En poche ! #28
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J'avais lu le roman l'an dernier, en mai 2008. Le projet cinématographique était en cours, maintenant c'est chose faite, Julie et Julia de Julie Powell est devenu un film de Nora Ephron avec Meryl Streep et Amy Adams. Sortie cinéma français : le 16 septembre. Voici un lien avec plus d'informations et des tas de vidéos intéressantes. J'avais bien aimé le livre, ou son concept. C'était l'un des premiers « blogbooks » (un livre à partir d'un blog), et comme je ne connaissais pas du tout le fameux blog de Julie Powell ce fut une agréable découverte. Par contre, les amateurs de cuisine auront le coeur bien accroché car la dame s'est plongée dans un antique bouquin de recettes qui fait office de référence (?!?) aux USA, « L'art de la cuisine française » de Julia Child, mais ça fait peur car on y trouve essentiellement des plats lourds, riches en beurre ou cuisinés à partir des abats (sic). A considérer, donc, comme un pur divertissement !
en poche, Points / 7 €
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Christian Authier, vous ne connaissez pas encore ? Réparez cet oubli car ENFIN son premier roman, Enterrement de vie de garçon, est disponible en poche. C'est chez J'ai Lu, ça coûte la bagatelle de 4,20 € et c'est une très bonne plume à découvrir. Cf. mon avis publié sur mon vieux blog, ici.
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Longtemps annoncé en poche, sans cesse repoussé à une date ultérieure, voici donc le roman de Valérie Zenatti, En retard pour la guerre, ou Ultimatum car je découvre en même temps qu'un film a été adapté par Alain Tasma avec Gaspard Ulliel (hmmm) et Jasmine Trinca. Inconnu au bataillon. Dommage.
Pour le livre, ne passez pas à côté. C'est très, très bon. Amateurs de littérature pour la jeunesse, vous connaissez probablement les livres de Valérie Zenatti. Ce titre pour les grands (marre des classes et des catégories, pardi !) raconte l'histoire d'une étudiante française partie à Jerusalem. Nous sommes en 1991, la guerre n'est pas loin, mais la jeune fille n'est pas stressée. En fait, elle se cherche. Etudes, amours, moi profond... c'est son parcours qu'on suit, dans une ville prête à exploser. Climat chaud, inquiétant, aux trousses d'une demoiselle qui ne craint rien ni personne, si ce n'est l'ombre d'elle-même.
J'avais beaucoup aimé ! Voici mon lien.
en poche, Points / 6 €
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Encore un auteur que j'apprécie beaucoup, mais dont l'univers âpre et sans couleur a du mal à séduire de prime abord. Marie-Hélène Lafon est un auteur épatant, depuis son premier roman, Le soir du chien, je n'ai cessé de suivre ses livres, de les apprécier tous plus ou moins, voici un dernier exemple : Les derniers indiens. Ce n'est pas un roman facile, pas une ambiance guillerette, les personnages n'ont pas un charisme dévastateur et l'histoire pourra en déconcerter plus d'un... MAIS il s'agit tout de même de Marie-Hélène Lafon et ça veut tout dire (euh, pour moi !). Je me comprends. Ma lecture, ici.
en poche, Folio / 5 €
son nouveau roman, L'Annonce, est disponible, chez son éditeur buchet chastel.
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et d'autres romans encore, en cliquant sur les images vous obtiendrez un lien direct vers mes lectures, au sujet de : la première marche d'isabelle minière, mon journal intime de lisa azuelos, la femme de l'allemand de marie sizun, et mon coeur transparent de véronique ovaldé, le premier tome de la communauté du sud par charlaine harris (qui a inspiré la série sulfureuse true blood), this is not a love song de jean-philippe blondel, fleur de glace de kitty sewell :
... et d'autres sorties en format poche, à veiller, surveiller, fouiller, chasser, découvrir ! de belles heures de lecture s'offrent à nous !
Je ne suis pas une lumière ~ Ariel Kenig
Mouche de l'Ecole des Loisirs, 2009 - 60 pages - 8€
illustrations de Gabriel Gay
Mais c'est quoi, ce livre ? C'est ce que je me suis franchement demandée en tournant la dernière page, les nerfs à vif et le coeur au bord des lèvres. Argh, c'est horrible.
En fait, le début est un pur régal. On suit l'histoire d'Ariel qui est un garçon phosphorescent. La nuit, dans son lit, lorsque les lumières s'éteignent, son corps émet de la lumière. Ses parents sont au courant, mais ça ne les inquiète pas. De même, dans cette famille, il y a le chat Balthazar qui est capable de parler, mais seulement en présence des enfants. La Loi des Chats interdit de s'exprimer autrement que par les miaulements face aux adultes.
Oui, oui, c'est vous dire l'ambiance dans ce livre. Dé-so-pi-lan-te !
Bref, ce chat est une plaie ambulante car tous les soirs il vient gratter à la porte de la chambre du garçon pour se nicher au pied du lit et dormir le restant de la nuit avec Ariel. Ce dernier est épuisé d'être réveillé en plein sommeil, de plus il pense que Balthazar le fait exprès, c'est un trouillard qui craint le froid et le noir, du coup il s'imagine que ce n'est qu'un vilain opportuniste, juste bon à réclamer la chaleur de la couette. Point barre.
L'histoire, alors, est drôle. Ariel Kenig y met le ton, l'humour, l'originalité et la fantaisie. Le lecteur est tout acquis et a le sourire jusqu'aux oreilles.
Et c'est là qu'arrive le chapitre 12 page 55... Catastrophe. Je n'ai rien vu venir, je n'ai rien compris à ce truc, je suis dégoûtée et j'ai même eu honte de n'avoir rien dit à ma fille qui s'est sentie, également, l'humeur chagrine avec gros point d'interrogation au-dessus de sa tête. Désolée, la Miss, moi ne pas avoir tout compris non plus.
Qui connaît ? Qui en pense quoi ?
Ariel Kenig est également l'auteur de Camping Atlantic et New Wave (qui vient de sortir en poche).