09/02/08

(Trop sympa, la fille !)

CathuluAmanda, et Nath sont de vilaines filles avec leurs piqûres de tag ... Il est temps de sortir de son terrier, et donc de :

Mentionner six choses sans importance sur soi

Tadam !!!!!!

  1. on dit (ou pense) de moi que je ne vis que dans les livres, ce qui est faux ; en fait, je suis une malade de musique et il ne se passe pas un instant dans mon quotidien où un disque roule sur la platine, où le son de la radio murmure, bref ceci du lever du jour jusqu'à mon sommeil ! la musique remplit ma vie, comme quoi les apparences sont trompeuses ! ...

  2. je dors très peu, me couche très, très tard, mais j'avoue caler le matin pour me sortir du lit, je déteste le réveil forcé, mais j'apprécie de pouvoir profiter d'une journée dès potron-minet, j'ai aussi la fâcheuse manie de faire une sieste dans l'après-midi, je déteste ça, mais ce sont des habitudes héritées du lycée, je n'arrive pas à m'en défaire et c'est malgré moi si je m'écroule ! ...

  3. je n'aime pas du tout manger, j'ai déjà eu un speech à ce sujet, mais manger m'ennuie, j'apprécie les bonnes choses qui changent de l'ordinaire et j'aime aussi les petits plats simples, je n'aime pas cuisiner non plus mais je ne pratique pas le surgelé, ma religion me l'interdit ! ... 

  4. j'adore les friandises, mais alors je craque complètement et peut manger des paquets complets de haribo sans honte, après c'est sûr j'ai super mal au coeur et je crains pour mes dents, sachant que je déteste le dentiste, mais mes scrupules ne pèsent pas lourds dans la balance (et je recommence dès le lendemain !) ... 

  5. je suis affreusement indépendante, égoïste, orgueilleuse, lunatique et rancunière, on peut se méprendre sur mon tempérament mais en fait je suis un amour de fille (tiens, j'ai oublié de préciser que j'étais un peu prétentieuse ? !) ... Y'a pas plus loyale et fidèle en amitié que moi, quand je donne ma confiance c'est sacré, me trahir c'est subir ma colère et passer le reste de ses jours au fin fond des plaines de sibérie ... 

  6. je suis officiellement fâchée avec ma belle-famille depuis cinq mois, je m'en porte très bien malgré la pression, j'estime être dans mon droit, je me protège, en plus de ma petite fille, et fidèle à moi-même j'ai choisi d'aller de l'avant, de tourner la page, j'ai déjà dit que je ne pardonnais pas ... (c'est pour bien enfoncer le clou si d'aventure, ou par inconscience, l'un d'eux passait par ici !)   

Voilà donc 6 choses sans importance ! A qui le tour ???

Qui veut le bébé ? ! Des volontaires, ou j'en désigne 6 parmi vous !

I_WANT_YOU

Posté par clarabel76 à 20:45:00 - Commentaires [14] - Permalien [#]


Les petites feuilles de février ! En poche ! #13

Plusieurs choses attirent mon attention parmi les nouvelles sorties de ce mois de février, notamment chez 10-18 et ses célèbres séries des Grands Détectives (au programme : du nouveau avec Claude Izner, Lee Jackson et Alexander Mc Call Smith). A noter aussi Train de nuit pour Lisbonne de Pascal Mercier (roman fort apprécié parmi les lecteurs) ; Garder la flamme de Jeanette Winterson (qui vient de m'enchanter avec son premier roman pour jeunes lecteurs L'Horloge du temps) et Le mystère de la chambre obscure de Guillaume Prévost (encore un auteur qui m'enthousiasme par le biais d'une série pour la jeunesse Le livre du temps !).

Et voici parmi les nouveautés à paraître, celles que j'ai personnellement déjà lues :

en_ce_bas_mondeA découvrir, si ce n'est déjà fait : Victoria Lancelotta, nouvelliste américaine, auteur d'un premier roman "Loin" qui a su me conquérir, à travers son récit noir, amer et désabusé. Mais d'abord, V. Lancelotta avait créé la nouveauté avec son recueil de treize nouvelles - encore des histoires de femmes, d'adolescentes, ou des deux à la fois. Elles contiennent les mémoires, les soucis, les confessions des unes et des autres. Pas facile de grandir, pas facile d'aimer non plus. Souvent, durant l'adolescence, les premières expériences (sexuelles, pour la plupart) sont douloureuses et compliquées. Plus tard, elles deviennent tout aussi exigeantes et intransigeantes, laissant souvent leurs protagonistes à la dérive, seules, moroses et nostalgiques.
Dans ce bouillon, j'ai beaucoup aimé : "Dans l'ombre", "Les bars" (ou les prémices du fameux roman Loin), "La fête paroissiale", "L'arôme des épices", "Les maisons", "Une chic fille", "Autres rivages, autres flots" et "En ce bas monde" - autant dire, la quasi totalité ! D'ailleurs, en grande majorité, il s'agit de monologues qui nous donnent ce vrai sentiment de saisir les sentiments et l'aura des personnages. Cela donne un ton doux-amer, un tantinet narquois. J'apprécie beaucoup ! (10-18 / 7.30 €)

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corpus_christineUn homme séquestré par son épouse à la peau douce, mais devenue obèse, tandis qu'elle affame le mari incapable de se tenir debout..., vous n'y croyez pas ? Pourtant c'est l'idée foncièrement sadique qu'a imaginée Max Monnehay pour son 1er roman "Corpus Christine", fatalement inspiré d'une autre redoutable Kathy Bates, interprète d'Annie Wilkes, héroïne de Misery de Stephen King.
J'étais curieuse de lire ce livre, les critiques ne tarissaient pas d'éloges à son sujet lors de sa sortie en 2006, et c'est vrai que l'intrigue semblait attirante et effrayante à la fois. Bah, j'aurais préféré continuer sur cette lancée, vanter son mérite et ses promesses, mais non.
J'avoue m'être ennuyée, ne pas avoir accroché, avoir ressenti une fascination glaciale, c'est vrai, mais pas suffisante pour adhérer jusqu'au bout. Ou juste pour le souci de connaître la fin de ce calvaire.
L'auteur cultive un certain humour (noir, implacable et irréductible) doublé d'un cynisme en béton ("la calamité du siècle", comme l'écrit le personnage). Il y a un sincère détachement chez elle, un besoin de mettre le feu aux poudres et se frotter les mains devant le carnage. Un peu comme Amélie Nothomb, il faut l'admettre. Or, je ne suis pas non plus "fan" de cette dernière... Moralité : Ce genre d'univers ne me convient définitivement pas ! Désolée.  Prix du premier roman 2006, tout de même. (Le livre de poche / 5 €)

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perlaFrédéric Brun est un fils qui a perdu sa mère, Perla, rescapée du camp d'Auschwitz, déportée en juillet 44. Elle est rentrée au pays, dévorée et marquée à jamais, pourtant elle a tenu son secret enfermé au plus profond de ses entrailles.
De ses mois de déportation, Perla n'en a jamais parlé. A son fils unique qui n'a pas su poser les bonnes questions à temps, elle a tenu ce visage ravagé par les souvenirs, la douleur et le sourire qu'on s'efforce de donner. Mais l'illusion était bel et bien morte.
Frédéric Brun se sent seul, triste et malheureux. En commençant ce récit, c'est pour lui "un livre de pensées". Ce n'est rien d'autre que ça : un constat frustrant de n'avoir rien su du passé de sa mère, une recherche désespérée à puiser ses sources dans tous les livres qui traitent de la Shoah, un espoir de voir grandir son fils Julien pour lui offrir le choix de vivre sa vie sans se retourner, et c'est l'amertume d'être face à deux Allemagne, "celle des camps et des barbelés contraste avec celle des plaines embrumées, des couchers de soleil orangés, des poètes idéalistes, Novalis, Hölderlin, qui ont attrapé l'âme du monde. Pourquoi suis-je si fasciné par ce pays écartelé entre le lied et la voix sèche, le raffinement et la barbarie ? Je m'étonne de vouloir trouver en lui ma littérature préférée et les traces d'un passé qui ont brisé Perla."
Ce texte est bouleversant, totalement sobre et écrit avec une sensibilité déchirante. Il y a malgré tout une lueur d'espoir derrière "ces pages de larmes", car "Une mère, en fait, cela ne meurt jamais". J'ai été profondément émue par ce livre, pas au point de verser des larmes, c'est un bel hommage d'un fils à la figure maternelle, un devoir de mémoire qui n'a pas su être accompli en remplissant tous les trous, mais c'est justement cette humilité qui rend "Perla" éloquent et essentiel. Lisez ce livre !   (Le livre de poche / 4.50 €)

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joueuse_d_echecsUn jeu peut-il faire basculer la vie d’une femme ? Difficile de le croire.
Dans l’île de Naxos, les joueurs de trictrac sont légion, mais jamais aucune femme n’a approché les pions noirs et blancs. Quant à ceux d’un échiquier, n’y pensez même pas ! Cependant, pour Eleni, prise dans une vie sans aspérités et sans folie, le plus vieux jeu du monde sera le début d’une aventure qui la mènera jusqu’à l’émancipation.
Fort apprécié par les lecteurs, ce roman n'a toutefois pas su m'emballer outre-mesure. Je suis complètement restée en retrait, trouvant le début assez lent et truffé de passages plutôt longs, pour seulement 150 pages de lecture ! Et pour une non-passionnée de jeu d'échecs comme moi, ce livre n'a pas su m'éclairer davantage. Toutefois le portrait de cette femme est subtil, tour à tour comique et grinçant. Il faut aussi ajouter que l'auteur a écrit son texte en français, alors que Bertina Reichs est native d'Allemagne. Et je suis toujours admirative devant ces déclamations d'amour pour notre langue française ! (Le livre de poche, 5 €)

Sont inscrits aussi sur mes tablettes :

ainsi_revent_les_femmes  comment_se_dire_adieu  comment_va_la_douleur  neiges_bleues

Posté par clarabel76 à 08:00:00 - - Commentaires [16] - Permalien [#]