L'âne Trotro a trop chaud
Ce jour-là, le soleil brille très fort et Trotro a tellement chaud qu'il ne sait plus que faire... Il boit un verre d'eau, se met en maillot, se rafraîchit sous un jet d'eau et enfin déguste à l'ombre d'un arbre un délicieux esquimo.
UN ALBUM RIGOLO ET COLORÉ POUR LES GRANDS FANS DU PETIT ÂNE TROTRO ! Moi, ce que j'aime par-dessus tout, c'est le générique de la série tv (et l'inspecteur Lapou, bien sûr).
Bénédicte Guettier dessine et signe à la pointe de son pinceau. Elle a un trait incisif, dégingandé qui n'appartient qu'à elle. Quand Bénédicte trotte dans Giboulées, ça donne un personnage qui lui trotte depuis longtemps dans la tête, Trotro, le petit âne malicieux et turbulent. (source : gallimard-jeunesse.fr)
L'âne Trotro a trop chaud, par Bénédicte Guettier (Gallimard jeunesse, coll. Giboulées, 2012)
La petite taupe et le parapluie
Taupek est né d’une commande au dessinateur tchèque Zdenek Miler d’un film d’animation sur la fabrication de vêtement. C’est ainsi que la petite taupe (en tchèque, taupe se dit “krtek”) a fait ses premiers pas à la recherche de la salopette de ses rêves (pleine de poches) et la fabriquant lui-même avec l’aide des animaux de la forêt…
Je recommande cet album pour tous les amateurs de nostalgie, parce que cette petite taupe a bercé bien des enfances et qu'elle doit continuer à accompagner les jeunes lecteurs. Les histoires sont simples, jolies, attachantes, elles évoquent l'amitié et la tendresse, sur des illustrations légèrement désuètes mais ô combien charmantes. En découvrant un parapluie cassé, Petite Taupe trouve en fait un nouvel objet pour s'amuser (en flottant sur l'eau ou en jouant au cerf-volant), mais aussi pour se protéger lorsque la pluie s'annonce ! Voilà une manière ludique et utile de sensibiliser les enfants sur la notion de recyclage et la protection de l’environnement. Une belle lecture à partager.
La petite taupe et le parapluie, par Zdenek Miler & Hana Doskocilova
Autrement / Arte éditions - 2012 pour la présente édition
Bleu Saphir
la lecture de Rouge Rubis est nécessaire,
http://blogclarabel.canalblog.com/archives/2011/05/26/21214945.html
Dans cette suite, Gwendolyn continue son apprentissage en accéléré chez les Veilleurs, en élapsant quelques heures pour éviter les bonds sauvages dans le temps. C'est ainsi qu'elle rencontre son grand-père, Lucas Montrose, avec qui elle ose parler de la trahison de Paul et Lucy, forte de grapiller des indices supplémentaires car elle se sent toujours aussi quelconque. Même Gideon ne semble guère lui accorder la moindre confiance, ce qui est déstabilisant, car depuis leurs bécotages récents, le coeur de la jeune fille fait boum !
Je n'avais pas souvenir d'une Gwendolyn aussi idiote dès qu'il était question de son béguin pour Gideon, mais là je dois reconnaître que notre demoiselle a grillé quelques neurones et a perdu de sa vivacité d'esprit, quel dommage ! Je l'avais trouvée plus pétillante et décapante avec son sens de l'ironie, cette fois ses émois sentimentaux la préoccupent de long en large et en travers, à force ça use un peu.
Mais heureusement elle peut compter sur son démon à l'apparence de gargouille, Xemerius, qu'elle seule voit et entend, pour lui secouer les puces. Il est temps qu'elle pense à elle, s'implique dans sa mission, réfléchisse à tête reposée pour tenter de comprendre tout ce qu'on cherche à lui camoufler.
L'histoire se termine sur une grosse pointe d'amertume pour Gwendolyn, c'était à prévoir, tandis que Gideon nous apparaît de plus en plus flou ! Le dernier tome (Vert Emeraude) a donc du pain sur la planche pour démêler les fils de cet imbroglio amoureux. J'attends aussi davantage de rigueur dans le dénouement de l'intrigue concernant les sociétés secrètes et la disparition de Paul et Lucy, car je n'ai pas eu l'impression qu'on avançait beaucoup avec ce volume. Toutefois, cette série me plaît infiniment pour son ambiance et sa description des lieux, les salons anglais et leurs parades ridicules, les repas en famille teintés d'une légère causticité, les personnages attachants et leur humour. Le plaisir de lecture est sincère et véritable !
Bleu Saphir, par Kerstin Gier
Milan, coll. Macadam, 2011 - traduit de l'allemand par Nelly Lemaire