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Chez Clarabel
23 novembre 2011

"I'm a revenant, not a vampire, chérie."

Die for me

DIE FOR ME raconte l'histoire de Kate, américaine de seize ans vivant à Paris depuis le décès de ses parents dans un accident de voiture. Incapable de faire son deuil, elle erre comme une âme en peine ou s'enferme dans sa chambre pour bouquiner des heures durant. Un jour, à la terrasse d'un café, elle rencontre Vincent. Elle refuse de sacrifier sa solitude pour les beaux yeux du garçon, même s'il est bien difficile de résister à son charme. Un soir, elle le surprend volant au secours d'une demoiselle en détresse, n'hésitant pas à plonger dans la Seine. 
Voilà de quoi titiller la curiosité naturelle de l'héroïne ! Et en effet, Vincent et ses proches (toute une bande de potes, tous plus beaux les uns que les autres bien entendu) ne sont pas ce qu'ils prétendent être. Ils vivent dans un hôtel particulier rue de Grenelle, ils sauvent l'humanité au péril de leur vie, mais en découvrant leurs secrets, Kate panique. Elle n'a pas peur pour elle-même, elle craint juste de perdre Vincent et ne veut plus risquer son coeur. 
Nous avons donc une belle histoire d'amour sur plus de 350 pages, oui, tout simplement. Les âmes romantiques vont taper dans leurs mains en gloussant de bonheur. En effet, c'est mignon, les personnages sont attachants (Jules surtout !), la relation entre Kate et Vincent se tisse avec beaucoup de doigté, c'est très romantique aussi et cousu de clichés sur Paris, la plus belle ville au monde (et la plus sûre, selon le grand-père de la jeune fille !?). Et sinon, bah... il ne se passe pas grand-chose non plus. Il n'y a aucun suspense insoutenable, les méchants font peur mais ne sont pas infaillibles, et le livre se termine tranquillement, sans esbroufe. J'avoue que cela m'a un peu surprise. 
Je ne suis pas déçue non plus, le roman remplit son office : divertir, faire rêver, intriguer et proposer un univers fantastique qui change un peu. Il s'agit du premier tome d'une trilogie, mais la suite n'est pas non plus à prescrire d'urgence.

Die for me (Revenants #1) - Amy Plum 
Published May 2011 by HarperTeen - à paraître en mai 2012 chez Milan jeunesse.

LUENVOLu en VO - 39

"I saw a picture of you and Vincent in a 1968 newspaper that said you died in a fire," I said, turning to Ambrose. 
He nodded at me with a little smile, urging me on. 
"So how can you be here now?" 
"Well, I'm glad we're starting with the easy questions," he said, stretching his powerful arms and then leaning toward me. "The answer would be ... because we're zombies!" and he let out a horrible groan, stretching his mouth open and baring his teeth as he curled his hands into claws. 
Seeing my terrified expression, Ambrose began cracking up and slapping his knee with his hand. "Just kidding," he cackled, and then, calming down, looked at me sedately. "But no, seriously. We're zombies." 
"We are not zombies!" said Charlotte, her voice rising with annoyance."

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23 novembre 2011

A bas le lait de vache. Vive les graines de sésame et l'huile de pépins de pamplemousse.

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Et tandis que l'encens de bois de cèdre se répandait dans sa chambre d'enfant ordinaire, j'ai enfin compris ce que le petit nuage d'Elianor me raconte depuis le premier jour. 
Il me dit que nous sommes pareils, elle et moi. Que chez nous on respire le même air, qu'on voit la même tristesse chez nos parents, qu'on a beau vivre dans un manoir en ruine ou dans un appart HLM, on a beau se gaver de graines macrobiotiques ou de biscuits Nestlé, on en revient toujours au même problème, à la même sensation que quelque chose ne tourne pas rond. 
Car Elianor a perdu sa mère, et moi j'ai perdu mon père.

Noah ne cesse de s'interroger sur la nouvelle élève de sa classe, Elianor, secrète, silencieuse et gracieuse à sa façon. Tous ses camarades se moquent d'elle, notamment sur son odeur, mais elle s'en moque et s'isole dans la bibliothèque ou tourne en ridicule la grosse brute de la récré avec un sourire mutin. Noah est perplexe, admiratif. Oui, il se pose mille questions. Après une période d'observation, le garçon tente donc une technique d'approche et découvre une fillette remarquable, intelligente et futée. Elle cultive aussi un régime alimentaire très strict, en proscrivant tous les acides gras, et recommande à Noah d'agir en conséquence (manger des graines ou boire du lait de soja). Il accepte, mais sur le bout des lèvres (Noah aime la viande, le sucre, les colorants. A qui la faute ?). 
Bon, on s'en doute, c'est loin d'être simple et le garçon va inévitablement craquer et faire des tonnes de reproches ridicules à son amie, Elianor aussi va se fâcher avant d'expliquer pourquoi ce régime lui tient tant à coeur. (Elle le fait en souvenir de sa maman, pour respecter son souvenir et se sentir proche d'elle.) C'est ce qu'elle reproche d'ailleurs à Noah, d'oublier volontairement son père (également décédé) pour ne pas avoir à affronter son chagrin. C'est plus facile d'en vouloir aux absents que de reconnaître ô combien ils nous manquent.
Les deux amis vont heureusement se réconcilier, le papa d'Elianor, qualifié de gourou du bonheur et passeur d'amour, va également sortir de sa bulle pour retoucher Terre et la maman de Noah va retrouver le sourire et l'étincelle dans les yeux (non, non, je vous rassure, pas d'histoire d'amour entre ces deux-là !). Il est aussi question d'odeur corporelle dans ce livre (les enfants entre eux sont sans pitié), alors il est donc clairement expliqué qu'il s'agit effectivement d'un mystère de la science, avec possibilité d'alchimie lorsque nos petits nuages (de phéromones) se rencontrent, se comprennent, se reconnaissent ou se fuient. 
C'est un petit roman tendre et généreux, frais et drôle, terriblement attachant, avec des personnages adorables, qui tient un discours sur tout et rien, qui touche et fait réfléchir, en plus d'une couverture illustrée par Lili Scratchy qui donne vraiment envie d'en savoir plus. Une belle promesse de lecture.

Mayo, ketchup ou lait de soja par Gaia Guasti
Ed. Thierry Magnier, 2011 - illustration de couverture : Lili Scratchy. 

22 novembre 2011

"Pour séduire une bibliothécaire de quarante ans, il suffit de lui dire qu'elle ressemble à Jane Austen." (*)

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C'est l'histoire d'une pauvre petite fille riche, qui confond la fiction et la réalité, et qui a terriblement besoin qu'on s'intéresse à elle. Sa mère est l'auteur célèbre d'une série mettant en scène un personnage s'appelant comme sa fille, Bathsheba Clarice de Trop, une héroïne super glamour, dont l'existence est faite de strass, de paillettes, de sorties branchouilles, de copines canons, de petit copain irrésistible, d'aventures palpitantes et ô combien futiles. Le problème, c'est que la vraie Bathsheba s'y accroche comme une moule sur son rocher ! Elle a bien du mal à dissocier le vrai du faux, ou disons qu'elle préfère vivre dans ce monde d'illusions au lieu de reconnaître que son existence n'est faite que d'amertume et de solitude. Sa mère est donc trop accaparée par son boulot et ne prend plus le temps de se soucier de sa fille, son père est aux abonnés absents depuis des lustres, Bathsheba vit dans le luxe, son mets préféré est constitué d'un savoureux mélange de caviar et de tarte à la salade, mais sous l'artifice c'est creux, vide et triste à mourir. Pour seule compagnie, la fillette a Natasha, l'employée de maison, qui ne la supporte pas d'ailleurs, et qui va finir par lui présenter sa filleule, Keisha, dont les origines plus modestes vont permettre à Bathsheba de s'ouvrir vers l'extérieur, de se comporter de moins en moins en petite fille égoïste, capricieuse et snob. De plus, elle va rencontrer son père, pour de vrai ! Elle sera très déçue par lui (son physique est quelconque, il s'appelle Bill et c'est un ancien escroc qui a fait de la prison). La claque ! Son retour sur Terre est donc brutal mais bénéfique, puisqu'elle cessera de se prendre pour une petite princesse et envisagera enfin d'apprécier des choses simples et ordinaires, comme les frites par exemple, même si sa mère déteste ça parce que c'est mauvais pour la santé ! 
Bien entendu cette lecture se destine à des jeunes lecteurs, dès 10 ans.

Maman, papa, les frites et moi par Leila Rasheed (Bayard jeunesse, 2011)
Traduit de l'anglais par Thomas Leclere - illustration : Regis Faller

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Toujours aussi irrésistible ! Jess Jordan doit passer ses vacances en famille, lesquelles consistent à errer dans la campagne anglaise pour visiter les églises médiévales, en compagnie de sa mère et de sa grand-mère, voilà donc un programme qui ne l'enchante guère car Jess est follement amoureuse de Fred et veut passer tout son temps libre auprès de lui. Là où ça se corse, c'est que sa mère ignore l'existence de cette relation amoureuse, essentiellement parce que sa mère est fâchée avec la gente masculine (plus pour longtemps, je vous rassure !). La séparation temporaire du jeune couple est donc vécue comme une véritable torture, Jess se languit de son Fred et devient jalouse à en crever rien qu'à l'imaginer avec sa meilleure amie Flora, soudainement trop belle pour être honnête. Elle l'abreuve donc de SMS et se fait des films improbables, dont le scénario vire toujours au cauchemar, les retours du garçon se font rares et provoquent des crises de jalousie. Jess ne peut que mijoter dans son jus, parfois l'amour ça vous use une prétendante en clownerie, je vous jure... Bref, c'est anglais, drôle, adolescent et impertinent, ça se lit en deux coups de cuillère à pot et on en redemande ! Dans ce tome, Jess apprend aussi la raison de la séparation de ses parents et se prépare à une révélation qui pourra paraître stupéfiante sur son paternel. Des retrouvailles au top, je vous le garantis !

16 ans ou presque, torture absolue, par Sue Limb (Gallimard jeunesse, coll. Scripto, 2011)
traduit de l'anglais par Laetitia Devaux - illustration de couverture : Soledad Bravi 
(première édition en 2006, coll. Hors Série)

(*) réflexion de Jess Jordan à propos de sa mère et de son amoureux chéri

22 novembre 2011

Teaser Tuesday #32

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Ma belle, ma lumière, je vous regarde si souvent.
Je ne serai pas prince, mais suis un loup charmant.
Si je pousse la voix, ce sera en hurlant,
mais mon coeur vous dira le plus doux de ses chants.

La lune écoute et croit qu'il s'adresse à elle. On dirait qu'elle ouvre une oreille en cratère. Est-elle aimée à ce point ? Elle rougit, c'est certain.  

C'est l'histoire d'un loup amoureux, mais très timide. Et lorsqu'il obtient un rendez-vous avec l'élue de son coeur, le loup est fou de joie et clame son amour bruyant. Mais le temps lui est compté, il est attendu sous la lune mais ne sait pas où exactement ! Très bel album, avec des illustrations superbes et un texte très poétique. Nous avons beaucoup aimé cette histoire de loup !

Rendez-vous sous la lune, par Carl Norac & Isabelle Chatellard (Pastel, 2011) 

22 novembre 2011

VISITE AU ZOO ♥

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Après notre récente sortie en compagnie de Rita et Machin, voici une visite au zoo sous le chaperonnage de Pittau & Gervais. Préparez-vous à une rencontre impressionnante ! D'abord l'album est grand, ce qui est nécessaire pour faire le tour du propriétaire, parce qu'il y en a vraiment beaucoup de choses à voir. Au fil des pages, c'est le festival des animaux, ceux qu'on voit ou qu'on découvre sous des rabats, ceux qui poussent leurs cris ou ceux dont on devine la silhouette (à compléter avec des autocollants !). Pour bien faire, il est possible de suivre le chemin de couleurs subtilement tracé (pour connaître le code, il faut juste savoir que le vert correspond aux silhouettes, le rouge pour les cris des animaux, le jaune pour l'alphabet et le bleu pour ceux qui sont en double). C'est un livre d'éveil, de jeu et de découverte, c'est un tout-en-un pour enchanter les petits et les grands. Et qu'est-ce que j'aime ce fond noir ! 

Visite au zoo, par Pittau & Gervais
Gallimard jeunesse, coll. Giboulées. 2011. 

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21 novembre 2011

My body is a carnivorous flower, a poisonous houseplant, a loaded gun with a million triggers and he's more than ready to fire.

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Juliette a dix-sept ans. Elle est internée depuis 264 jours dans un asile, coupée du reste du monde. Ses parents l'ont reniée et ne veulent plus en entendre parler. Juliette est un monstre. Une anomalie de la nature. Un simple contact peut provoquer une mort imminente. Elle a d'ailleurs tué, d'où son internement, mais ce geste la hante encore. 
Du jour au lendemain, elle voit l'arrivée d'un autre garçon dans sa cellule. Il s'appelle Adam. Juliette a l'impression de le connaître mais s'en méfie. Il pose trop de questions, elle ne veut pas y répondre. Jusqu'à présent, tous ceux qui ont voulu la connaître lui ont tourné le dos. Alors elle s'isole afin de mieux se préserver. 
Et puis, tout bascule encore avec l'intrusion d'individus qui l'enlèvent de sa cellule pour qu'elle rencontre Warner. C'est un jeune homme très beau et sûr de lui, il est également un membre important du gouvernement en place (ce qu'on nomme The (Re)Establishement), et il a des projets pour Juliette. Il fait tout pour la séduire, parce qu'il la veut et est déterminé à obtenir gain de cause, mais elle résiste. 
Est-ce qu'il y aurait d'un côté les bons, et de l'autre les méchants ? Oui, forcément. Nous sommes dans un univers dystopique, où suite à de multiples incidences météorologiques, le monde est au bord de l'asphyxie car l'écosystème a été fragilisé. The (Re)Establishment a donc établi un programme strict et militaire, qui implique la gestion des denrées alimentaires, le contrôle des populations sur leur façon de penser et d'agir, la mise en place d'un couvre-feu, et la lutte contre toutes formes de résistance. 
Au centre, Juliette apparaît comme une arme parfaite et redoutable. Warner a pour ambition de la faire sienne, sauf que la demoiselle ne souhaite plus être considérée comme une bête de foire et compte exploiter ses capacités pour une cause meilleure. Ce changement s'explique, en partie, parce qu'elle est tombée amoureuse, cela lui donne des ailes, Juliette ne se contente plus d'attendre, elle veut agir. 
Il lui faut également comprendre "sa particularité", d'autant plus qu'elle a découvert qu'elle pouvait être touchée par certaines personnes, sans nécessairement engendrer la mort. Pourquoi, et comment, est-ce possible ?! C'est ce qu'on aimerait bien savoir nous aussi ! 
C'est un roman qui me fait l'effet d'un diesel - il démarre en douceur, avant de carburer comme un malade. L'histoire a plus d'un tour dans son sac, elle surprend agréablement (j'avais été prévenue que ce roman était prometteur), on y trouve autant d'amour que d'action et de suspense, et même de l'humour. Les personnages sont tous attachants, même les plus perfides ou pervers d'entre eux ont un charisme fou, et je suis sûre que d'autres révélations vont survenir pour nous secouer le cocotier. Ajoutez pour finir un style très personnel de l'auteur, Tahereh Mafi, et vous aurez tout compris. 
C'est, je crois, ma révélation de cet hiver !

Shatter Me - Tahereh Mafi  smileyc002
Published November 2011 by Harper Collins.

LUENVOLu en VO - 38

 "You're my bird," I tell him.
"You're my bird and you're going to help me fly away."

21 novembre 2011

Shatter Me

Nouveau phénomène ... à suivre de très TRES près ! 

♥♥♥

21 novembre 2011

La Princesse des Ménines

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Magnifique album inspiré du tableau de Velasquez ! Sophie de la Villefromoit apporte douceur et tendresse à ce parcours de petite princesse, jalouse de la naissance du petit frère. C'est un sujet classique et intemporel (cf. Anouketh aussi, lu dernièrement). L'exercice de raconter une histoire en animant un tableau n'est pas nouveau, mais Sophie de la Villefromoit lui confère beaucoup d'élégance. Cet album est magnifique, je le répète ! 

La Princesse des Ménines par Sophie de la Villefromoit
Seuil jeunesse, 2011.

19 novembre 2011

Pêle-mêle Clarabel #48

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C'est un très bel album, très classique dans son genre. Thierry Dedieu s'attaque au conte du Petit Chaperon Rouge en prenant pour modèle le principe du motif de la toile de Jouy, qui a joué un rôle majeur dans la transmission des traditions d'une époque mais aussi des légendes populaires. Il a osé, oui ! Et l'effet est assuré. Petit détail qui a son importance : l'histoire est authentique (c'est le vilain qui gagne à la fin).

Le Petit Chaperon rouge, de Charles Perrault et illustré par Thierry Dedieu. (Seuil jeunesse, 2011)

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Le charme de cet album se cache derrière ses pages transparentes, oui, transparentes ! Le jeu de calque révèle en effet des superpositions audacieuses et apportent une touche de poésie à ce qui, finalement, n'est rien d'autre qu'un bestiaire ! Dans la savane, la forêt ou la taïga, et jusque dans les profondeurs de l'océan, une centaine d'animaux aux noms étranges, aux couleurs éclatantes et aux incroyables cornes, becs ou pelages, paradent tranquillement sous nos yeux. Un travail de toute beauté. 

Une nuit, loin d'ici par Julia Wauters (Hélium, 2011)

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Maurice est un petit cheval en bois et c'est le jouet préféré de Diego. Un jour, sa famille décide d'emménager à la campagne où le garçon tombera nez à nez avec un Maurice grandeur nature. Hop, ce sera son nouveau jouet préféré, plus grand plus gros, plus fort, les quatre sabots sur des roulettes. Ensemble ils font les quatre cent coups mais les dégâts d'un grand Maurice ne prennent plus du tout la même ampleur (trop de caca dans la maison !). Alors Maurice retrouve sa liberté, celle qui consiste à galoper comme un fou en pleine campagne. Finalement, ce n'est pas si mal non plus ! Bref, c'est un album qui fait beaucoup rire (bonjour la fin, entre Maurice et Robert, je choisis le premier !). C'est aussi une histoire où on raconte des tonnes de bêtises, pas toujours crédibles, mais ça fait encore plus réfléchir et ricaner. Les illustrations sont impressionnantes et marquent cette rencontre sous le signe de la séduction. Youplaboum.

Maurice et moi, par Emmanuel Bourdier. Illustrations d'Alejandro Galindo Buitrago (Ed. Thierry Magnier, 2011) 

18 novembre 2011

Pêle-mêle Clarabel #47

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Super El est tout penaud : son costume a été abîmé par un buisson de ronces. Il ne veut pas que les autres animaux le voient dans cet état, pourtant il faut bien en passer par là pour retrouver la tante Zelda, seule capable de faire des miracles en couture. Elmer se propose alors de le guider tout en faisant diversion. Ainsi, personne ne prêtera attention au super héros puisque tel est son désir. Tandis que l'un fanfaronne, l'autre crapahute dans les sous-bois ou caché sous une branche. Tous deux font une belle paire et n'éveillent aucun soupçon. Vous ne manquerez pas de rire en lisant les ruses d'Elmer et le jeu d'anguille de son super copain (Super El se déplaçant sur la pointe des pieds, par exemple... ha!ha!ha!). Un album drôle et multicolore, à l'image de notre très cher Elmer.

Elmer et Super El, par David McKee (Kaléidoscope, 2011)

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Il arrive que, parfois, l'histoire du soir vire au désespoir pour les parents, surtout lorsque l'enfant réclame encore et ENCORE la même histoire, sans manifester le moindre ennui ou autre petit bâillement. Hmm, papa Dragon en a assez et assaisonne son histoire du soir (toujours la même, je vous dis) au gré de ses envies, et c'est là que ça devient drôle, vraiment drôle, on passe d'une version à une autre et ça pourrait se traduire, tout simplement, par : comme le héros de ton histoire, mon petit, tu vas bien dormir, hein ?! Mais petit Dragon n'est pas fatigué pour deux sous. Il pète la flamme, ah ça oui ! Chaud devant ! Retour gagnant pour Emily Gravett, dont l'album possède cette saveur espiègle et déjantée, avec toujours la chute qui fait éclater de rire.

Une fois encore ! par Emily Gravett (Kaléidoscope, 2011) 

Dans la série "les enfants, le soir, ne sont pas nos amis", tu trouveras, petit lecteur, cet album d'Emile Jadoul intitulé Pas question ! Petit Pingouin ne veut pas dormir dans son lit, mais il voudrait bien rester avec son papa et sa maman. L'enfant est espiègle et prend au mot les remontrances de son papa. Le chenapan... Chacun dans son lit ? D'accord ! 

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Pas question ! par Emile Jadoul (Pastel, 2011)

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