La prime ~ Janet Evanovich
#1 de la série Stephanie Plum
Pocket, 1995 - 330 pages - 6,50€
traduit de l'anglais (USA) par Philippe Loubat-Delranc
Stephanie Plum, est-il encore besoin de la présenter ?
Bientôt trente ans, divorcée (sans aucune amertume), dîne encore chez ses parents, vit avec son hamster Rex et vend tous ses meubles depuis qu'elle a perdu son emploi et n'a plus un sou en poche. La situation devient urgente, il lui faut un nouveau boulot qui lui rapporte le plus d'argent possible et sans attendre. Un boulot qui respecte la loi, cela s'entend. Et qui n'implique pas de vendre son corps. Son cousin Vinnie lui offre une semaine d'essai pour être chasseuse de primes - sa mission : mettre la main sur Joe Morelli, un flic accusé de meurtre.
Joe Morelli, c'est aussi son béguin d'enfance. Son premier amour. Celui qu'elle a appris à aimer détester de tout son être. L'envoyer au trou s'annonce excitant, Stephanie s'en frotte les mains.
Or, dès la première rencontre, les retrouvailles ravivent les sentiments enfouis, les noms d'oiseaux volent, l'un et l'autre jurent de lui faire payer toutes ses fautes. Et Morelli s'enfuit.
La traque commence, entre-temps Stephanie fait la connaissance d'un boxeur macho, pas très rigolo et plutôt du genre grand méchant loup, la belle se trouve dans de beaux draps, et qui vient lui sauver la peau ? ... Morelli, oui toujours le même !
En fait, Stephanie et Joe jouent au chat et à la souris. On sent bien que la tension entre ces deux-là est aussi sexuelle, sensuelle, et j'en passe. N'en attendez pas davantage, nous n'en sommes qu'au premier livre de cette série !
C'est une parfaite comédie policière, dont l'intérêt premier - on le sait - n'est bien évidemment pas de savoir si Morelli est coupable et qui est le témoin manquant et pourquoi tous ceux qui parlent à Stephanie finissent par manger les pissenlits par la racine. Non, non. On devient accro à cette série, parce que Stephanie + Morelli (mon coup de coeur, pour l'instant) + Ranger = ambiance muy caliente !
Ranger, qui ? Un autre spécimen mâle, également chasseur de primes, qui intervient trop rarement dans ce premier livre pour rendre service à Stephanie Plum (la scène où elle est menottée sous la douche, hiiii !). On le voit peu, mais on devine son potentiel.
A suivre avec un sourire coquin sur les lèvres, en frappant des mains d'impatience.
« Difficile de croire à quel point ces coquilles Saint Jacques me faisaient envie. Plus qu'une bonne baise, plus qu'une nuit fraîche, plus que des sourcils. J'avais envie de prendre des vacances loin du monde des adultes. J'avais envie que ma maman me prenne dans ses bras, qu'elle me remplisse mon verre de lait, qu'elle m'épargne toutes les obligations du quotidien. J'avais envie de passer quelques heures dans une maison pleine d'affreuses chaises rembourrées et d'oppressantes odeurs de cuisine. »
-) l'avis de fashion, qui est la première instigatrice de cet engouement blogosphérique ! ;o)