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Chez Clarabel
20 octobre 2011

J'ai un ours

Un tout petit enfant, pas plus haut que trois pommes, a pour meilleur ami un grand ours brun à la douce fourrure. L’ours lui raconte tout sur sa terre : les petits-déjeuners frais et sucrés, les longues baignades, les siestes et surtout les espaces infinis... Mais il ne peut pas retourner là-bas. Et c’est pourquoi le petit enfant vient le voir au zoo. Il est derrière les barreaux alors l’enfant va trouver pour lui le plus beau des cadeaux.

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Voilà un très bel album crayonné noir et blanc pour illustrer l'ours, en contraste avec les tons pastel représentant l'enfant. C'est du plus bel effet ! L'histoire est une réflexion sur la liberté (en appuyant bien sur ceux qui en sont privés). C'est un travail remarquable, parce qu'il est simple mais efficace.

J'ai un ours, par Mariana Ruiz Johnson (Gallimard jeunesse, coll. Giboulées, 2011)

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20 octobre 2011

Une ou deux bêtises

ôde à la gourmandise,

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Une histoire mettant en scène quoi ? ... Des oursons en guimauve et chocolat. Ouiiii, bingo ! Avec la participation exceptionnelle d'une chouquette, d'une sardine, de la chantilly... et de la pâte à modeler.
Pour slurper de plaisir. 

Une ou deux bêtises, par Isabelle Gil (Ecole des Loisirs, coll. Loulou, 28 pages cartonnées)
dans le même goût, salivez sur Oursons !

L'occasion de redécouvrir les Couleurs à sensationIMG_5600

de la collection Yapasphoto du Rouergue, édition 2010. Il s'agit d'une palette de douze couleurs pour partir à la découverte de ses sens. Rose ? La mousse trouée d'une éponge ou le nuage nacré d'une barbe à papa. Orange ? La pulpe acide du fruit ou la peluche soyeuse d'un jouet. Rouge ? Le goût sucré des fraises ou les pétales veloutés d'une rose rouge... Car voir, c'est aussi sentir, toucher, goûter et... imaginer !

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ça donne clairement envie de toucher et de croquer ! 

19 octobre 2011

(...) du jour où il partit sur les routes, il s'éprit de chevalerie, de bonté, de dignité, de liberté et de courtoisie...

Le jeu du chevalier          

Depuis le décès de leur mère, les enfants Bell ont choisi de se réfugier dans le jeu du chevalier pour oublier leur chagrin. Le jeu a été spécialement créé par l'aîné, Sébastien, qui s'est autoproclamé Lancelot, autour de la Table Ronde, dans leur cabane transformée en Camelot, et chacun des membres de la famille est soit écuyer, page ou chevalier. Corrie, onze ans, est en totale admiration devant son grand frère. Toutefois, elle se rend compte que des petits détails ne collent pas, Sébastien s'éloigne de la réalité, parce qu'il veut oublier ses soucis personnels, c'est un garçon très émotif et sensible, mais plus il s'enferme dans son jeu, plus il perd toute notion de perspicacité. 
Corrie est la seule à s'alarmer, elle ne veut pas prévenir son père, enfermé dans son bureau, occupé à préparer ses cours ou à rédiger son roman. Sa soeur Rose préfère tourner le dos et veut vivre une vraie vie d'adolescente, elle se moque du jeu et compte bien passer à autre chose. Tout le monde tourne autour du pot, mais jamais personne ne veut taper du poing sur la table. Plus le temps passe, et plus Corrie est moralement minée. 
Sa nouvelle meilleure amie, Meredith, tente de lui changer les idées. Au lieu de s'en réjouir, Corrie trouve qu'elle empiète trop dans son existence et cherche à s'immiscer dans sa famille. Or, la famille, c'est sacré ! Bouclier intégral autour de la maison. Il faut préserver le cocon. C'est ce que Sébastien s'échine à expliquer, Corrie est du même avis. C'est tellement plus réconfortant de se réfugier chez soi parmi ses rêves, ses jeux et ses lectures. Le monde y apparaît plus doux et rassurant, au diable la vie qui veut vous faire grandir. Corrie n'est pas prête. 

Kit Pearson a su donner le ton en décrivant une ambiance du quotidien délicieusement désuète (nous sommes en 1958 après tout), la grande maison familiale apparaît accueillante et rassurante, on comprend le désir des enfants Bell à ne pas vouloir en sortir pour se confronter au monde extérieur. Et pourtant, ils n'ont plus le choix. Sébastien est en train de sombrer dans une spirale dangereuse pour sa santé mentale, il est temps de se ressaisir et d'assumer ses responsabilités. 
Pour y parvenir, l'auteur n'a nullement recours à la sensiblerie, point de morale ou de divine providence non plus. Jusqu'au bout, le roman peaufine son rythme ronronnant, éclairant les contrariétés et la détresse des protagonistes, avec justesse et intelligence. Plus que tout, j'ai savouré cette ambiance délicate et me suis lovée parmi les pages avec un sentiment de bien-être et de compassion. Car on s'attache à la famille Bell, on les aime tellement qu'on leur souhaite de tout coeur de trouver les bonnes voies et d'être les plus heureux possible. 
Un très bon roman, révélant un auteur prodigieux. 

Le Jeu du Chevalier, par Kit Pearson smileyc002
Albin Michel jeunesse, 2011 - 280 pages - 13,50€
traduit de l'anglais par Alice Seelow 

Perfect Gentle Knight  -) l'édition originale, avec sa très belle couverture ! 

18 octobre 2011

Earth Mother is always watching... And one brave girl is about to find out why.

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Honor a dix ans quand ses parents décident d'emménager sur l'île 365, où elle réussit son examen d'entrée à la Old Colony School. Du matin au soir, l'esprit de l'enfant est gavé de leçons insipides et mensongères, contre lesquelles Honor va d'abord résister, du fait de son éducation loin des carcans et parce qu'elle sait bien que ce n'est pas vrai tout ce qu'on raconte sur les îles du Nord. 
Sur l'île 365, la politique est axée sur l'obéissance et le devoir, la population est en effet redevable envers la Mère Nourricière. Après le Déluge, c'est Elle qui a pris sous son aile les brebis égarées et a fourni aux habitants de l'île un confort douillet, à l'abri des intempéries. 
Honor et ses parents savent que tout est faux. Sur l'île, l'illusion est entretenue par un dôme masquant le ciel avec les vraies étoiles et la vraie lune, les couleurs du lever ou du coucher du soleil sont entretenues artificiellement, la chaleur est tropicale, il n'y a pas de vent, cela fait trop penser à un souffle de liberté, et il est strictement interdit de s'éloigner dans la forêt, au risque de s'approcher de l'eau - un élément dangereux à éviter à tout prix. 
Parce qu'elle est jeune et donc influençable, Honor va vouloir se conformer aux règles et avoir honte de ses parents. Tout d'abord, ce sont les seuls à avoir deux enfants ! Un comble. Et plus ils sont désorganisés, irresponsables, ils se moquent du couvre-feu, font des cachotteries. 
La situation paralyse d'angoisse la fillette, et plus ses parents mènent leur double vie, plus elle va vouloir rentrer dans le rang. Finalement le dilemme va devenir insoutenable, et c'est Honor qui va commettre la bêtise. 
C'est une lecture au ton monotone, et qui pourtant parvient à nous intéresser de bout en bout au sort des habitants de l'île, de Honor, ses parents et leurs amis. Le mystère qui plane laisse supposer des tas d'hypothèses, et franchement la fin n'était pas si évidente à trouver ! Le roman dénonce aussi la propagande, les régimes autoritaires, l'annihilation des esprits critiques, mais aussi les conséquences de nos actes sur la planète, les dérèglements climatiques etc. 
Enfin, et surtout, c'est aussi le portrait d'une petite fille, qui grandit en se questionnant sur ce qu'elle voudrait être, qui ne comprend pas toujours ce qu'on attend d'elle, qui cherche et qui tente des solutions, qui fait des erreurs et qui va apprendre de celles-ci pour mieux trouver sa place. 
Une lecture entraînante, qui connaît un coup de mou à mi-parcours avant de se ressaisir pour offrir une dernière partie riche en éclaircissements !

De l'autre côté de l'île, par Allegra Goodman
éditions Thierry Magnier, 2009 - 373 pages - 17€
traduit de l'anglais (USA) par Jean Esch 

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18 octobre 2011

Teaser Tuesday #28

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Patabulle: Les pieds sur terre est MON album chouchou. 
Mignon, craquant, un univers qui me rappelle celui d'Iris de Moüy. 
J'aime ce genre de livres au charme naïf et aux histoires rigolotes !  

Patabulle : Les pieds sur terre par Juliette Vallery & Tristan Mory 
Actes Sud junior, 2011
 

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17 octobre 2011

Pêle-mêle Clarabel #43

 Lumignons

Les Lumignons, ce sont 10 poèmes à tire d'aile, autour de 10 enfants dont les prénoms commencent par L. La composition de l'album est simple : à gauche, les poèmes de Guy Goffette (légers, sautillants). A droite, l'interprétation joyeuse, colorée et fourmillante de détails d'Aurore Callias. Quel régal ! Ce sont des illustrations lumineuses, qui ne sont pas sans me rappeler l'univers doux-dingue de Papyrus (le personnage d'Isabelle Jarry auquel Aurore Callias a donné forme). La plongée dans le pays des rêves est surprenante et admirable (dévoilé sous une page à rabat), la lecture invite à rêver, de plus elle donne une autre idée de ce qu'est la poésie avec une approche simple pour un effet charmant. 

Lumignons, par Guy Goffette & Aurore Callias (Gallimard jeunesse, coll. Giboulées, 2011)

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Noémie, Princesse fourmi est la nouvelle histoire d'Antoon Krings. Une histoire qui n'est pas sans rappeler celle de Cendrillon, la princesse en loques, qui parviendra à conquérir la cour royale grâce à sa marraine la fée. Noémie est une petite fourmi insignifiante, qui rêve d'assister à la fête d'anniversaire de la reine des abeilles. Avec ses vieilles fripes sur le dos, il est hors de question de se se présenter de la sorte devant la souveraine (qui ne supporte pas les fourmis). Son amie Mireille va lui confectionner une parure de princesse (de pacotille) faite de feuilles et de pétales de rose. Ce ne seront pas les douze coups de minuit qui ruineront les espoirs de Noémie, mais l'empressement de la foule. Se présente alors Carole la fée, qui ne supporte pas les injustices et qui compte bien consacrer la petite fourmi en vraie princesse d'un soir.

C'est ravissant ! Un vrai conte de fée ! Même Cendrillon est évoquée, comme quoi je n'ai pas rêvé non plus... 

Noémie Princesse fourmi, par Antoon Krings (Gallimard, coll. Giboulées, 2011)

Takiji

Takiji l'audacieux, sous-titré petit conte zen, ne déçoit pas ! Sous cette couverture, qui promet aventures et héros courageux, nous avons une histoire à la hauteur des espérances : Takiji ne peut supporter qu'une créature légendaire nommée le Gomi terrorise les animaux de la forêt et saccage les fleurs et les arbres. Brandissant son katana, le garçon tente de réduire le géant en petits morceaux mais rien n'y fait. Heureusement le vieil arbre fait sortir de son feuillage des milliers de petites baies pour soutenir les efforts du héros. Le Gomi est presque réduit à néant, il se repent et devient alors le compagnon de route de Takiji. (Oui, je sais, avec moi, point de surprise !)

Pourquoi cet album, et pas un autre ? Parce que les traits purs et raffinés d'Antoine Guilloppé valent le coup d'oeil, bien évidemment. Ou quand la sobriété se met au service de l'élégance et produit un effet saisissant ! 

Takiji l'audacieux, par Antoine Guilloppé (Picquier jeunesse, 2011)

17 octobre 2011

"Maybe she had checked her brain into her panties from the second she first laid eyes on the man."

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Dès le début, j'ai été gênée par les nombreux clichés dont s'entourait la mécanique de l'histoire (classique, pourvue d'un érotisme sauvage, souvent mal placé, avec des personnages qui ne nous étonnent plus) mais ceci ne m'a guère empêchée d'aller jusqu'au bout !
Lui, Lucan Thorne, le chef de la bande, est torturé par sa Soif sanguinaire mais n'en dit rien à personne, pour ne pas perdre la confiance des siens, et puis il est attiré comme un dingue par une nana, Gabrielle, qui porte la fameuse Marque (celle qui fait d'elle une Compagne du Sang), du coup il se dit qu'il ne doit plus la voir, même si elle l'obsède au point qu'il ne peut s'empêcher de lui rendre visite chez elle, la nuit, pour peupler ses rêves de fantasmes débridés... hmm! 
Elle, Gabrielle, est donc une nana célibataire, qui n'a pas connu les joies du sexe depuis une éternité, ses copines la tannent à ce sujet et l'entraînent dans une boîte malfamée pour fêter son succès de jeune photographe en herbe qui a le vent en poupe, bref ce soir-là Gabrielle est témoin d'une bagarre qui vire au massacre, elle va rencontrer le détective Thorne et tomber sous son charme, oui, elle sacrifiera même un plat de cannellonis pour s'envoyer en l'air avec cet illustre inconnu, dès le lendemain elle plane sur son petit nuage avant de retomber lourdement sur la terre ferme. Gnak, gnak. 
Les préoccupations sentimentales du couple ne sont, franchement, pas très émoustillantes. La situation est triste à pleurer, parce qu'elle ne surprend pas (ou plus) car elle rappelle d'autres schémas existants. Et puis cela manque de séduction et de subtilité, entre son odeur de jasmin à elle et son charme ombrageux à lui, on soupire presque en chuchotant pff, encore ! J'étais donc libre d'en rester là et d'abandonner ma lecture, mais je me suis surprise à parcourir tout le bouquin en un temps record, allez, j'admets, j'ai bien aimé découvrir qui étaient les guerriers de la Lignée (ils sont sexy, dangereux et attirants, il n'y a pas trop de cuir à déplorer, c'est déjà un bon point !), ce qu'impliquaient leurs combats et qui étaient leurs ennemis (sacrée révélation finale, à ce propos !). Moi qui m'attendais à une lecture plus que médiocre, j'ai trouvé que le résultat n'était pas si mauvais et qu'il offrait un bon divertissement, mais il n'y a rien de nouveau là-dedans. 

Le Baiser de Minuit, par Lara Adrian (Milady, 2011)
traduit de l'anglais (USA) par Franck Richet 

15 octobre 2011

Old habits died hard.

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Là où commence notre histoire, les demoiselles de bonne famille se pressent dans des bals pour la rencontre opportune, celle qui fera d'elles l'épouse de, afin d'asseoir leur réputation et leur futur. Victoria Gardella est une jeune beauté de 19 ans, également promise à se trouver un riche mari, mais qui se voit confier un héritage familial d'une autre envergure : être une Venator (une tueuse de vampires). 
C'est sa tante Eustacia qui va tout lui apprendre et la préparer à affronter ses missions. Notre héroïne n'est point farouche, et compte bien prouver à Max Pesaro, son soutien appelé d'Italie, qu'elle n'est pas qu'une péronnelle soucieuse des fanfreluches, des quadrilles et des bons partis. Sa famille a d'ailleurs désigné pour elle le candidat idéal : lord Rockley, marquis de son état. 
Entre les soirées mondaines, les séances de badinage avec son élu, ses chasses nocturnes, ses rencontres fortuites, Victoria sent poindre la migraine ! Qu'à cela ne tienne, elle a juré de retrouver un livre ancien, de l'arracher des griffes de l'ennemi, de protéger les simples mortels et de préserver son secret. Or, un autre cas de conscience s'impose à elle - entre la félicité conjugale et la destinée à accomplir, le choix est crucial et n'accepte aucun compromis. 
J'étais très curieuse de découvrir cette série (je la convoitais depuis deux ans !), mais j'ai été un peu déçue du résultat. Je n'ai pas été convaincue par le mélange des genres, d'un côté la romance historique, affreusement plate, sans humour ni effronterie, de l'autre la version Buffy-the-vampire-slayer apparaît plus sympathique, avec un assistanat de choix, en la personne de Max mais aussi de Sebastian. Ces deux-là dégagent un charisme dévastateur, nimbé de séduction et de danger, hmm. 
L'intrigue, dans son ensemble, n'est guère originale et souffre de stéréotypes sans ternir l'aspect divertissant du roman non plus. Parce qu'il faut admettre que l'histoire prend aussi de vilaines tournures, pas toujours au profit des protagonistes, et c'est ce qui m'embête au fond, parce que je n'ai pas été complètement emballée par ce 1er tome, je me disais oui mais bof, et pourtant je ressens comme une petite démangeaison à vouloir en savoir plus et connaître la suite. 
Qui a dit qu'un clic vous facilite la vie ?

The Rest Falls Away (The Gardella Vampire Chronicles#1) - Colleen Gleason
Published January 2007 by Signet  - DISPONIBLE EN VF :  Chasseurs de Vampires (ed. City)

LUENVOLu en VO - 37

15 octobre 2011

I am Josephine Darly, and I intend to live forever.

Par l'auteur de Blood Magic

quand vous connaissez le bouquin, l'effet est saisissant ! 

14 octobre 2011

Blood and earth, hear my appeal : through skin and flesh, readily heal.

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Ce roman est une vraie réussite, pas tout à fait perceptible dans les premiers chapitres, mais lorsque le lecteur se sent à l'aise et a tout saisi de l'ambiance gothique, il ne peut que suivre l'héroïne, Silla, une adolescente complètement paumée depuis la mort brutale de ses parents, et attendre le sombre dénouement avec angoisse. 
Direction la petite ville de Yaleylah, dans le Missouri. Les parents Kennicot ont été retrouvés dans un bain de sang, tout le monde accuse le père, prof de latin, d'avoir pété un câble, mais la jeune fille n'y croit pas une seconde et pense que la menace est venue de l'extérieur. C'est comme ça qu'elle trouve le livre des sortilèges de son père, comme ça qu'elle comprend qu'un monde nouveau s'offre à elle, un monde teinté de magie et de sang, comme ça qu'elle ouvre sa boîte de Pandore. C'est fatal, à partir du moment où Silla se rend dans le cimetière, sur la tombe de ses parents, en feuilletant l'ouvrage, elle entre dans la ronde et ne pourra plus en sortir !  
L'histoire surprend sur plusieurs plans, d'abord parce que l'auteur n'épargne pas ses personnages, souvent confrontés à des situations violentes et douloureuses, avec force détails et descriptions dégoûtantes. C'est l'un ou l'autre - captivant ou rédhibitoire. Et puis, il y a la magie du sang, dans le genre poisseux et dégoulinant, avec ses rituels, ses masques, ses sacrifices... Il ne faut pas songer ouvrir ce livre si on tourne de l'oeil à la moindre goutte de sang, ce n'est même pas la peine ! 
Et pourtant j'ai aimé ça !!! L'histoire est ce qu'elle est : ténébreuse, inquiétante, bizarre, effrayante, romantique et tragique. Le cocktail est très curieux, mais produit une effet magique ! (Je me répète, je sais.) C'est une lecture qui imprègne le lecteur, littéralement, et c'est à cheval entre la fascination et l'appréhension qu'on avale les 490 pages du roman. Un bon gros livre, oui, avec ses scènes sinistres et son décor improbable, mais qui offre aussi de jolis moments de poésie et de théâtre (l'influence de Shakespeare est grande !). 
Une lecture un brin originale, et à l'atmosphère particulièrement envoûtante.

Blood Magic : Le sang ne ment jamais, par Tessa Gratton smileyc002
La Martinière J. 2011 - 490 pages - 14,90€
traduit de l'anglais (USA) par Anne-Judith Descombey 

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