« Parfois j’ai l’impression d’être Shrek qui a épousé la princesse Fiona. »
Je ne remercie pas Anne Percin d'avoir sorti de son imagination un personnage comme Maxime Mainard, cela me fait prendre conscience que j'ai envie d'avoir de nouveau 18 ans pour rencontrer un énergumène de la même trempe. Terrible désillusion.
Ceci étant dit, les retrouvailles avec Maxime ont été placées sous le signe de la réjouissance. Notre enfant du rock veut user les cordes de sa Fender mais désespère de trouver un endroit adéquat pour répéter. Ses parents demeurent sourds à ses protestations, qu'importe. Le chapitre des vacances insouciantes est déjà remisé au placard, même si Maxime a grappillé un Smartphone en bonus.
Sa vie sentimentale est également au beau fixe, sa douce et tendre Pikachu est une rebelle à sa façon, douée en psychologie, elle gratine son chéri de répliques mordantes, mais le bougre a de la répartie. Et il peut s'attendre à des joutes corsées, puisque la belle est obstinée, jalouse et fonce tête baissée. Voilà un couple qui crée des étincelles ! Au moins, leur love story n'est pas fleur bleue, mais décapante.
Et quel humour ! Maxime en use dans toutes les situations, régalant le lecteur de vannes parfois débiles, parfaitement efficaces. J'étais bidonnée dans mon coin en lisant tout ça. Ça et le fait que Maxime est drôlement calé en musique. Sa culture est étendue, pointue. Monsieur se défend d'être snob, il a pourtant des raisons de l'être. En tout cas, je suis en totale admiration. Complètement fan.
Et je veux, s'il vous plaît, une nouvelle saison aux aventures de Max. C'est qu'on s'attache à ces bêtes-là...
Comment (bien) gérer sa love story, par Anne Percin
Rouergue, 2011. Photographie de couverture : Dorothy-Shoes.