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Chez Clarabel
27 mars 2012

« Tu as reçu quoi pour tes quatorze ans ? J'ai appris que j'étais laide. »

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A quatorze ans, Zoé comprend qu'elle est laide. C'est le beau Walter qui le lui a dit et ça fait horriblement mal. Alors, Zoé décide de devenir méchante et se fait les griffes sur sa famille. Il faut dire que ses proches sont une invitation au défoulement, entre le père qui a renoncé à s'impliquer, la mère qui s'enferme dans la cuisine en grinçant des dents, le frère pas assez et les soeurs trop... le constat est déprimant !
Et comme cela ne suffit pas, Zoé crée un club réservé aux moches, le Club des Mouches. Le succès n'est pas au rendez-vous (qui a envie de s'afficher parmi les moches ?!), mais Zoé ne baisse pas les bras. A force de se lancer dans de nouvelles expériences et de se casser les dents, il est temps de prendre des mesures radicales : se mettre en spectacle, montrer sa laideur, ne plus se cacher en rejetant la faute sur les autres.

C'est un roman qui se veut fantaisiste dans son approche, dérisoire dans sa façon de décrire les choses, doux-amer dans son propos, et qui peut se vanter d'avoir un style inimitable. Je crois même que j'ai davantage aimé ce livre pour son écriture que pour l'histoire en elle-même. Dès les premières phrases, vous comprenez que vous tenez un livre désopilant, original et remarquable.
Et Zoé est une héroïne attachante, avec un solide sens de l'ironie, un humour féroce et une volonté de fer. Hélas, c'est aussi et surtout sa carapace, sa manière de se protéger. Parce que l'adolescence est cruelle, le regard des autres sans pitié, c'est compliqué de s'accepter et de faire en sorte que les autres vous acceptent aussi. Un vrai parcours du combattant.
Celui de Zoé est grinçant, touchant, virevoltant, montrant les doutes et les interrogations de la jeune fille, pour finalement révéler qu'il existe toujours une issue de secours. C'est un roman pétillant et mordant, servi par une écriture enivrante.
A découvrir, car la lecture est tout sauf triste !

Les aigles ne tuent pas les mouches, par Luc Baba smileyc002
éd. Thierry Magnier, 2011 - illustration de couverture : Olivier Marboeuf 

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26 mars 2012

"Apparemment, ils ne pouvaient se parler qu'en prononçant une syllabe à la fois."

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Tout commence avec une chanson, I'll be there, qu'Emily Bell interprète à l'église. Elle est morte de honte et de trouille, lorsque son regard se pose sur celui d'un garçon assis sur le banc du fond. Il s'agit de Sam Border.
Sam, c'est tout un mystère, tout un poème aussi... Son frère Riddle et lui ont parcouru le pays en suivant leur père, ils n'ont pas de chez-eux, ne vont pas à l'école, doivent passer inaperçus et subir l'autorité abusive de leur père. Sam, c'est le grand frère idéal et Riddle lui porte une totale vénération. Ce n'est pas un môme comme les autres, il ne parle pas beaucoup et passe son temps à dessiner mais il est aussi très intelligent.
Et puis, Emily tombe amoureuse de Sam. Les parents d'Emily vont l'accueillir chez eux, ils vont s'attacher aux deux frères, mais Clarence Border va ressurgir de nulle part et imposer sa propre loi.

Exprimer tout ce que ce roman inspire est très difficile, parce que le début n'est pas tendre ni gai, on devine tout de suite que l'ambiance n'est pas guillerette et que l'histoire va nous emporter très loin. Et en effet, au fil des pages et des chapitres, elle se construit en douceur mais avec efficacité. Les personnages font leur apparition, timidement. Ils vont et viennent sans nous laisser douter de leur interaction. C'est que cela demande du temps pour comprendre leur vécu et saisir leurs émotions, c'est subtil et délicat, très finement joué, et c'est donc tout naturellement qu'on réalise que c'est un roman bouleversant !

C'est surtout la deuxième partie du roman qui est captivante et touchante. Sam et Riddle sont en cavale et luttent pour leur survie, il y a alors une telle intensité dans leur parcours, c'est très fort, plus d'une fois on se surprend avec la boule au ventre, l'estomac noué par l'angoisse. Dans le même temps, on découvre le calvaire d'Emily, seule avec ses doutes, convaincue d'avoir été trompée, puis se résignant au pire. Et c'est l'un des points forts de l'histoire, comme si l'histoire de Sam et Riddle avait su toucher tous ceux et celles qu'ils avaient croisés, comme s'ils possédaient ce truc indéfinissable qui fait qu'on s'attache aussitôt à eux et qu'on ne peut se résoudre à les oublier.

Voilà donc un roman qui ne laissera pas indifférent, il vous donne la sensation d'avaler une enclume, avec l'envie bizarre de faire des bonds et de crier victoire et bonheur. Malgré les premières impressions qui font penser que la lecture sera triste, il s'avère que le roman est extrêmement positif, tout simplement beau, il est même très drôle (grâce à  Bobby Ellis, un garçon du lycée qui a le béguin pour Emily et qui veut tout faire pour l'aider, d'où certaines situations parfaitement risibles, j'ai adoré !). Bref, ce livre fait un bien fou ! 

Cavale, par Holly Goldberg Sloan smileyc002
Gallimard jeunesse, 2012 - traduction de Nathalie Peronny 

24 mars 2012

Un nuage de lait dans votre thé !

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Sarah Trent vient de décrocher un poste de demoiselle de compagnie auprès d'une jeune héritière, Lucilla Hildred, actuellement hébergée chez sa grand-tante dans sa maison de campagne, notamment dans le but de lui changer les idées. Car Lucilla a perdu ses parents, a été retirée de son école et broie du noir parce qu'elle est victime de son imagination. Serait-elle vraiment folle, pense Sarah, qui trouve l'adolescente joyeuse et impertinente, ou tenterait-on réellement de la tuer pour s'emparer de son héritage ?
Des fantômes par ci, des accidents douteux par là... la question ne se pose plus et la tension monte d'un cran. Heureusement son meilleur ami Bertrand vient lui prêter secours, de même qu'un certain John Brown, une vague connaissance de la famille Hildred, qui se prétend entomologiste ou quelque chose comme ça. Son cas pose problème aux yeux de Sarah : serait-il beau parleur ou noble sauveur ? Que cache cet homme séduisant, qui lui fait un peu tourner la tête, alors que Sarah s'est jurée de ne jamais tomber amoureuse de personne ?
Entre secrets de famille et soucis d'héritage, l'intrigue nous offre du déjà-vu parfaitement bien troussé. L'héroïne, Sarah Trent, est une jeune femme moderne et dynamique, elle porte les cheveux courts et a la peau bronzée, elle aime la vitesse et les voitures de course, elle est aussi très indépendante. Sa façon de débusquer les mystères de la Maison Rouge est teintée de prudence, d'instinct féminin et de flegme britannique. On se laisse aisément porter par le rythme de l'intrigue, se surprenant même à ressentir des pics de frisson alors que le climat devient plus tendu, surtout la nuit, dans la petite chambre bleue.
Chaque roman de Patricia Wentworth procure la sensation de renouer avec une vieille camarade, qu'on retrouve avec grand plaisir, et qui ne changera décidément jamais ! La lecture se veut classique, délicieusement surannée, un peu guindée... mais finalement indémodable ! On ne s'en lasse pas.

Cache-cache avec le diable, par Patricia Wentworth
2012, Coll. Grands Détectives chez 10/18  - traduction de Delphine Rivet

23 mars 2012

Comment la disparition d'une momie permet de résoudre l'assassinat d'un politicien...

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Encore un très bon tome des détectives de l'étrange, Andrew Singleton et James Trelawney, de sympathiques trublions, qui rechignent à couler des jours heureux dans leur appartement cossu de Montague Street. A la place, ils aiment débusquer des affaires qui sortent des sentiers battus, et ça leur va plutôt bien.
L'histoire se passe à Londres, alors que le couronnement de George VI se prépare. Une momie disparaît, puis réapparaît en tant que suspect numéro un dans une enquête criminelle, comment est-ce possible ? Singleton alerte aussitôt l'inspecteur Harold Staiton, déjà connu par les initiés.
Et là j'interromps les présentations, car franchement cette lecture invite à la découverte. Il faut peut-être un petit temps d'adaptation, au démarrage, avant de réaliser qu'il ne s'agit pas d'un roman policier comme un autre. Les personnages sont de grands amateurs d'histoires tordues et de théories alambiquées, ils ont l'esprit vif et ouvert à des idées peu répandues. C'est clairement leur marotte, ce qui les stimule et les excite.
A ses heures perdues, Singleton tente aussi de percer le secret qui entoure l'Ordre hermétique de l'Aube dorée, une confrérie à laquelle bon nombre d'écrivains auraient souscrit, mais sans en avouer le but précis. Forcément, ça le titille et il prend un plaisir fou à feuilleter les pages de ses livres, entre deux folles échappées avec son camarade Trelawnay. D'ailleurs, la fin du roman nous montrera une avancée considérable... et sidérante.
Il ne faut pas fermer son esprit à ce qui sort de l'ordinaire et flirte avec le fantastique ou l'étrange pour savourer ces aventures, sinon ce serait peine perdue. Toutefois, on sent la jubilation qu'a l'auteur, Fabrice Bourland, à rédiger ses histoires et à entraîner ses personnages dans des aventures singulières. Sincèrement, c'est communicatif, en plus d'être d'une pure élégance, rythmé, intelligent et entraînant.
Chaque nouveau livre est un rendez-vous, pour moi, incontournable !

Le Serpent de Feu, par Fabrice Bourland
2012, coll. Grands détectives chez 10-18  

23 mars 2012

Meurtre à Shakespeare

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Lily mène une existence simple et sans histoire dans la petite ville de Shakespeare, au fin fond de l'Arkansas. Son métier (femme de ménage) fait d'elle une personne populaire mais discrète, aussi le meurtre de son propriétaire la voit soudainement propulser sur le devant de la scène, ce qui n'arrange pas ses affaires. De plus, deux hommes (l'inspecteur Claude Friedrich et son prof d'arts martiaux) lui manifestent soudain des signes d'intérêt qui la mettent mal à l'aise, ça commence à faire beaucoup pour notre héroïne ! Lily aime maintenir une distance entre elle et les autres, par la faute de son passé qui la hante encore (on découvre les raisons au fil de la lecture, c'est assez éprouvant). En apparence, Lily est une jeune femme froide et mystérieuse, mais parce qu'elle est torturée et fragile au fond d'elle. 
La personnalité de l'héroïne rend quelque part la lecture plus noire et complexe, même si l'intrigue policière est classique et traditionnelle dans sa ligne de conduite (pas d'esbroufe, mais un bon suspense car je n'avais pas deviné le dénouement). Toutefois, Charlaine Harris prend plaisir à décrire le quotidien d'une petite ville américaine, avec sa galerie de personnages et ses anecdotes savoureuses. C'est vraiment pour moi le petit plus qui rend cette série intéressante à découvrir et à suivre car plusieurs personnages sortent du lot et j'ai bien envie d'en savoir plus ! 

Meurtre à Shakespeare (Lily Bard #1) - Charlaine Harris
J'ai Lu, 2012 - traduction de Tiphaine Scheuer 

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22 mars 2012

C'est le cuisinier lui-même qui donne de la saveur à sa cuisine : son caractère, ses rêves, ses sourires, ses larmes.

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La boutique de Madame Pamplemousse est unique. Niché dans un quartier de Paris, à l'abri des regards curieux, l'endroit fait davantage penser à l'antre du sorcier, avec ses articles aussi bizarres que du salami de Minotaure à la sauge et au thym sauvage, des queues de vélociraptor salées, du tigre à dents de sabre fumé et du roulé de langue de tyrannosaure, mais aussi des rognons de crocodile au vin de myrtilles, du piranha rôti au coulis de framboises, et j'en passe.
Il y a incontestablement un grain de folie dans ce roman, un zest de magie, une pincée de gourmandise, une cuillerée de bons sentiments, et beaucoup d'autres ingrédients savoureux ! Madame Pamplemousse est un personnage bien mystérieux, aux allures de sorcière, avec son chat au pelage blanc, répondant au nom de Camembert, et qui crache tout le temps des boules de poil dès qu'il se sent dérangé dans ses petites habitudes.
Ce chat cache lui aussi ses petits secrets.
Et c'est par hasard que la jeune Madeleine croise leur chemin, qu'elle découvre leur boutique en manquant tomber à la renverse parce que tout lui semble extraordinaire. Mais cette rencontre va aussi bouleverser sa vie et celle de son oncle, monsieur Lard, un grippe-sou tyrannique, propriétaire d'un restaurant sans attrait et sans âme, tout bonnement parce que son gros tonton autoritaire maltraite son personnel et sa cuisine.
Résultat, c'est gras, c'est lourd, c'est répugnant.
C'est alors que s'invitent les Fabuleux Délices de Madame Pamplemousse, et la Bête se transforme...

C'est indubitablement une lecture fantastique et enchanteresse. Déjà rien que la couverture donne envie d'avoir le livre entre les mains. Et croyez-moi les illustrations de Sue Hellard ne déçoivent pas un seul instant. Tout est beau dans ce roman, tout est délicieux et original. On a même le sentiment de plonger dans un Paris tout droit sorti d'un film coquet, ça fait très carte postale, mais c'est charmant.
L'histoire ressemble également à un conte merveilleux, avec une jeune héroïne au coeur d'or, exploitée par un malotru, qui va se découvrir un don exceptionnel. De plus, l'écriture fait preuve d'élégance et de beaucoup d'imagination (l'inventaire des recettes et des délices fait tourner de l'oeil par exemple !). C'est dire le bonheur qu'on a de plonger dans l'univers de Rupert Kingfisher, et on ne le regrette pas. 

Je connaissais la série dans sa version originale, et je suis très heureuse de la découvrir sur le marché français, c'est une découverte exquise, dont l'esthétisme vintage exerce un réel attrait. C'est à déguster sans attendre ! Le deuxième tome va paraître au mois de mai.

Madame Pamplemousse et ses Fabuleux Délices, par Rupert Kingfisher smileyc219
illustrations de Sue Hellard - traduction par Valérie Le Plouhinec 
Albin Michel jeunesse, coll. Witty, 2012

22 mars 2012

Où est l'escargot ?

Souvent, l’escargot se cache dans sa coquille. Mais cette coquille, où se cache-t-elle ? Derrière la queue en tire-bouchon d’un petit cochon ou dans la crosse d’un violon ? Sous les cornes bien enroulées d’un bouquetin ou à l’intérieur d’un serpentin ? Dans la crête des vagues, les volutes de fumée d’une pipe ? Les spirales dessinées par une patineuse sur glace ? Les bouts recourbés d’une paire de babouches ? C’est fou, le nombre de choses qui ont la forme d’un colimaçon !

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UN ALBUM SANS TEXTE où l'on passe son temps à scruter les détails des illustrations pour retrouver la coquille de l'escargot. Procédé ingénieux, un peu rigolo, imaginé par monsieur Tomi Ungerer. Ce qui frappe aussi, c'est la diversité des dessins : soit bariolé, jovial, coloré, soit gris, austère, ombrageux, mystérieux... Un festival d'originalité pour le plaisir des yeux.

Où est l'escargot ? par Tomi Ungerer (Ecole des Loisirs, 2012)

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22 mars 2012

Princesse Chipolata

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Attention, lecture purement irrévérencieuse, mais tellement drôle. Les premières pages peuvent déconcerter, mais sitôt que le lecteur a bien saisi le second degré derrière l'histoire de cette princesse, c'est du plaisir assuré.
Alors nous avons une princesse, capricieuse et tyrannique, qui se plaint d'avoir des gros doigts qu'elle planque sous des moufles. Elle harcèle son serviteur, qui s'appelle Mon Chien (!), pour que cesse son calvaire. Il lui faut une solution, et vite !  Mon Chien suggère donc de se rendre dans la Forêt des Contes Perdus où se trouverait la Belle aux petits doigts parfaits et ainsi procéder à un échange de bons procédés. Hop, la princesse se rend aussitôt sur place et doit passer toute une série d'épreuves (des tests de stupidité, de débilité et de crétinerie ultime). Tout un programme.
Qu'est-ce que j'ai pu ricaner en lisant ce petit livre ! Chaque rencontre est désopilante, même les dialogues sont absolument poilants. L'ensemble est joyeux, décalé, subtil et saugrenu, c'est du très bon Colas Gutman, qui gratouille et qui donne le sourire, avec en bonus les ravissantes illustrations de Marc Boutavant, bref ce livre est un indispensable !  

La princesse aux petits doigts, par Colas Gutman - illustrations de Marc Boutavant 
Mouche de L'Ecole des Loisirs, 2012 

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21 mars 2012

Comme dit Papa : "Avec moi, c'est comme ça !"

Ce soir, Maman n'est pas là. Alors pour le bain, le repas et le coucher, il y a Papa. Avec lui, tout est différent, et Clara n'est pas au bout de ses surprises. 

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J'en connais qui doivent avoir un sourire jusqu'aux oreilles, c'est d'ailleurs ce qui s'est passé chez moi quand j'ai ouvert cet album, au moment de commencer l'histoire... Aussitôt, oui j'avais un sourire banane. Parce que c'est l'histoire d'une petite fille prénommée Clara, qui va pour la première fois passer seule toute une soirée avec son papa, maman étant partie au cinéma.

Qui ne se reconnaîtra pas dans cette histoire où la fillette ne cesse de chipoter sur le bain chaud un peu froid, sur la purée trop salée ou sur le pyjama mis à l'envers, jusqu'à l'histoire du soir... non vraiment, papa ne fait rien comme l'enfant a l'habitude avec maman mais est-ce vraiment un problème ? Car passer du temps avec papa offre aussi des bons côtés agréables, ça change, et comme il le dit si bien : "Avec moi, c'est comme ça !"

Histoire drôle, attachante, pleine de tendresse et de facétie, joliment illustrée par Magali Le Huche, qui réussit à merveille à souligner l'espièglerie de la situation. Un album à chouchouter et glisser au pied du lit de votre enfant, en vous éclipsant...

Avec moi, c'est comme ça ! par Nadine Brun-Cosme - illustrations de Magali Le Huche (Père Castor, 2012)

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21 mars 2012

Dis-moi, Lapin, tu connais le Loup Tralala ?

Plus malin que le Grand Méchant Loup, il a de minuscules oreilles, des dents usées, un petit nez et une longue crinière noire qui vole au vent.

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Mais à quoi peut ressembler ce loup si étrange, ce loup tralala, qui fait si peur au lapin ? Le portrait laisse perplexe et titille la curiosité. Il y a du suspense, l'angoisse monte au fur et à mesure que le lapin frise l'hystérie en entendant les pas du loup. Attention, ça va saigner ?

Il n'y a certes pas d'originalité dans l'histoire, mais elle n'en demeure pas moins pertinente et drôle. Il n'y a qu'à voir la tête paniquée du lapin pour s'en convaincre !  Et puis les histoires de loup rencontrent souvent beaucoup de succès auprès des enfants. Je ne doute pas cet album qui veut faire peur, tout en se voulant drôle, touchera sa cible.  

Le loup tralala, par Michaël Escoffier & Kris Di Giacomo (Kaléidoscope, 2012) 

Voici d'ailleurs une autre histoire de loup, sympathique et intriguante (j'ai longtemps eu peur pour les trois petits héros !) : 

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Aujourd’hui, c’est l’anniversaire de Biquette. Ses parents sont partis chercher un gros gâteau, et, pour l’instant, ses amis Yvon Cochon et Justin Lapin ne lui ont offert que des cadeaux idiots. Dring ! On sonne à la porte. Surprise ! C’est un loup avec un ruban autour du cou…Il sait sauter à la corde, flotter dans le bain, inventer un jeu de gentilles tartines…

Le cadeau, par Magali Bonniol (Ecoles des Loisirs, 2012)

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