Une (irrésistible) envie de sucré - Meg Cabot
Ancienne star de la pop, Heather Wells est aujourd'hui directrice adjointe de Fisher Hall, une résidence universitaire new-yorkaise. C'est un nouveau départ pour elle, avec un salaire de misère, quelques kilos en trop et la nauséeuse nostalgie du passé (petit ami goujat, fortune lapidée, carrière ruinée). Elle a trouvé refuge auprès de Cooper Cartwright, le frère de son ex, qui a hérité d'un immeuble par un grand-père excentrique. Elle occupe le deuxième étage du bâtiment rose sans payer de loyer, en échange elle s'occupe de sa comptabilité. Cooper est détective privé. Heather a un gros béguin pour lui, il est sexy, intelligent, gentil et attentionné, fâché avec sa famille, bref il est totalement différent de Jordan (son ex). Mais Cooper ne semble préférer que les grandes bringues brillantes qui font sentir au taille 46 de Heather une cruelle différence ! Qu'importe, la jeune femme de 28 ans est bien décidée à s'investir dans son job et de venir à bout de sa période d'essai de six mois à Fisher Hall. Or, c'est le drame : deux filles sont retrouvées mortes, à quelques jours d'intervalle. Heather refuse l'hypothèse de l'accident ou de la coincidence malheureuse, elle est persuadée d'avoir affaire à un tueur en série ! Paniquée, elle demande l'assistance de Cooper, essuie les rebuffades de la police et s'improvise détective en herbe pour démasquer le coupable. Sauf qu'à ce jeu-là, Heather Wells n'est pas la plus futée ni la plus perspicace des fins limiers !
C'est drôle, léger, appétissant et savoureux. C'est une lecture facile, idéale pour la détente. Aux USA, cette série est publiée en section adulte car elle se destine bien évidemment à tous, pas seulement à la jeunesse.
Quelques perles, au passage, du genre : "Comment fantasmer sur quelqu'un une fois qu'on l'a vu en robe de chambre ?" ... Oui, moi ça me fait rire ! :o)
Traduit de l'anglais (américain) par Florence Schneider - Titre vo : Size 12 is not fat
Editions Albin Michel, 2007. Coll. Wiz - 427 pages.
Extrait : "Enlacer Rachel, c'est un peu comme enlacer un bâton. Elle est si maigre. Elle me fait un peu pitié. Qui voudrait enlacer un bâton ? Soit, je sais qu'il y a quantité de gars qui courent après les mannequins. Mais... enfin... quel homme normalement constitué voudrait étreindre - ou être étreint par - un sac d'os saillants ? Si encore elle était naturellement mince. Seulement voilà... je sais que Rachel se prive de tout, parce qu'elle a envie d'être comme ça. ça me paraît tordu."