est la nouvelle petite amie de Marc.
Marc était marié à Blanche, qu'il a quitté pour Irène, l'ancienne femme de Clément, son meilleur ami, qui est devenu le compagnon de Blanche depuis quinze ans.
Marc et Blanche ont eu une fille, Mélanie, aujourd'hui âgée de 20 ans. Elle vient pour la première fois passer quinze jours de vacances en juillet à la Bastide, le point d'ancrage de Blanche, Clément et Marc.
Claire doit faire sa place, elle est scrutée par cette bande d'universitaires aux hautes idées sur la culture et l'intelligence, un peu en froid avec les préceptes bourgeois, etc.
L'observation des uns et des autres est pointue, attentive, couve des ressentiments, des non-dits. De là à penser que ce clan joue une mascarade, on n'en est pas loin !

"Quinze jours en juillet" passe au peigne fin les rapports tendus et complexes d'hommes et de femmes qui reproduisent depuis des années un mimétisme déconcertant, exigeant et menteur. Au centre de ce noyau, il y a le vrai-faux couple de Blanche et Marc. Ils se sont aimés, quittés mais ont continué d'être ensemble, introduisant quelques neutrons pour consolider cette osmose.
Cependant, le principe de Nicolle Rosen en donnant la parole aux trois femmes, Claire, Blanche et Mélanie, sur chaque chapitre et au fil des jours, permet de percer la façade des faux-semblants. Les sentiments sont mis à jour, annonçant un orage, on le souhaite. Il y a autour du personnage de Marc, un pastiche de roi soleil, des émulations émergentes, un avis de tempête qui peut tout bouleverser.
Il n'est honnêtement pas facile de s'attacher à cette bande, pourtant un fil invisible s'est embobiné autour du lecteur, le ligotant pour connaître la fin de l'histoire. On souhaite une issue radicale, on la veut de toutes nos forces. Pourtant il est difficile de détester les acteurs de cette mise en scène. On se surprend même à ressentir une amitié pour l'un ou l'autre. Les femmes ont un beau rôle, encore une fois, contre la fatuité masculine. Ce n'est pas un hasard si Nicolle Rosen a décidé de raconter une histoire par leurs regards.
"Quinze jours en juillet" devient ainsi un roman fascinant, un peu dérangeant, qui convie à pester, rager, rouspéter. Et pourtant l'attachement invisible à cette clique rend cette lecture feutrée et embarrassante d'attachement.

JC Lattès

1 février 2007

CASABLANCA figure parmi ces incontournables que

CASABLANCA figure parmi ces incontournables que tout être humain se doit d'avoir vu au moins une fois dans sa courte existence ! Qu'on nous ressasse la scène mythique du couple Humphrey Bogart & Ingrid Bergman se séparant dans un aéroport, le brouillard aidant pour effacer les silhouettes et les larmes... Ce film recèle d'autres moments forts, d'autres scènes capitales et inoubliables ! Un couple immortel, dit-on.. Oui ! Quand Rick et Ilsa se rencontrent la première fois à Paris, ils vivent un amour fort et passionnel, mais les Allemands sont aux portes de la ville, Rick doit partir pour Marseille, Ilsa à ses côtés, mais la belle se défile à la dernière minute, ne lui laissant qu'une petite lettre d'excuse pour séparation. Tous deux vont se retrouver à Casablanca, en 41. Lui est désormais propriétaire du Rick's Café Américain, où l'on vient brûler sa fortune, boire du champagne et écouter jouer Sam au piano. Elle arrive avec son mari, Victor Lazlo (Paul Henreid), un échappé d'un camp de concentration, recherché par les Allemands, & grand chef de la résistance internationale. Rick seul peut les aider à quitter la ville pour Lisbonne, mais son amertume ronge son coeur, le rend cynique et blessé. Ilsa tentera de corrompre cet homme brisé, devenu peu scrupuleux en affaires. Mais le passé encore trop présent ne peut laisser insensible les deux amants.
Un film en noir & blanc, retravaillé par les studios pour une qualité d'images soit-disante meilleure. CASABLANCA est difficilement résumable en quelques lignes, il y a dans le film plusieurs liens qui se nouent, serrent l'intrigue et rendent l'atmosphère de plus en plus palpitante. Le sursaut d'idéalisme de tous les réfugiés qui entonnent "La Marseille" au nez des soldats allemands reflète la volonté hollywoodienne de polir l'acte de résistance contre la barbarie dans cette Amérique de 1943. Sentimental ou pas, Bogart à lui seul attire tous les feux de la rampe. Mais comme est belle, élégante & raffinée Ingrid Bergman ! Vous vous surprendrez à murmurer "You must remember this", la ritournelle du film ...
Un film aux 8 Oscars !

vu en février 2005

1 février 2007

La voix - Arnaldur Indridason

la_voixDans un grand hôtel de Reykjavik, le corps du Père Noël a été retrouvé mort poignardé. Cet homme était en fait le portier et portait accessoirement le costume rouge pour le goûter d'enfants organisé par le directeur. Il logeait depuis des années dans un cagibi dans les sous-sols de l'établissement, ne faisait pas de vagues et pourtant son sort semble ne préoccuper personne. Voilà une chose qui intrigue le commissaire Erlendur, s'installant au coeur de l'hôtel pour mieux enquêter, fuyant également l'esprit des fêtes qui galope autour de lui.
Erlendur cherche, questionne, s'interroge. Il découvre que le mort n'était pas celui qu'on pensait, qu'il était une vénération dans sa jeunesse, et que son passé peut donc figurer parmi l'élément clef de son homicide.
Comme toujours, les fouilles d'un autre temps permettent d'alimenter l'intrigue présente. On croise, cette fois, les ombres des sévices entre un père et un fils, un harcèlement moral et une récente enquête sur laquelle travaillent ses collègues et qui fait étrangement écho à ce meurtre inquiétant.
Arnaldur Indridason a été révélé grâce au succès époustouflant de "La femme en vert" et il confirme avec "La voix" son incroyable potentiel à mener son lecteur dans des chemins troubles, boueux et glauques. Sa maîtrise de la trame policière est impressionnante, jamais ennuyeuse car les rebondissements surgissent très facilement. L'intérêt est maintenu du début à la fin. A cela, s'ajoute le charisme des personnages, Erlendur et ses inspecteurs, plus les silhouettes d'Eva Lind, qui tente de surmonter le trauma de la perte de son bébé, et du frère d'Erlendur (un drame dans l'enfance qui continue de hanter le commissaire). C'est en bref un roman noir et policier très haletant, où l'ambiance oppressante côtoie l'opacité des âmes humaines. En étant à la fois sinistre et émouvant, ce genre de roman vous aggrippe pour ne plus vous lâcher avant la dernière page.

Métailié

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