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Chez Clarabel
6 décembre 2011

Une porte super mystérieuse

Elinor est une petite fille ordinaire, sauf qu’elle se moque trop des autres. Depuis qu’elle a ouvert une mystérieuse porte, rien ne va plus. Jack est un garçon ordinaire, sauf qu’il vit dans un univers parallèle. Depuis qu’Elinor est apparue dans son monde, rien ne va plus. Tandis qu’Elinor veut rentrer chez elle, Jack rêve de trouver le monde doré. Pour y parvenir, ils devront braver ensemble mille dangers.

ELINORJACK

Voilà une bande dessinée vive, colorée et rythmée avec des personnages fort sympathiques. D'un côté, Elinor est une ravissante pimbêche, un peu soupe-au-lait et autoritaire. Jack, lui, est décrit comme étant un garçon valeureux et très courageux, d'ailleurs il se prête sans hésiter au jeu du chevalier servant pour les beaux yeux de la miss, laquelle  est un peu menteuse sur les bords, ça tombe bien, lui aussi (il a une passion folle pour tout ce qui est doré, il accepte de venir à sa rescousse en pensant qu'elle est réellement une princesse, sauf qu'il s'agit tout simplement d'un costume pour un spectacle scolaire !).
La rencontre entre ces deux-là est désopilante, cela se passe dans une quatrième dimension, avec des mondes parallèles et des portes qui apparaissent comme par magie (et qui disparaissent tout aussi vite). Elinor a atterri dans cette galère sans rien y comprendre, elle ne rêve que d'en sortir mais ignore comment (alors elle va se servir un peu de Jack en prétendant être ce qu'elle n'est pas, mais chut !). De toute façon, ce ne sont pas les surprises qui manquent !
Le scénario est basique, mais entraînant (cela se destine pour un lectorat jeune, dès 8-9 ans). C'est très drôle aussi. Et le méchant, celui qu'on nomme à juste titre le Malveillant, me fait bizarrement penser à l'empereur Zurg dans Toy Story ! J'ai beaucoup aimé le lion Léonide et la famille des nains bleus également. De toute façon, la palette des personnages est vraiment réussie. Tous parviendront à séduire le lecteur. 
C'est une première rencontre enthousiasmante, absolument charmante, sur un schéma classique mais proprement jubilatoire. Le deuxième tome (suite et fin) est déjà disponible. 

Elinor & Jack, tome 1 : Une porte super mystérieuse, par Raul Arnaiz & Mari Paz Villar.
Delcourt, 2011. 

Pour en savoir plus : http://elinor-et-jack.blogspot.com/

un extrait : elinor_et_jack_image

une découverte :babelio

 

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6 décembre 2011

Teaser Tuesday #34

GROS COUP DE COEUR pour le Carnet intime de Zep.

On le connaît sous un autre visage, celui du papa de Titeuf, on le découvre voyageur et rapporteur des histoires muettes dissimulées à travers les arbres et les pierres, c'est un amoureux de la moisissure, des choses bancales, du temps qui stagne et qui lutte contre le modernisme, c'est beau ! Solitaire ou amoureux, papa poule ou touriste désabusé, il nous invite à nous poser. A observer. Parce que,

"L'appareil photo prend sans considérer. Le dessin oblige l'oeil à apprendre."

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Et j'aime aussi lorsqu'il se décrit comme "un rebelle en dessinant des feuilles de platane."

Carnet intime, par Zep
Gallimard, 2011. 

5 décembre 2011

Contes d'hiver

petite piqûre de rappel, 

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On pénètre dans ce roman comme dans un conte, c'est l'histoire de deux frères élevés comme des jumeaux, l'un d'eux va être enlevé. Nous sommes à Petite Terre, une île où on y trouve que des livres et de la neige. Pas besoin de chercher sur une carte, ni de situer dans le temps, c'est une histoire qui pourrait se passer ici ou ailleurs, une histoire qui n'a pas d'âge. Elle te touche, là, maintenant, et c'est le principal. 
Je conseille à tous ceux qui auront l'occasion de lire ce roman de ne pas aller à la pêche aux informations, de faire confiance à l'auteur exceptionnel qu'est Jean-Claude Mourlevat et d'ouvrir ce livre en acceptant de suivre le guide. 
Les 200 premières pages se lisent d'une traite, elles vous transportent à Petite Terre où le roi vient de mourir. Suivra alors une folle chevauchée où il sera question de séparation, de fraternité, d'amitié et de conquête. Les personnages sont attachants et semblent tout droit sortis de royaumes imaginaires et enchanteurs (un nain maniaque qui part à l'aventure avec son violon à l'épaule, une vieille sorcière qui mange les têtes de rat ou une femme aux yeux de louve qui vit pour l'amour exclusif d'un homme). 
Je pense d'ailleurs que toute la première partie est la plus belle, la plus envoûtante. La deuxième aussi est captivante, elle reprend les thèmes chers à l'auteur, que sont la guerre, la dramaturgie, l'absolutisme, le sacrifice, la rédemption. Forcément, à la fin, on ressent un petit pincement au coeur à l'idée de devoir quitter cette terre peuplée de personnalités inoubliables. Mais il nous reste le bonheur d'avoir lu et partagé un vrai, beau et grand roman. Comme seul JC Mourlevat a le mystère.

Le Chagrin du Roi Mort, par Jean Claude Mourlevatsmileyc002
Folio junior, coll. Pôle Fiction, 2011. 

Dans un registre tout aussi fascinant, il faut jeter un oeil à l'édition La Reine des Neiges illustrée par Stéphane Blanquet.

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Un petit côté sombre et effrayant pour un effet tout aussi envoûtant.

La Reine des Neiges, par H.C. Andersen - illustrations de Stéphane Blanquet.
Traduit du danois par P. G. La Chesnais. Gallimard jeunesse, coll. Giboulées, 2011.

4 décembre 2011

Past the clouds, into the beautiful dark.

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A BEAUTIFUL DARK est un roman sympa, mais pas franchement extraordinaire. (De toute façon j'ai le sentiment de ne lire que la même chose ces temps-ci, tant les livres récemment publiés se ressemblent tous! Ou presque.) L'héroïne, Skye, déteste fêter son anniversaire, parce que cela lui rappelle douloureusement la mort de ses parents. Bien entendu sa meilleure amie Cassie  n'en fait qu'à sa tête et lui organise une surprise-party au Love the Bean, l'occasion pour Skye de faire la rencontre musclée des cousins Asher et Devin (ils se battent sous son nez, la bousculent et la chaudière explose au sous-sol), quelle soirée !

En fait, Asher et Devin sont comme le jour et la nuit - l'un cultive le charme ténébreux et coquin tandis que l'autre opte pour une approche plus guindée, plus raffinée. Ils ne se supportent pas mais sont toujours fourrés ensemble, de plus ils n'arrêtent pas de coller Skye et font des pieds et des mains pour qu'elle leur retourne cette attention. Mais notre demoiselle, atteinte d'une soudaine prise de conscience, réalise qu'elle doit se méfier de ces deux échappés des podiums parce qu'il lui arrive trop de pépins pour que ça reste de pures coincidences.

Ouhlala, je commence à saturer des demoiselles frappées du syndrome "bel inconnu à trois heures" suivi du mantra "il est mon tout"... Pour sa défense, l'auteur a travaillé dans l'édition et connaît donc tous les codes du genre "romans pour jeunes adultes", mais ce n'est pas une raison. La preuve, oui c'est banal, ce n'est peut-être pas aussi mauvais que Personal Demons de Lisa Desrochers, ça n'en demeure pas moins du décalqué (celui-là ou un autre). Et pour tout vous avouer, j'ai emprunté le rire sardonique de Diabolo au moment de fermer mon livre (cela se termine sur une chute libre, ce qui ravit mon côté sadique mais abstenez-vous si vous avez les nerfs fragiles !). Sans quoi je dis stop, besoin de changer d'air. 

A Beautiful Dark - Jocelyn Davies
Published September 2011 by HarperTeen 

LUENVOLu en VO - 44

4 décembre 2011

Realize what make you special beyond looks.

13tolife

Les dés sont jetés : 13 TO LIFE est une lecture purement et simplement distrayante ! C'est encore et toujours la même petite histoire (boy meets girl) mais l'auteur a su tourner tout ça à sa sauce, effectivement c'est drôle, c'est teinté de suspense, et les personnages sont trèèès attachants.

A commencer par Pietr. The new-boy-in-town. Sa famille et lui sont originaires de Russie. Il a ce petit accent délicieux et sexy qui rend toutes les filles complètement dingues. A l'exception de Jessie. Depuis deux ans, celle-ci se meurt d'amour pour Derek, le joueur de foot. Et pour la première fois, il semble lui prêter une attention particulière, qui lui donne du rose aux joues. Hmm.

A la demande du proviseur, Jessie a été désignée pour servir de guide à Pietr. Bing, ça tombe sur sa pomme et déjà ce garçon l'agace. Il sait tout sur tout, veut toujours avoir le dernier mot, bref il la met mal à l'aise. Elle ne sait pas trop comment se comporter avec lui, et le plus souvent elle s'énerve et lui lance des petites piques. Bizarrement, Pietr ne lui tourne pas le dos. Au contraire, il est toujours aussi pressant. Toujours attentionné, très patient. De plus, il semble la comprendre, ce qui la touche profondément.

Mais impossible de l'admettre ! Ce serait insulter ses principes, et puis c'est Derek qui lui fait de l'effet... Il est temps de se ressaisir. D'ailleurs, son amie Sarah est complètement dingue de Pietr. Et que ne ferait-on pas pour rendre le sourire à une copine dont l'histoire a été marquée par un drame ?! Fidèle à elle-même, Jessie se sacrifie pour le bien de Sarah. Argh ! Jetez-lui un seau d'eau ! Non mais quelle cruche ! Jessica Gillmansen est la fille la plus stupide de Junction !!! C'est sûr. (Et pourtant, elle n'est pas insupportable non plus. Ouf.) Le problème, c'est qu'elle réalise trop tard qu'elle en pince pour Pietr. Tant pis pour elle.

L'autre part d'ombre du roman concerne le mystère entourant Pietr et sa famille. Quelques indices sont disséminés mais ce ne sera qu'à la toute fin du livre que le secret sera dévoilé. Ce n'est pas la révélation du siècle, mais c'est ce qu'on découvre autour qui interpelle.

Jessie et Pietr sont deux personnages très attachants. Ils ont une histoire à eux, très douloureuse, qui ne peut que les rapprocher. La jeune fille a notamment perdu sa mère, violemment. Cette tragédie explique beaucoup son caractère et la plupart des décisions qu'elle prend, même les plus insensées ! Moi qui pensais en avoir soupé de ces romances à la tralala, finalement je me rends compte que le charisme des héros est très important aussi. C'est ce qui a fait que ce roman-ci a su me toucher, me séduire, même si, en toute objectivité, il n'est pas LE livre non plus. Il a l'honnêteté d'être simple et agréable à lire. C'est déjà ça. C'est peu et beaucoup à la fois.
Série en 5 tomes (je compte bien tous les lire !).

13 to Life - Shannon Delany  smileyc002
Published June 2010 by St. Martin's Griffin

LUENVOLu en VO - 43

 "Now I just wanted to read a book. A good, quick-to-read vampire book. Something that defied the very definition of proper literature. Something simply fun."

Contrairement à ce que cette citation laisse supposer,
il n'est nullement question de VAMPIRES dans le roman ! ^-^

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2 décembre 2011

Le souffle d'un matin

Faisons encore le plein d'émotions, avec d'abord de la tendresse, un peu de douceur, de l'amitié et beaucoup d'amour. C'est l'histoire d'un grand timide, Titus, qui voudrait bien inviter la petite nouvelle, jolie comme un coeur, pour le bal de la Saint-Valentin. Alors il fait appel au génie facétieux de son grand-père, l'incroyable Papyrus, pour lui donner le coup de pouce nécessaire (avec un gâteau d'affection par exemple) pour faire craquer l'élue de son coeur. C'est le deuxième livre mettant en scène Titus et son grand-père Papyrus, et la magie est toujours au rendez-vous. Isabelle Jarry a donné vie à des personnages tellement attachants, l'univers de Papyrus est unique et fabuleux, d'ailleurs les dessins d'Aurore Callias en sont l'interprétation joyeuse et parfaite, c'est sensationnel. On rêverait tous d'avoir un Papyrus dans sa vie ! 

LEBALDE

Place maintenant aux frissons avec une histoire de fantôme : la famille March prend ses quartiers à Forrest Lodge, une belle demeure perdue dans la campagne écossaise ; on y trouve le père, le grand-père, le fiston (Horace), la cousine (Olivia) et la gouvernante. La maison traîne la réputation d'être hantée, c'est vrai qu'on entend souvent des bruits bizarres la nuit dans les couloirs, mais Horace veut le voir pour le croire. Et chose promise, le voilà nez à nez avec le fantôme de Lord Aloysius Mac Bligh. Qui est-il ? que veut-il ? Et pourquoi sa cousine Olivia prend soudain des airs rêveurs, en jouant à l'infini des mélodies mélancoliques à la harpe ? Une petite histoire surprenante, à lire le soir dès que la nuit est tombée. Frissons garantis pour les plus impressionnables, avec une touche (petite) de romantisme pour ceux qui veulent, voilà qui nous rappelle les romans anglais du 18ème et 19ème siècle.

LAFIANCEEDE

Et pour finir, une lecture minuscule par la taille et pour le temps qu'on passe à feuilleter les pages du livre, mais alors un texte qui sonne les cloches de notre moi inconscient / indifférent / insouciant. Un jour, peut-être, viendra le temps où il sera interdit de planter des fruits et des légumes, où il faudra se cacher pour accomplir ce miracle, et où rien que le goût d'une petite tomate, qui a rougi après avoir vu les fesses d'un petit garçon, vous apparaîtra comme étant la saveur la plus exquise de votre vie ... Han, han. Voilà de quoi rappeler les plaisirs simples de la vie, mais pas que. Car parfois la désobéissance, c'est aussi un acte de liberté. Voili, voilà. C'est encore un texte de Christophe Léon, le seul, l'unique, dont j'apprécie infiniment le tact et l'intelligence. Merci ! 

LEGOUTDE

  • Le Bal de la Saint-Valentin, par Isabelle Jarry & dessins d'Aurore Callias (Gallimard jeunesse, 2011)
  • La fiancée du fantôme, par Malika Ferdjoukh & illustrations d'Edith (Mouche de l'école des loisirs, 2011) =) ce texte est paru en 1990 aux éditions Syros sous le titre Le fantôme de Forrest Lodge.
  • Le goût de la tomate, par Christophe Léon (Petite poche des éd. Thierry Magnier, 2011)

1 décembre 2011

Angora

Encore une tournée de petites lectures, pour le plaisir de vivre des rêves qui pincent le coeur et nous font comme des papillons dans le ventre. Ceux qui nous feraient courir à l'autre bout de la Terre même sous la pluie, même sous la neige ou le soleil brûlant. Marika ne rêve pas d'aller à la mer (voyage offert par le Secours Populaire) mais elle rêve de galoper sur un pur-sang arabe. C'est un rêve inaccessible parce que cela représente beaucoup trop d'argent, et ses parents, comme tous ceux de la cité des Muguets, ne roulent pas sur l'or. Alors, ce sera une journée à la plage en compagnie de sa meilleure amie Sofia. Et quelle journée ! Les filles vont s'amuser, barboter dans l'eau, faire des batailles de sable, découvrir le talent caché de Christian... Voilà une lecture qui donne du baume au coeur, et du rose aux joues. Et des étoiles dans les yeux ! C'est important d'avoir des rêves et de s'y attacher très fort (on ne sait jamais). Très beau texte d'Agnès de Lestrade, avec des illustrations au poil de Nathalie Choux.

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Après le temps des rêves, le temps de rire. Janin s'interroge sur son identité, à savoir s'il est bien le fils de son père. C'est suite à la réflexion de l'épicier italien qu'il s'est mis à douter, en se regardant dans le miroir. Autant il est blond comme les blés, autant son père est brun, très brun, avec une fossette au menton, la marque de fabrique, comme il dit, même le petit frère en a hérité et pas lui ! Janin est un garçon à l'imagination débordante, il va d'abord croire que ses parents ont été le choisir dans un supermarché de nourrissons, au prix de cinquante-cinq euros le kilo. Cela va lui coller une fièvre phénoménale et le droit de rester à la maison le lendemain. L'occasion de se rendre au Monoprix, d'acheter une coloration pour cheveux, de rentrer ni vu ni connu chez lui, et le soir dans la salle de bains, il passe à l'action. Alors, là, c'est vraiment le moment le plus drôle du roman. J'ai ri, mais qu'est-ce que j'ai ri ! C'est un petit livre très attachant, qui fait dire aux enfants qu'on doit ressembler goutte pour goutte à ses parents, sinon c'est inquiétant. Cette introspection est vécue avec tout le charme et la folie de l'imagination débordante du jeune héros. Les illustrations de Gabriel Gay sont très expressives et ont su plus d'une fois m'enchanter.

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Ce n'est pas nouveau de lire des romans où les enfants s'interrogent sur qui ils sont, où ils vont, à quoi ils ressemblent, etc. Raphaëlle, neuf ans et des pépettes, est confrontée à un corps qu'elle ne comprend plus. Tout fout le camp : des poils par ci, des seins par là... mais à quoi elle ressemble ? A une créature monstrueuse, pense-t-elle. A moitié fille, à moitié garçon ? Ne supportant plus son image, Raphaëlle se camoufle sous des piles de vêtements, qu'on lui fiche la paix ! Perdue dans la galaxie entre deux planètes inconnues, elle est à la recherche de ses semblables et, allez savoir pourquoi, son vaisseau ne répond plus... Tellement vrai et juste, ce texte de Charlotte Moudlic fait dans la simplicité et parle de la préadolescence avec tendresse. Et tant mieux, j'ai envie de souligner, c'est un passage qu'on oublie trop souvent de raconter ou de mettre en mots, pourtant ça aiderait les petites demoiselles ! 

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On termine sur une note d'émotion avec le très, très beau texte de Thierry Lenain : l'histoire d'une rencontre entre une jeune fille, très proche de son père, et d'un bébé abandonné à l'autre bout du monde. Marion prend très à coeur sa mission à l'orphelinat, aussi elle se sent insultée lorsqu'une infirmière lui reproche de trop s'attacher au bébé, en lui donnant goût au bonheur, aux petites attentions... C'est une remise en question, où l'on se demande si l'on peut faire du mal en croyant faire du bien, et on découvre aussi que c'est un formidable apprentissage pour Marion, qui vient de son pays doré, qui aime et est aimée en retour et qui réalise ainsi que c'est un luxe. Qu'est-ce que j'ai aimé cette façon de tout raconter à travers le regard du papa ! Très beau, très touchant. Qui fait réfléchir, pleurer et sourire aussi.

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Toutes les références : 

  • Tout le monde veut voir la mer, par Agnès de Lestrade (illustrations de Nathalie Choux) - Rouergue, coll. Zig Zag, 2011
  • Ma tête à moi, par Xavier-Laurent Petit (illustrations de Gabriel Gay) - Mouche de l'Ecole des Loisirs, 2011
  • Presque ado, par Charlotte Moundlic - Ed. Thierry Magnier, coll. Petite poche, 2011
  • Lali l'Orpheline, par Thierry Lenain (illustré par Olivier Balez) - Oskar éditeur, coll. Trimestre, 2011

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