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Chez Clarabel
19 juin 2012

Playlist

J'ai lu cette BD ce weekend, elle m'intéressait parce qu'elle est issue de la fournée BD Kids et qu'elle s'adresse aux adolescents. Résultat, c'est sympa, on reconnaît bien le coup de crayon de Manboou, l'univers parle de musique qui va servir de trait d'union entre trois jeunes que rien ne prédestinait à rencontrer.

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Lucille est une élève brillante, mais intenable depuis la mort de sa maman. Marc joue du djembé et trempe plus ou moins dans des embrouilles. Leur rencontre va leur servir d'électro choc... Avec l'aide de Chloé, amie de classe de Lucille et pianiste qui ne se déplace qu'en fauteuil roulant, ils vont trouver un point commun : la musique ! (4ème de couv)

Ce premier tome sert essentiellement à présenter les personnages et leur histoire. Du coup, c'est encore un peu tôt pour s'attacher à cet univers même si celui-ci s'annonce plaisant. J'ai également trouvé que le ton était très différent des titres dont j'avais l'habitude jusqu'à présent chez BD Kids (des séries comme WafWaf et Captain Miaou, Raoul et Glouglou, Michel ou Eddy Milveux), c'est beaucoup moins drôle, moins absurde, mais plus réaliste, car davantage destiné aux plus grands. Je ne suis pas pleinement séduite, aussi j'attends la suite et l'évolution de la série. Pour l'instant, elle a déjà conquis les lecteurs du magazine Okapi. 

Playlist : Le secret de Lucille par Stéphane Melchior Durand & Manboou (BD Kids Okapi, 2012)

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18 juin 2012

Who wants what everyone else has already had ?

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Après un début très drôle, l'histoire n'a malheureusement pas manqué de retomber dans ses pantoufles et ses clichés de romance traditionnelle, sans être réellement affriolante. Circenn a jeté un sort sur sa fiole d'immortalité (qu'il a égarée) sitôt que celle-ci sera en contact avec une main humaine, elle devra lui revenir aussitôt. Nous sommes au XIVe siècle et c'est ainsi que Lisa, depuis notre époque contemporaine, se retrouve propulsée dans le temps. Elle est femme de ménage dans un musée, porte des jeans et des sous-vêtements de jeune femme moderne (il faut le préciser, sait-on jamais), sa vie ressemble à un feuilleton délavé, sa maman se meurt d'un cancer, bref un changement d'air n'est pas de refus !

Toutefois, contrairement au personnage d'Adrienne, Lisa ne s'accommode pas aussi facilement à ce bond dans le temps. Elle veut à tout prix rentrer chez elle. Problème : Circenn ne connaît pas la formule inverse, et puis il se méfie d'elle en pensant qu'elle est une espionne. Comble de tout, il a pactisé avec Adam Black et a juré de tuer la personne qui lui retournerait sa fiole. Notre valeureux Highlander est aux prises d'un terrible dilemme, parce qu'il est tout émoustillé par cette jeune femme débarquée de nulle part, au caractère de cochon, qui se refuse à lui, tout en le regardant avec gourmandise et en rougissant.

La relation entre Lisa et Circenn est donc essentiellement sensuelle avant d'être érotique, le couple se séduit durant de longs chapitres avant de succomber à la tentation. C'est charmant, pas vulgaire non plus, Circenn a une personnalité complexe, un peu dure aussi. Je trouvais d'ailleurs que l'alchimie du couple était plus forte au début, surtout lorsque l'auteur s'appuyait sur le choc des cultures (comme la découverte du soutien-gorge ou du tampon, et aussi le simple fait de porter un jean !).

Cette lecture m'a donc semblé inégale, parfois croustillante, décalée, attachante et drôle, et puis à d'autres moments plus convenue et routinière, ça perd en saveur et c'est inutilement long. Il s'agit du troisième tome de la série des Highlanders, seul Adam Black reste une valeur sûre et intrigante, qui me motive à en découvrir plus !

Les Highlanders, tome 3 : La tentation de l'immortel, par Karen Marie Moning
J'ai Lu, rééd. 2012 - traduction de Lionel Evrard 

15 juin 2012

“Want to start a fairy-tale romance with me?”

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Bon, très sincèrement j'ai entamé ma lecture sur une note d'ennui, je trouvais l'histoire gnangnan et molle, j'étais moyennement séduite. Et puis le miracle s'est produit tout doucement, je crois que le coupable porte le nom de Brendan A. Salinger. Mea culpa, mea maxima culpa. J'ai perdu tout sens commun face à ce garçon au charme irrésistible ! D'abord il nous apparaît comme un pur sauvageon d'humeur lunatique, sexy en diable, avec son regard émeraude qui met notre héroïne, Emma, sens dessus dessous. Cette fascination s'explique aussi parce que la demoiselle est complètement “envoûtée”, au sens strict du terme, par le jeune homme, qui ne cesse de la snober honteusement.

L'intrigue du roman est plutôt moyenne, avouons-le, c'est encore et toujours l'histoire d'une romance entre deux adolescents, marquée par une malédiction. Ce n'est pas nouveau mais c'est efficace. Nos deux chéris se tournent autour pendant plusieurs chapitres, avant de céder à la tentation. Il semblerait même que cette tendre affinité fasse son petit effet, car le couple fonctionne à merveille. Les personnages secondaires sont particulièrement repoussants, machiavéliques et horripilants (miss Kristin et sieur Anthony, bleh !). Leur pugnacité à empoisonner l'existence d'Emma fait d'ailleurs lever les yeux au ciel, mais je pense qu'il y a matière à épiloguer.

Sans mentir, l'histoire dégage un parfum de conte de fées, particulièrement enivrant. J'étais complètement gaga à la fin... la honte. Enfin bon, je ne vous fais pas un dessin, vous voyez le genre. Je me suis surprise à avaler les pages du livre avec enthousiasme, tout n'est pas parfait non plus, mais dans l'idée de passer du bon temps, en se vidant l'esprit, cette lecture est à prescrire avec les compliments de votre libraire (huhu).

Envoûtement, par Cara Lynn Shultz
Harlequin, coll. Darkiss, 2012 - traduction de Juliette Bouchery 

14 juin 2012

"I guess it's time you officially meet the lost boys."

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La situation est au bord du gouffre, dans ce dernier tome ! Grace voit sa famille voler en éclats, son amoureux s'est sacrifié pour la sauver, l'ennemi n'est pas vaincu et elle est toute seule pour résoudre une montagne de problèmes, à commencer par l'appel du loup, qu'elle ressent de plus en plus fort, puisqu'elle a perdu sa pierre de lune. L'heure est grave, pour ne pas dire désespérée. Et pourtant, Grace ne va pas baisser les bras et va prouver sa détermination. En plus, elle hérite d'une bande de garçons perdus, désignés volontaires pour la protéger, et même Talbot fait un come-back déconcertant...

Ce troisième tome, mené tambour battant, montre bien le tournant dans la série, devenue plus angoissante et dramatique. Mais cela ne lui enlève pas sa part romantique, dès que Grace est en présence de Daniel, l'alchimie est intacte, leurs sentiments sont sincères et très forts, c'est tout simplement attendrissant. De plus, le ton ne manque pas d'humour non plus, essentiellement grâce aux garçons perdus (les anciens jeunes loups de Caleb qui ont désormais prêté allégeance à Daniel). La présence de l'ennemi est d'ailleurs tenace, stressante, même si celui-ci se fait beaucoup désirer, et sans trop vouloir en dévoiler, l'auteur a su réserver une belle surprise !

Voilà donc une série qui se termine de façon honorable. L'auteur n'a pas lésiné sur les frais de mise en scène (beaucoup d'action et de rebondissements, ainsi qu'une bonne louche d'émotion), les personnages n'ont cessé de s'affirmer livre après livre, sans compter la mythologie sur les loups, pas nouvelle, mais enrichissante. Pour moi, le tome 1 conserve toute ma préférence. Je n'ai pas retrouvé ce qui m'avait tant plu dans la suite, mais ça ne lui enlève pas son charme. A considérer comme une lecture de divertissement, qui remplit bien son office.

Grace Divine #3 par Bree Despain
La Martinière J. / 2012 - traduit par Sabine Boulongre 

14 juin 2012

"Sometimes love was not about winning, but about wise sacrifice and the realiability of friends."

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Ce recueil de quatre histoires, ancrées dans l'univers de Lauren Kate, est une parenthèse dans la série, un petit détour du droit chemin avant de retrouver le dénouement à paraître cet automne (octobre 2012).
Shelby et Miles viennent de franchir un Annonciateur, pensant être de retour à Shoreline, en Californie. Au lieu de ça, ils sont quelque part en Angleterre, à l'époque médiévale. Miles perd sa casquette préférée, la guigne, Shelby en profite pour jeter un oeil plus loin afin de retrouver Luce. Au cours de cette courte aventure, nos deux amis vont se découvrir des sentiments nouveaux l'un pour l'autre, c'est mignon et drôle à la fois.
Puis arrive Roland, dans sa tenue de chevalier. Il est d'humeur nostalgique, car il vient de retrouver son amour perdu, Rosaline. Il sait bien que son erreur du passé est impardonnable, mais il compte bien lui faire un dernier petit cadeau d'adieu en empêchant son compagnon de partir à la guerre.
Puis c'est l'histoire d'Arriane, amoureuse d'un démon, Tessriel. Et enfin, Daniel et Luce, nos amoureux maudits. Pour la première fois, ils vont pouvoir passer une nuit de la Saint-Valentin ensemble, sans craindre la malédiction. L'histoire est très romantique, fabuleusement plantée dans un décor où règne une profusion de fleurs.
Cerise sur le gâteau, le livre offre un avant-goût du dernier tome, Volupté, avec un extrait du prologue et du chapitre 1.

Amours damnées, par Lauren Kate
Bayard jeunesse, 2012 - traduit par Danièle Darneau 

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13 juin 2012

Post-Chaos 2029

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Depuis deux ans, Sarah et Adam sont en fuite. Cachés dans une forêt, ils sont rattrapés par des motards qui kidnappent Mia. Obligés de suivre Saul, le meneur, Adam et Sarah vont être conduits dans une institution où se tiennent des expériences secrètes. Le but de Saul est de s'emparer des nombres des autres, mais Adam a reçu un choc sur la tête et se sent complètement désarçonné, comme s'il avait perdu la mémoire. De son côté, Sarah, enceinte, tente de sortir de cet enfer, afin de préserver le secret de Mia.

C'est le dernier tome de la série, et pour moi c'est aussi le meilleur. J'ai toujours eu beaucoup de mal avec l'ambiance que Rachel Ward a tenté de communiquer, pas que l'effet chape de plomb me mette mal à l'aise, mais j'avais surtout le sentiment d'assister à une course-poursuite effrénée, où l'espoir n'était jamais permis. A la longue, ça usait. Ce troisième tome se conclut donc avec panache, non sans avoir flirté avec les affres du manichéisme à un point de non-retour. La lecture se veut tellement angoissante, mais tellement prenante aussi. J'ai apprécié d'en finir ainsi, de façon nette et précise, tout à fait logique également. Verdict sur la série : sympathique, stressante et pas du tout guillerette.

Intuitions, tome 3 : Infini par Rachel Ward
Michel Lafon, 2012 - traduit par Isabelle Saint-Martin 

12 juin 2012

"You never think it's gonna happen to you."

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Londres, 2015. Le gouvernement a décidé de restreindre les dépenses énergétiques et impose à la population une carte avec un quota de 200 points. Au-delà, de sévères réprimandes vous tombent sur le museau, vous passez pour un écocitoyen irresponsable, vous pouvez ramper sous terre, votre cas fait mal aux yeux !

Pour Laura Brown, seize ans, cette restriction entraîne un éclatement familial auquel elle assiste avec effarement et ironie. Elle consigne tout dans son journal, jour après jour. Elle raconte aussi sa petite vie d'adolescente passionnée de musique, de lycéenne qui n'en fiche pas une, et de jeune fille amoureuse de son voisin mais qui semble totalement l'ignorer !

Si le roman cherche à éveiller les consciences concernant notre façon de vivre, notre incapacité à nous limiter et à réfléchir à nos véritables besoins, je trouve que l'intrigue a tapé juste. Par malchance, ce propos a tendance à se noyer parmi le blabla d'une adolescente qui relate son quotidien (se sortir de son lit chaque matin, se rendre à pied à l'école, marcher dans la neige, supporter les pannes d'électricité dans le métro, être plongée dans le noir, assister à la débâcle d'un système qui fout le camp...).

Enfin bref, si vous vous attendiez à un certain sensationnalisme, vous risqueriez d'être déçus ! Certes, on assiste à un début de chaos, certains quartiers sont dépouillés, les manifestations déchaînent les passions et les violences, la météo est détraquée, même la cousine de Laura qui vit aux USA assiste à un soudain revirement de situation qui paraît parfaitement risible. Je crois donc qu'il faut considérer cette lecture comme étant décalée et caustique, beaucoup moins comme un thriller.

Carbon diaries 2015, par Saci Lloyd
Pocket jeunesse, 2012 - traduction de Sylvie Denis 

12 juin 2012

"Trust in tomorrow...Every day of your life, there's been a tomorrow. I promise you, there'll be a tomorrow."

la lecture du tome 1 est nécessaire (pour rappel : ICI), mais le deuxième est un livre d'accompagnement, pas forcément indispensable.

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L'histoire se passe un an après l'accident de l'astéroïde, mais la situation demeure toujours préoccupante. La famille Evans a survécu et tente désormais de songer à l'avenir. Or, rien ne se passe comme prévu : Matt ramène une épouse, le père des enfants est de retour et il n'est pas seul non plus. Cela commence à faire beaucoup de monde dans une petite maison.

De son côté, Miranda a besoin de changer d'air et prend goût au maraudage, ce que sa mère réprouve, mais l'adolescente s'en moque. Elle n'a guère changé malgré les épreuves, à dix-sept ans c'est une jeune fille capricieuse et égoïste, faisant souvent preuve d'immaturité. Mais un nouveau séisme l'attend, car Miranda va tomber amoureuse ! Oui, tout est possible en ce monde accablé. Même les causes perdues peuvent croire en leur bonne étoile. Je plaisante, simplement la romance est très différente des clichés habituels, là on sent bien que la pitié et le désespoir sont chevillés au corps des personnages. Les passions ravageuses sont de vieilles idées remisées dans les ouvrages littéraires, en vrai cela ne fait plus rêver. (A la place, Miranda crève d'avaler un steak !)

Pendant longtemps la lecture fait croire que le retour à la normalité est une réalité envisageable, et puis non, la dernière partie du roman est plus brusque, plus dramatique, elle nous rappelle ce qu'est la vulnérabilité, et c'est franchement poignant. Le roman se termine sur cette vision sombre et désespérante d'êtres désabusés et qui tentent encore d'espérer en un lendemain meilleur. A vrai dire, on abandonne Miranda et les siens à un triste sort, la suite n'appartient qu'à eux et on referme ce livre en songeant que notre fortune n'est finalement pas si dérisoire ou détestable.

Chroniques de la fin du monde, tome 3 : Les survivants par Susan Beth Pfeffer
Pocket jeunesse, 2012 - traduction de Laure Mistral 

11 juin 2012

"Myrnin? Oh yeah. He did a Batman and took off into the night. What is with that guy, Claire?"

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Cinq mois que j'ai lâché prise et me voilà complètement perdue ! Pourtant, ce 5ème tome se veut un parfait enchaînement aux évènements précédents : Bishop cherche à prendre le contrôle de Morganville, Amelie est obligée de replier ses maigres troupes dans la maison de Michael Glass, la tension semble à son comble mais ce n'est que le début !
En effet, les vampires vont être frappés d'un mal étrange, ils perdent le contrôle d'eux-mêmes et sont guidés vers le soleil en sachant parfaitement que cela va les griller sur place. Claire et Eve doivent sauver Michael, avant de retrouver ce fou de Myrnin. Mais tout part en vrille !
Ce cinquième tome est un incroyable fourre-tout : action, rebondissement, confusion, trahison, danger, disparition, suspense et frustration sont donc à prévoir. Il ne manque qu'une pincée de romance pour pleinement remplir le cahier des charges, mais là je reconnais que ça manque un peu. Michael, Eve, Shane et Claire ont tous leurs combats à mener, pas de temps pour la bagatelle, même si nos petits couples se lâchent enfin sur les sentiments en se confessant leur amour profond.
Cette lecture a tiré un trait sur la rigolade et l'oisiveté, trop d'enjeux politiques sont à craindre et nos quatre amis en sont les acteurs de premier ordre, particulièrement Claire, toujours aussi crédible dans son rôle de Wonder Woman, passons...
Enfin bref, ce livre fait office de trait d'union avec le dénouement annoncé (en effet, le 6ème tome correspondrait à la fin du 1er cycle, ouf). Cette série m'est toujours apparue honnête et divertissante, sans toutefois soulever un enthousiasme débordant.
Ceci dit, la lecture est à suivre, puisque la fin nous laisse une nouvelle fois à cran !

Vampire City, tome 5 - Rachel Caine 
Hachette, coll. Black Moon, 2012. Traduction de Alice Delarbre.
en VO : Lord of Misrule

11 juin 2012

De mon sang (My Blood approves)

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Avant de rencontrer Jack, Alice menait une existence sinistre. Un soir, avec sa copine Jane, elles échappent de peu à une agression grâce à l'intervention providentielle de Jack (tshirt rose, bermuda). Son charme opère sur Jane, mais Alice ne ressent qu'un mélange de reconnaissance et de circonspection. Et pourtant, dès le lendemain, Alice accepte de le revoir et de sortir avec lui. Elle est persuadée qu'il lui cache quelque chose et veut percer son secret.

Leur relation est donc avant tout amicale, sans la moindre allusion romantique. C'est d'ailleurs très bizarre de suivre leurs petites virées en toute innocence, sans que cela ne suscite la moindre interrogation ou autre mise en garde (si, peut-être de la part de Milo, le petit frère d'Alice... mais tellement plus mature !). L'attitude d'Alice est plus d'une fois surprenante, pour ne pas dire agaçante. C'est une jeune fille en rupture, qui se fiche de l'école et de ses résultats, à la maison sa mère est souvent absente donc elle a pris l'habitude de mener sa barque sans prêter attention aux autres. Du moins, c'est ce qu'elle m'a inspiré.

Les choses bougent dès lors qu'elle rencontre la famille de Jack, et particulièrement son frère Peter. Alice est attirée par lui, comme un coup de foudre, de son côté Peter ne lui manifeste qu'un vague intérêt, qu'elle ressent comme une haine viscérale, c'est d'autant plus incohérent que ces deux-là vont jouer au chat et à la souris, plaçant la relation avec Jack dans une position inconfortable. Dans la foulée, la jeune fille découvre le secret du garçon, sans s'émouvoir, car désormais ses choix la guident vers ce besoin irrépressible d'être avec Jack et sa famille.

Je ne vous cache pas ma grande perplexité vis-à-vis de cette lecture. L'histoire, plus d'une fois, m'est apparue maladroite et tirée par les cheveux, portée par les agissements d'une héroïne qui invite à pousser des hurlements d'indignation ! Que cette fille est absurde, vraiment... Les autres personnages manquent un peu d'éclat aussi, entre Jack, éternel adolescent de 24 ans, et Peter, le frangin taciturne qui me fait penser à Heathcliff, la romance a malheureusement le choix entre un devenir simple, évident et logique, ou une tournure malsaine et déroutante. Malgré tout, ce triangle amoureux constitue à lui tout seul le véritable intérêt de cette lecture, que j'ai hélas trouvée souvent simpliste et empruntée.

De mon sang, par Amanda Hocking
Casterlmore, 2012 - traduit par Florence Cogne 

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