Good news !
Ceux et celles qui suivent mes pérégrinations dans l'univers des livres en tout genre connaissent ma récente addiction pour une série de manga, et n'ont pas douté que j'ai failli tomber en syncope tout récemment, et pourquoi ? Simplement parce que le tome 5 d'Emma vient enfin de paraître !
Pfiou ! J'étais donc restée sur la note du quatrième volume en étant un peu à cran ! Les lecteurs de cette série ont compris pourquoi, le livre se finissait à un moment particulièrement prenant ! Il fallait connaître la suite, au plus vite ! Quelle surprise ne me réserve donc pas ce numéro 5 ? ! C'est un voyage vers le passé qu'il nous offre, un retour vers la source d'autres amours, d'autres histoires difficiles. C'est une possibilité pour nous, lecteurs, de mieux comprendre le poids de la famille, de la respectabilité, du rang social et du regard extérieur.
L'intrigue est délicieuse ! Nos deux amoureux ont donc fini par se retrouver, mais cela ne signifie pas pour autant que les barricades soient enlevées. William est fiancé à une autre, Emma n'est qu'une soubrette... et pourtant, le garçon va affronter ses pairs pour vivre à fond sa passion folle. C'est du moins ce qu'il paraît sur le papier, car en réalité les choses n'en finissent pas de se compliquer !
J'ai poursuivi sur ma lancée en lisant le tome 6 en anglais (comment voulez-vous résister ?!) et j'en suis sortie complètement groggy et bouche bée. Je ne dévoile pas ce que le sort réserve à cette chère Emma, mais il ne faudrait pas me faire poireauter trop longtemps !!! J'ai, de plus, le sentiment que l'histoire finit trop tôt ici, je sais bien qu'il faut ménager le suspense, mais bon ...
Que nous réserve la fin de cette série ? Entre tragédie ou histoire nunuche qui s'assume, la suite d'Emma promet de belles perspectives ! Je m'en régale d'avance !!!
Enfer et damnation ! Jusqu'à présent, j'avais lu les 6 premiers volumes d'Honey & Clover avec délectation, y appréciant infiniment le mélange d'humour et de dérision, l'abus du ridicule (qui ne tue pas) et du grotesque. J'avais un grand attachement pour tous les personnages, me passionnais pour leurs petites vies et leurs histoires de coeur. Et puis paf ! je viens de lire le tome 7 et j'avoue avoir été un peu ennuyée ! ...
Quel drame ! Ce livre s'attarde beaucoup sur Takemoto qui est parti faire le tour du Japon à vélo. Il vit de petits boulots, de rencontres itinérantes. Le garçon se cherche, on se souvient de son ras-le-bol général, et puis voilà ... Du côté de la bande, Yamada rencontre enfin Rika, LE grand amour de Mayama. La jeune fille est troublée, mais accepte pourtant la proposition de collaborer avec sa meilleure ennemie.
J'ai trouvé cet épisode creux, un peu bateau. Rien de transcendant, quoi. Mais où est passé le flot d'émotions, de délires et d'inattendus qui survenaient dans le début ? ! Bien sûr, c'est toujours (un petit peu) drôle, mais un rien pêche pour retrouver ma totale exaltation ! ... Encore 3 tomes, pourtant, et je veux connaître la suite !
Le nouveau Kiriko Nananan est disponible ! Il affiche sa couverture très tendance, en jaune & noir, pour un contenu qui donne ceci :
Homme ou femme, personne, dans son existence, n’échappe à ce moment où fatalement, l’amour fait mal... Il suffit de l’odeur d’un parfum pour faire resurgir le souvenir d’un ancien amant, volage et magnifique. Il suffit de croiser l’homme qu’on a tant aimé autrefois, pour retrouver ses sentiments d’antan. Il suffit encore de songer à ce corps que l’on donne en pâture contre de l’argent, pour se dégoûter soi-même. Et il suffit parfois de la promesse d’un amour éternel, pour que notre petit monde vacille...
En vingt-trois courts récits, Kiriko Nananan explore les sentiments amoureux dans toute la splendeur de leur cruauté. Sa sensibilité exacerbée, portée par son trait lisse et net, fait une fois de plus merveille. Cette oeuvre fort d'une beauté limpide nous rappelle que vient un jour où chacun blesse ou se trouve blessé. Ainsi va l'amour...
Je déconseille ce livre à tous les déprimés, les prudes, les romantiques, les idéalistes et autres utopistes. Le début du recueil est absolument déroutant, une réalité brusque et amère sur les déceptions amoureuses, ou sur ce qu'est l'amour tout court, à travers ses revers et ses petites choses communes. Un peu laid, sur le coup.
La plongée est glaciale et paralysante. Pourtant on parvient à rester à la surface et à reprendre pied. J'ai surtout compris que lire l'ensemble offrait un impact plus fort qu'une succession d'histoires très courtes légèrement dissuasives... Bien sûr, on en sort tout de même avec le coeur lourd et les espoirs éreintés. Si la mélancolie et l'amertume ne vous rebutent pas, courez-y sans attendre ! Le trait est fin, gracieux, minimaliste. A l'image du propos de chaque histoire. Tout est lisse et intériorisé. Cela vaut à l'auteur d'être sa signature, d'où l'expression sensibilité à fleur de peau qui acquiert ici tout son sens !
J'aurais voulu avoir des histoires intéressantes à raconter.
Comme dans les téléfilms, tu vois.
Mais c'est justement parce ce qui s'y passe
n'arrive jamais dans la réalité que j'ai rien à raconter.
Dans la vie, il ne se passe jamais rien,
ou alors à une si petite échelle
que c'est sans intérêt.
Pourtant je continue à attendre.
J'espère toujours que des choses bien vont arriver.
Aujourd'hui c'est un album en anglais que notre Miss présente, totally in english indeed ! ...
The Library de Sarah Stewart est une petite merveille à se procurer, même si vous n'y comprenez goutte à la langue de Shakespeare ! C'est un livre qui parle de livres, plus particulièrement d'une femme passionnée par la lecture dès son plus jeune âge. Petite fille, Elizabeth Brown boudait les poupées. Jeune demoiselle, elle rechignait à sortir avec des prétendants. Son seul hobby est de se plonger dans un livre, de bouquiner des heures durant, et même la nuit grâce à la fidèle lampe torche, ou le jour en passant l'aspirateur !
En grandissant, sa passion ne la quitte pas : elle envahit sa maison ! Et puis vint le jour où ...
« When volumes climbed the parlor walls And blocked the big front door, She had to face the awful fact She could not have one more. »
Alors notre lectrice compulsive décide de faire un don à la ville de toute sa collection de livres pour ouvrir ... une Bibliothèque !
Simplicité et merveille font bon ménage à travers cet album qui se destine à tous les lecteurs de tout âge ! Nul doute que les illustrations de David Small auront raison de vos dernières résistances...
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