La sauce était presque parfaite (80 recettes d'après Alfred Hitchcock)
par Anne Martinetti & François Rivière
Photographies : Philippe Asset
Editions Cahiers du Cinéma, 2008
(présentation de l'éditeur)
Alfred Hitchcock était le fils d'un épicier en gros de l'Est londonien, et lui-même un bon vivant amateur de bonne chère, ce dont témoignent autant les photographies de ce légendaire metteur en scène que le contenu de ses films. De ses premières œuvres anglaises aux grands chefs-d'œuvre de la période américaine : Marnie, Les Oiseaux, Complot de famille, Hitchcock n'a cessé de faire référence à la gastronomie. Le rituel même des repas est souvent associé à l'action du récit : ainsi le fameux dîner chez la romancière Sedbusk dans Soupçons, le repas de famille dans Jeune et innocent, le pique-nique face à la Principauté de Monaco dans La Main au collet, l'acharnement du policier de Frenzy sur une volaille trop cuite.
Les biographes du très gourmand Alfred ont relaté avec abondance son appétit pour la cuisine bourgeoise française comme pour les rituels anglais (les soles de Douvres, les " pies ", etc.) puis son assiduité aux bonnes tables de Hollywood : Chasen's et Romanoff notamment. Cet ouvrage mêle le récit, par François Rivière, de la vie et de l'œuvre d'Alfred Hitchcock du point de vue des nourritures terrestres, et les recettes retrouvées par Anne Martinetti au fil de scènes mémorables des films, recomposées pour réaliser soi-même les bons petits plats du maître du suspense. Il est organisé géographiquement de Londres à la Côte Ouest des Etats-Unis, en passant par New York, avec quelques voyages dans le monde. De gourmandes soirées Hitchcock entre amis en perspective !
C'est Lily qui m'avait donné envie de lire ce livre. J'ai donc profité de l'offre ^partenariat Livres Alapage^ pour me faire plaisir !
Parce que ce livre est un pur régal, LA bible pour tous les amateurs du grand Hitch. Ce sont des anecdotes, en plus de 80 recettes recopiées d'après la cinématographie du Maître, qu'on découvre, j'ai peine à trouver les mots tant cet ouvrage est excellent, il a su combler ma curiosité et ma gourmandise, j'avais les yeux qui roulaient partout, à chaque page, j'étais friande des détails, admirative des suggestions culinaires (parfois basiques !) et je ne perdais pas une miette des scènes reprises pour illustrer chaque recette, replaçant ainsi dans le contexte les spaghettis au Chutney (Le crime était presque parfait), la truite Chicago Express (La mort aux trousses), l'Hamburger à la cubaine (L'étau) ou la célèbre Pecan Pie (Pas de printemps pour Marnie).
La Sauce Etait Presque Parfaite signe le mariage réussi entre le cinéma et la gastronomie, grâce à Anne Martinetti et François Rivière.
Sur le site de l'éditeur, il est possible de consulter quelques pages.