Typhon manga #1
(le titre est un clin d'oeil à Ori !) ;o)
le billet d'aujourd'hui soulagera tous ceux pour qui le manga ne passera jamais par eux (bienheureux lecteurs !) parce que moi je suis toujours accro !!! voici d'abord un peu de musique, cela adoucit les moeurs !
Ma petite maîtresse, tome 3
L'histoire est creuse, c'est à la base une liaison amoureuse entre une jeune fille un peu cruche et son chef de travail, qui était son ancien domestique. Dans ce tome, Dômoto apparaît franchement pervers et obsédé. Il ne pense qu'à une chose : conclure avec la demoiselle (et faire admirer son slip de compétition !). ^__^
Un grand moment d'érotisme s'inscrit au coeur de ce tome, je dis ça mais je ne dis rien...
Il faut d'abord passer par quelques passages débiles, mais vraiment drôles, parfois bizarres, comme le chapitre avec le suppo, là j'avoue que c'était implicite, je ne sais pas s'il faut en rire ou faire la grimace.
La série vole au ras des pâquerettes, pour l'émotion on repassera car l'ensemble se veut avant tout amusant.
Je me méfie de la fin de ce tome 3, qui introduit un nouveau personnage important, jusqu'à maintenant les coups de théâtre ont généralement fait flop.
Mais j'attends la suite, j'aime bien les couvertures !
Soleil Production, 6,95€
Le sablier, tomes 6 & 7
Je suis à moitié surprise par l'issue du tome 6, et à vrai dire j'ai l'impression qu'il ne se passe plus grand-chose, que nous sommes plutôt en mode de transition.
An et Daigo se sont séparés, la jeune fille a accepté de sortir avec Fuji, mais est-elle prête à faire de son ancien petit ami un souvenir ? Apparemment, non.
C'est compliqué, et puis finalement inéluctable. La tonalité de cette histoire est toujours triste et nostalgique, c'est poignant.
«On ne peut pas rester ensemble parce qu'on s'aime... Si on reste ensemble, on sera malheureux...»
Dans le tome 7, il y a un peu plus d'action, tant mieux. Car l'histoire piétine, nous sommes maintenant revenus à l'instant d'intro du tome 1. Rappelez-vous... An fouille ses armoires, un coffret tombe et elle retrouve son sablier. Le temps a donc passé, dans l'intervalle An a revu Daigo et Fuji, et fait le point. Elle a pris conscience que son bonheur est entre d'autres mains.
On sait aussi que la jeune femme va bientôt se marier, mais avec qui ? Est-ce possible que toute l'histoire racontée en six tomes ne vaut plus tripette ?
Je n'en dis pas plus, juste qu'il y a des passages rageants, des moments frustrants... comme la fin. C'est toujours le brouillard, il n'y a aucun indice ou c'est maigre. Et puis, par expérience, je sais qu'il ne faut pas compter dessus pour se faire un film, à moins d'aller au-devant de grandes déconvenues !
Et quelqu'un manque beaucoup dans cette histoire !
Kana, 6,25€
Koko Debut, tomes 3 & 4
Entre Haruna et Yo, la complicité fait place aux vrais sentiments. La jeune fille s'est aperçue qu'elle était tombée amoureuse de lui, en dépit de la clause du "contrat" qui stipulait que c'était strictement interdit. Car son "coach" a barricadé son coeur, après un gros chagrin, et en a soupé des filles avec leurs histoires compliquées.
Il ne s'attendait pas à ce que Haruna perde les pédales à vouloir cacher ses sentiments, et lorsqu'elle craque, la réaction du garçon est étonnante.
En effet, l'idylle naissante vaut son pesant de cacahuètes! Il y a d'excellentes scènes, très drôles, dans lesquelles on retrouve une Haruna godiche et nounouille. Ses seuls repères pour avoir l'air d'une fille sont ses lectures de manga à l'eau de rose ! Mais son naturel est craquant, et c'est ce qui rend cette série attachante car l'héroïne est atypique. Et en quelque sorte son personnage se moque du genre shojo et des clichés à la guimauve.
Excellent pour rire un bon coup !
Cela fait plusieurs fois que je remarque que les débuts sont un peu poussifs dans chaque tome, puis ça s'installe et ça met à l'aise le lecteur. L'histoire ici est un peu nulle, Noël approche et Haruna s'est engagée à l'organiser toute seule, comme une grande. Elle veut épater Yo, lui offrir des souvenirs inoubliables. Comme à son habitude, la demoiselle s'éparpille, elle est excessive, mais c'est son tempérament. Quelques bonnes scènes rigolotes sont à prévoir.
Par contre, cela devient un peu puéril quand Haruna perd ses moyens, après son premier baiser échangé avec Yo. En cela, cette série me paraît davantage destinée à un lectorat adolescent. La relation amoureuse est chaste, elle montre chaque premier pas, toujours très soft, au risque de rendre l'ensemble un peu mou (à la longue ?), mais c'est surtout très drôle ! Et il en faut pour tous les goûts.
Dans ce tome 4, Yo m'est aussi apparu un peu trop transparent.
Panini Manga, 6,80€
Lovey Dovey, tome 3
C'est toujours le cafouillage dans les dessins, qui sont exagérément laids et grossiers. Mais c'est dans la pure tradition manga, celle qui veut que les personnages affichent des traits déformés, ou diaboliques, c'est à prendre à la légère.
L'histoire n'est pas sensationnelle non plus, dans ce lycée l'amour est interdit, Saika est déléguée pour veiller au respect de la règle, mais elle cache son jeu car elle est amoureuse de Shin, le garçon le plus arrogant et imbu de lui-même. Le couple se cache, joue au chat et à la souris. Il y a des éléments autour pour mettre en péril leur secret, c'est saugrenu, tantôt bêta, tantôt rigolo. A ne pas prendre au sérieux, mais c'est sympa.
Si l'esprit reste en surface infantile, le reste est tout de même chargé en sensualité. Donc, à ne pas mettre entre toutes les mains...
Soleil manga, 6,95€
Désir C Max, tome 4
Depuis 3 tomes, cette série n'en finissait plus d'être sordide et inutilement sulfureuse. Ce tome 4 allait donc trancher si j'allais ou non continuer à la lire. Finalement, oui ! C'est une bonne surprise, car enfin l'intrigue se recentre sur le secret familial. Une révélation mortifiante est mise à jour : Mio et Jinnai seraient soeur et frère !
Mio choisit de fuir, tandis que Prince Jinnai la poursuit de ses assiduités. Quand le clash arrive enfin, le couple se sépare pour de bon mais cela n'est pas facile.
Réfugiée chez Tomoe, le bon samaritain de son frère, Mio a retrouvé Hinata avec lequel les rapports ne sont pas très nets. Mais Tomoe prétend connaître sa véritable mère et la lui fait rencontrer. Dans le même temps, Mio recroise Jinnai avec qui elle était fâchée. Et comble de tout, une énième révélation fait sensation à la fin du volume !
Qu'on s'en tienne à une histoire de famille et de secret me convient tout à fait ! J'en avais ras-le-bol des liaisons malsaines, des abus sexuels et de l'absence d'affirmation de la jeune fille. Hélas, la frontière reste fragile et on tombe encore facilement dans le glauque. A surveiller.
Panini Manga, 6,80€
Sawako, tome 1
Sawako est victime d'une réputation assez vache qui la fait se sentir seule et misérable. Au lycée, on la traite comme une pestiférée, elle fait peur, avec son teint pâle, ses longs cheveux noirs. Elle rappelle les héroïnes des films d'horreur japonais ! Le garçon le plus populaire, Kazehaya, arrive à décomplexer tout le monde avec son sourire et sa gentillesse. Grâce à lui, la muraille autour de Sawako s'effrite et la jeune fille est émue de reconnaissance.
L'idée n'est pas mauvaise, mais trop lisse et pas assez creusée. On se pose trop de questions, y'a-t-il des prémices amoureux, que ressent Kazehaya pour Sawako, et inversement. Et puis l'histoire traîne un peu la patte, c'est lent. Autre souci, côté dialogues, c'est Hiroshima. On se perd facilement, ce n'est pas très clair.
Petite réserve, donc, pour ce début de série.
Kana, 4,50€
Living in a happy world, tome 1
Ce manga ne révolutionnera pas le genre, on y retrouve l'histoire d'amour impossible entre un prof et son élève. Mais leur première rencontre a eu lieu sur les pistes enneigées, Kanae était venue se réfugier pour soigner un coeur brisé et Eiji était son moniteur. Déjà ! Ils ignoraient qu'ils allaient se revoir au lycée, et que toute relation était inenvisageable. En plus, il règne une ambiance particulière dans l'école car un prof a déjà été viré et les rumeurs courent au sujet de Kanae, qui est la petite-fille de l'administrateur, et qui porterait donc la responsabilité de ce renvoi.
Kanae est une princesse, c'est vrai, mais elle semble bouleversée et perdue. Sa vulnérabilité ne laisse pas Eiji indifférent, et bien évidemment on voit très bien que tous deux ont du mal à contenir leurs sentiments.
C'est une série très courte, en deux tomes simplement, de quoi pousser la curiosité jusqu'au bout, car il faut reconnaître que ce shojo est sympathique, pas follement original, un peu trop sage, j'ai envie de dire, mais les dessins sont très beaux.
Soleil Manga, 6,95€
NB : Pour connaître les précédents tomes des séries présentées ci-dessus, veuillez vous reporter aux tags pour davantage d'infos ! ;o)