La valise de Vera - Florence Morgensztern
Eté 2005, automne 1995, automne 1932... La machine à remonter le temps est en marche, entraînant dans son tourbillon trois générations de femmes. Il y a Vera, qui a quitté son mari et a trouvé une quiétude dans son quartier qui lui rappelle un Paris d'autrefois. Un jour, la concierge lui confie une valise déposée par une américaine et qui lui a été adressée par un fantôme du passé. Quand elle va l'ouvrir, Vera gardera son sourire et va préparer avec minutie ses petits cachets, son film de trois heures et s'endormir sur le fauteuil.
Sa fille France, qui a choisi de rajouter un S pour se démarquer... donc, Frances et son père André ne comprennent pas le geste de Vera. Pourquoi un suicide ? Il n'y a pas de lettre, pas d'explication. Juste une valise. Mais que contient-elle, pardi ?! A son tour, Frances va éplucher les secrets de cette valise et comprendre ce qu'elle cache. Elle rencontre de cette façon Anna, sa grand-mère, une jeune femme amoureuse d'un joueur de jazz, elle est juive, exubérante et vit en Pologne. Nous sommes dans les années 30, le ghetto de Lublin commence à dresser son contour menaçant, dans l'ombre de la folie meurtrière. Anna va lutter et choisir de rejoindre l'Amérique...
Je suis bien embêtée car j'ai un peu loupé le coche avec ce livre. Son histoire avait tout pour me plaire, mais je suis restée en marge. Tantôt séduite, tantôt ennuyée. La partie centrale, celle avec Frances, est la plus faible à mes yeux. Je n'ai pas trouvé cette jeune femme sympathique, même Vera m'est apparue trop étrange et compliquée. En gros, je n'ai pas eu le déclic pour les personnages et cela a été très compliqué pour m'attacher à leurs parcours. L'histoire d'Anna est, par comparaison, plus captivante et fascinante.
La note de l'éditeur : À travers le parcours de ces trois femmes et de leur entourage, se dessinent des destinées marquées par la grande Histoire, et aussi par tout ce qui fait d'une existence un nuancier de couleurs plus ou moins vives, plus ou moins sombres, mais toujours intenses.
Le Passage éditions, avril 2008 - 270 pages - 17€
(chien de divan ?)
Léopold est un chien à l'imagination débordante : sauver le monde, jouer dans un western, faire le beau dans un concours, traquer les vilains nourrissent ses nombreux fantasmes. Or, en réalité, Léopold a pour maître un dessinateur de BD qui ne sort jamais de chez lui et passe son temps le nez plongé dans ses planches à dessin.
Mais le jeudi est un jour extraordinaire qui signe la visite hebdomadaire de Léopold et son maître chez la maman de celui-ci, avec un petit passage au centre commercial pour acheter le précieux magnet qui complètera la collection de madame mère. Sauf que ce jour-là, rien se passe comme d'habitude... Léopold se retrouve seul, oublié par son maître ? et horriblement livré à lui-même ! Que peut-il lui arriver, sinon être conduit à la fourrière où un individu viendra le chercher pour l'installer dans un nouveau foyer ? Et alors, qu'est-ce qui lui pend au nez ? Une vie trop vibrante, trop suspecte, trop chiche, trop coquette, trop interdite, trop éloignée de son petit confort familier ... aïe !
On revient au fidèle adage : mieux vaut se contenter de ce que l'on a, car c'est déjà pas si mal !!!
Vraiment, très drôle ! Un livre qui a du chien, et nous, on adore ça !
(Merci Laure !)
Léopold, chien de divan - Davide Cali & Camille Jourdy
Sarbacane, 2008