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Chez Clarabel
8 octobre 2012

Just a little bit more !

  • Un courant d'air   uncourantdair

Superbe album ! Il ne se raconte pas. Il s'admire. On l'ouvre comme un accordéon. Le fil invible est interminable. C'est l'histoire d'un courant d'air, dont l'interprétation peut surprendre. Chaque page est une surprise et une interrogation. C'est à la fois poétique, étrange et contemplatif. A considérer sous toutes les coutures, pour les esprits rêveurs.

Juliette Binet est également l'auteur de L'Horizon Facétieux chez Gallimard (couverture bleu ciel) et du Cousin chez Albin Michel. Un auteur à découvrir absolument.

courantdair1  courantdair2

par Juliette Binet (éditions du Rouergue, 2012)

  

  • Camion Toc Toc   camiontoctoc

Le camion toc toc débute sa tournée en transportant 49 cartons. En y prêtant bien attention, on peut lire le message suivant : " regarde ce petit camion rouge qui file à toute vitesse ". Au fil des pages / de la course, le camion perd sa cargaison et sème des petits cartons partout où il passe. A leur tour, ces colis perdus composent en rapport avec l'histoire supposée (" feu, gendarme, stop, tête-à-queue"). De fil en aiguille, le camion se vide... A l'arrivée, un seul colis restera. Une seule lettre. Pile pour l'instant T !

J'ai adoré l'humour et le bon esprit de ce livre. C'est une lecture qui surprend et enchante. Une très belle découverte.

par Olivier Douzou (Rouergue, 2012)

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8 octobre 2012

Théo Toutou, Gentleman détective !

theotoutouJe vous présente le dernier protégé de la collection BD Kids (collection qui réédite les séries déjà parues dans les magazines pour enfants). Voici donc Théo Toutou, romancier et détective amateur. Avec son ami, l'inspecteur Duraton, il tente de résoudre les énigmes les plus coriaces et s'en sert ensuite de support pour ses livres. Sinon, en dehors de ça, il passe un temps fou à la librairie de mademoiselle Natacha, sa plus grande admiratrice. Aucun démêlé sentimental entre eux, mais ça se travaille...
Au programme des festivités, nous avons six enquêtes en douze planches, six folles aventures avec des courses-poursuites, des rencontres qui fichent les jetons ou qui font travailler les méninges, six histoires passionnantes et menées tambour battant. C'est tout simple, mais ça se lit avec grand plaisir. Les personnages sont des animaux qui se comportent comme des humains, la mise en scène est élégante, c'est signé Yvan Pommaux et ça vaut vraiment le coup d'oeil. Petits et grands vont beaucoup aimer !  

Théo Toutou, tome 1 : Gentleman détective, par Yvan Pommaux (BD Kids, 2012)
Le deuxième tome est déjà disponible.

8 octobre 2012

Bienvenue, volume 2

bienvenue2Cela fait deux ans que j'attendais la suite des aventures de Bienvenue, une jeune Parisienne qui porte un prénom pour le moins hors du commun. Nous la retrouvons comme si nous l'avions quittée la veille, après son rendez-vous amoureux. N'espérez pas en découvrir davantage, le scénario est peaufiné pour maintenir le doute en permanence. Bon, ce qui ne change pas, c'est que la vie de Bienvenue ressemble à un immeuse capharnaüm. Comme si ses voisins ou ses proches s'étaient mis d'accord pour l'impliquer, bien malgré elle, dans leurs joies et leurs peines.

On commence avec le couple d'indiens qui ne peut pas avoir d'enfants, Jojo qui noie son chagrin d'amour dans l'alcool, Lola et son amant vampire qui ne la lâche plus, sa cousine Olga qui est amoureuse de son cousin, ou son père qui tente de renouer avec elle, alors qu'elle ne se sent pas prête, sans oublier les petits boulots et les rencontres bizarroïdes qu'elle cumule (cette dame avec ses chiens qui a besoin d'un peu de lecture et de compagnie, ou Octave et Alice, les deux bouts de chou, dont le père tient à surprotéger en se réfugiant derrière des décisions hâtives suggérées par une psy...), mais aussi ses cours à la fac et son projet en arts plastiques sous l'oeil intransigeant de son prof pas commode. 

Toutes ces anecdotes mises bout à bout remplissent considérablement les vingt-quatre heures d'une journée de Bienvenue, qui donne tellement de temps et d'énergie aux autres qu'il ne faudrait pas non plus oublier qu'elle aussi a besoin d'une épaule sur laquelle compter. (Heureusement, ça se décante sur la fin !) Cette suite est donc une totale réussite, on reprend ses marques avec facilité, on se passionne pour le quotidien ordinaire et sordide, mais attachant malgré tout, de Bienvenue. On est curieux, captivé, on s'intéresse à la vie des uns et des autres, on s'interroge, parfois on s'inquiète un peu, parce qu'on a vraiment à coeur tout ce qu'on lit et découvre. C'est ça que j'aime dans cette bande dessinée, sa simplicité, sa tendresse, son honnêteté à vouloir partager des petites choses banales. Comme dit Cioran, Il n'est pas d'art vrai sans une forte dose de banalité.

Bienvenue (tome 2) par Marguerite Abouet & Singeon
Gallimard, coll. Bayou, 2012

5 octobre 2012

"Chocolate doesn't solve everything, Nana." - It solves a whole heck of a lot, though."

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Divin. Savoureux. Excitant. Drôle. Bête. Méchant. Injuste. Révoltant. Déchirant. Enfin, pff ! quoi. Ce roman m'en a fait voir de toutes les couleurs. Heureusement, j'ai adoré. L'histoire se passe dans un futur lointain, en 2083, à Manhattan, le chocolat et la caféine sont des produits illicites, d'où la contrebande et les activités mafieuses. Le père d'Anya Balanchine était un criminel très célèbre, aimé et détesté, il a finalement été assassiné sept ans plus tôt. Depuis, Anya tente de s'occuper de sa famille (sa mère aussi a été tuée) du mieux qu'elle peut.

Chez les Balanchine, la famille c'est sacré ! Et pourtant, même si elle a l'étoffe d'une meneuse, Anya tient à tout prix à se maintenir à l'écart des affaires crapuleuses de son clan, lesquelles se rappellent toujours à elle d'une manière ou d'une autre. On n'efface pas son nom, son passé, son héritage aussi facilement. De plus, Anya s'est entichée de Win Delacroix, fils du nouvel assistant du procureur, ce qui place notre jeune couple sous la bonne étoile des amants maudits. Youhou.

Mais bon, il est préférable d'en dévoiler le moins possible, de toute façon il se passe tellement de choses que l'ensemble n'est qu'une suite logique, mais il n'empêche, il y a des moments où les papillons voltigent allègrement dans le ventre, parce que c'est mignon, ne nous voilons pas la face, mais on pousse des râles de colère aussi, devant l'accumulation des problèmes ou les choix impensables à envisager. C'est follement romanesque, j'assume, mais c'est tellement bon. Il y a quelques petites imperfections, comme une construction bancale, la manie d'expédier des détails ou le refuge derrière le catholicisme que pratique l'héroïne avec ferveur (oui, parfois ça m'a gonflée). Rien de bien rédhibitoire non plus.

C'est un roman qui se lit avec une facilité décontertante, l'histoire est passionnante, dans un contexte excitant (bien entendu, j'ai pensé à Boardwalk Empire !), en plus les personnages sont vraiment attachants (Anya au caractère franc et frondeur, Win absolument romantique et craquant jusqu'au bout, Scarlet et son grain de folie, Natty et Leo pour leur détresse, et aussi Nana, Imogen, Yuji Ono...). J'ai totalement succombé à ce petit monde, me suis baladée avec bonheur dans cet univers et je suis impatiente de lire la suite (déjà disponible en VO !).

La Mafia du Chocolat, par Gabrielle Zevin
Albin Michel jeunesse, coll. Wiz, 2012 - traduit par Cécile Chartres

4 octobre 2012

Des êtres humains, voilà ce que voit Margot. Avec tout ce qu'il y a de bon et de mauvais en chaque être humain.

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Par la faute de la couverture, que je ne trouve pas très avenante, j'étais moyennement motivée pour ouvrir ce livre. Et puis, en une soirée, j'ai d'abord jeté un oeil indiscret, lu le début, puis un chapitre, me suis installée dans un fauteuil, j'ai tourné les pages de plus en plus vite, n'ai pas osé interrompre ma lecture pour avaler un morceau, j'étais DANS l'histoire, complètement stupéfaite par ce que je découvrais, et surtout parce que je ne m'étais PAS DU TOUT attendue à un truc pareil.

En gros, ce n'est que du positif ! L'histoire débute bêtement, une adolescente n'a pas de nouvelles de son petit copain ni de sa meilleure amie, de mauvaises ondes à l'école cherchent à distiller le doute dans son esprit, mais un autre évènement vient interrompre le cours de ses pensées lorsqu'un prof s'écroule en classe, raide mort. Dans toute la ville, on ne compte plus le nombre de victimes ! Autre phénomène incroyable : les morts se relèvent et forment une armée de zombies. Sic.

La résistance s'organise, autour de Margot, son père Thierry, Lucas son copain, Pauline sa meilleure amie, Robert l'armurier pâtissier, Enzo le dévoreur de livres... Le rythme est vif, à aucun moment il ne nous est permis de souffler car l'histoire est racontée à un train d'enfer, cela se lit vite et bien, on est immédiatement pris dans le feu de l'action, on se pose mille questions, on se demande jusqu'où ça va nous mener, il y a même des sacrifices en bonne et due forme, on zigouille à tour de bras, on a juste le temps de hausser les sourcils et de lâcher un oh du bout des lèvres...

Enfin bon, vous voilà prévenus, ce roman a plus d'un tour dans son sac, il s'amuse à être trash et endiablé pour mieux nous accrocher à ses pages, et c'est tant mieux, car on passe un sacré bon moment ! C'est une digne découverte qui vaut qu'on ne s'attarde pas sur les impressions mitigées laissées par la couverture. Pour le reste, c'est ... sauve qui peut, zombies droit devant ! 

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Les Proies, par Amélie Sarn  (Milan, coll. Macadam, 2012)

Des êtres humains, voilà ce que voit Margot. Avec tout ce qu'il y a de bon et de mauvais en chaque être humain. Et elle espère, de tout son coeur, qu'ils auront un avenir.

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3 octobre 2012

“...maybe hope isn't such a bad thing. Maybe it's what keeps us together.”

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Cette suite n'aura pas connu le même enthousiasme ravi et débordant, comme cela avait été le cas pour le 1er tome, Ephémère, tant les deux livres ne se ressemblent en rien ! ** risque de spoilers ** La fuite de Rhine et Gabriel est à moitié une réussite, ils ont quitté le manoir de Vaughn mais sont rapidement kidnappés par une vieille maquerelle, au coeur d'une fête foraine, un endroit faussement féérique puisque les filles sont retenues contre leur gré, droguées, battues et abusées sexuellement.

Nous effectuons donc nos premiers pas dans une ambiance sordide et démoralisante, à la rigueur je n'ai rien contre, je trouve que c'est une bonne prise de risque de la part de l'auteur, qui s'affranchit de la tendance mielleuse du moment à vouloir rester lisse et consensuelle en toutes circonstances. Lauren DeStefano, par exemple, ose aborder des sujets à prendre avec des pincettes (la prostitution, la drogue, la dépendance, le sexe aussi) avec une franchise non déplacée. Alors pour une fois qu'un auteur sort des sentiers battus, je ne vais pas bouder non plus.

Le problème, c'est qu'à force de peindre tout en noir, on a le moral dans les chaussettes à la fin du roman ! (J'étais soulagée de tourner la dernière page.) Dans le premier tome, nous avions eu droit à l'illusion du bonheur au sein du manoir, auprès de Linden, maintenant on découvre l'état du monde extérieur, complètement ravagé, auprès de Gabriel. Le contraste est saisissant, et j'avoue une préférence pour l'atmosphère languide et oppressante de la première partie. J'ignore quelle issue possible s'offrira à Rhine, mais cela laisse la porte grande ouverte au dénouement ! De plus, j'ai grandement apprécié la plume, belle et envoûtante, de Lauren DeStefano. A l'instar d'autres auteurs anglo-saxons, comme Maggie Stiefvater ou Tessa Gratton, elle se libère du simplisme dont souffrent de plus en plus les romans pour ados pour une vraie qualité littéraire, fortement appréciable.

Fugitive (Le Dernier Jardin #2) - Lauren DeStefano  
Castelmore, 2012 - traduit par Tristan Lathière 

2 octobre 2012

Comment ne plus perdre tous ses moyens (petites leçons par Jean-Michel le caribou).

Connaissez-vous Jean-Michel le caribou ou le super-héros de la forêt de Vlalbonvent ? Il serait temps d'y remédier, sinon. 

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J'assume mon total manque d'objectivité, car en matière d'humour et de rigolade, Magali Le Huche figure parmi mes auteurs et illustrateurs préférés. Voilà, c'est dit. C'est vrai qu'ils sont nombreux dans ma caverne à trésors, mais chut... je suis généreuse et j'aime distribuer de l'amour. Plus sérieusement, je tiens vraiment à vous présenter ce super caribou des bois, intrépide jusqu'au bout de ses raquettes à réaction, imperturbable dans ses super boots et son super justaucorps, la super panoplie et tout le toutim. Généralement Jean-Michel vole au secours des animaux en détresse. Sans faillir. Sans frémir. Par contre, sa nouvelle mission va le rendre tout chabadaba. Il ne le sait pas encore, mais Jean-Michel est tombé amoureux. L'heureuse élue s'appelle Gisèle, elle est infirmière et sent bon le Chamel n°93. 

Jean-Michel est complètement chamboulé, car il voudrait tellement partager cet amour et dire à Gisèle ô combien il est dingue d'elle, mais voilà que monsieur le super héros n'arrive plus à aligner deux mots, raconte n'importe quoi ou perd le fil de ses chansons. C'est la catastrophe et Jean-Michel, par trois fois, tente de faire sa déclaration sans jamais y parvenir. Manque plus que l'option Henriette, l'experte en lettres d'amour. Après ça, Jean-Michel n'aura plus qu'à manger sa cape ! 

L'action répétitive et cocasse fait gentiment glousser dans les chaumières, c'est drôle, tendre et attendrissant, vraiment on en redemande ! J'aime beaucoup le trait de crayon de Magali Le Huche et son humour aussi, à chaque fois je suis bidonnée dans mon coin (et puis le dénouement prête à sourire, tant qu'à faire !). C'est le troisième titre de la série. Et c'est un succès garanti, moi je vous dis ! 

Jean-Michel le caribou est amoureux, par Magali Le Huche
Actes Sud junior, 2012

2 octobre 2012

Mais qui veut la peau des ours nains ?

Alors là, c'est TROP fort ! ! ! 

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Nous retrouvons nos sept ours nains, complètement accros à leur télévision, et Blanche Neige, avec ses bigoudis sur la tête, qui n'en peut plus de faire la popote et qui aimerait davantage qu'on s'occupe d'elle. Comprenant que son destin se trouve ailleurs, elle prend son baluchon et laisse en plan ses copains les ours. En chemin, elle croise Peau d'Âne et lui refile l'adresse. Mais le problème, c'est que les ours ne lui font pas du tout confiance (c'est quoi cette allure de souillon ?!). Tiens, ça ne loupe pas, peu de temps après, se pointe Barbe Bleue sous sa peau d'ours. Une peau de quoi ?! Oh misère, nos petits amis doivent fuir sur le champ. Alors, qui pourra leur venir en aide pour déloger ces deux intrus ? Les musiciens de Brême ou le Grand Méchant Loup ? 

J'adore cet univers complètement barré, où l'auteur s'amuse à détourner les contes traditionnels pour une histoire plus loufoque. Les expressions et les dialogues sont au poil ! Plus d'une fois j'ai rigolé comme une folle. C'est le 4ème opus de la série imaginée par Emile Bravo, après Boucle d'or et les sept ours nains, La Faim des sept ours nains et La Belle aux ours nains. Fous rires assurés ! 

Mais qui veut la peau des ours nains ? - Emile Bravo
Seuil Jeunesse, coll. La bande des Petits, 2012

2 octobre 2012

“My enemies are everywhere. And sometimes, those we least suspect turn out to be our biggest threats.”

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Je me suis replongée avec angoisse et excitation dans la série The Lying Game, avec ce deuxième tome qui s'inscrit dans la directe lignée du premier. Emma tente de résoudre le meurtre de sa soeur Sutton en se faisant passer pour elle, même si cela lui réserve toujours autant de désagréables surprises. Les jumelles ont des tempéraments opposés, Emma est donc décontenancée par le déferlement de haine et de jalousie qu'a su exacerber Sutton. Celle-ci, qui intervient in petto, est également spectatrice de sa pitoyable existence et prend conscience du mal qu'elle a fait autour d'elle, sauf que c'est un peu tard pour réparer les dégâts !

Ce deuxième tome va se focaliser sur les Jumelles Twitteuses et revenir sur l'incident du train, où Sutton aurait une nouvelle fois joué un rôle peu honorable. La pression est poussée à son maximum, car il est impossible de ne pas remettre en question l'honnêteté de tous les personnages, entre les copines qui se comportent comme des garces entre elles, les garçons qui sont trop beaux pour être vrais et dégainent habilement leur amertume au moindre faux pas, sans oublier les parents, pourquoi pas, leur rôle aussi est trouble et peut-être dangereux. Le climat est basé sur une telle tension psychologique qu'on n'a jamais l'esprit en paix. On doute de tout, et de tous.

Il y a notamment un passage où les filles partent en randonnée dans le désert et qui montre bien la perversité du scénario, car on a franchement les chocottes à ce moment-là. Les nanas sont de vraies folles, la frontière entre le jeu et l'enjeu est tellement mince, ce n'est plus étonnant que l'une d'elles ait finalement trouvé la mort ! Bref, pour ceux qui apprécient les ambiances angoissantes et les intrigues avec des noeuds impossibles à délier, voilà une série qui ne devrait pas les décevoir. On mord très vite à l'hameçon et on n'a qu'une envie, passer au chapitre suivant et en découvrir toujours plus, en supputant des tas de théories !

The Lying Game, tome 2 : Ne jamais dire jamais, par Sara Shepard
Fleuve Noir, coll. Territoires, 2012 - traduit par Isabelle Troin 

-) à découvrir : le nouveau morceau de -M- (sortie de l'album en novembre) youhou !!!

1 octobre 2012

"I know you can hear me. The guy I love is still in there. Come back to me."

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** Spoilers droit devant ! ** Nous retrouvons la spectrale Bianca et le très vampirique Lucas, condamnés à retourner à Evernight où Mrs Bethany, cruelle et impitoyable, promet de ne pas rester les bras croisés, avec ce sourire énigmatique et ce regard hautain plaqués sur le visage, pour bien longtemps ! En effet, elle prépare un projet fou en cherchant à emprisonner les fantômes ancrés aux humains. Pourquoi, comment ? Notre couple va se donner la peine de trouver des explications.

Ce n'est pourtant qu'une goutte d'eau dans un océan, pas seulement parce que l'ambition démesurée de la directrice représente une vraie menace pour toute l'humanité, c'est surtout la nouvelle condition du couple qui pose un gros dilemme. Ils ont été maudits, condamnés, seuls contre tous... Maintenant, ils sont pire que tout : immortels, mais sans espoir de vivre ensemble. C'est compliqué, je sais, mais si je lâche le morceau, ce ne sera plus drôle pour les prochains lecteurs.

En fait, j'ai trouvé ce dernier tome assommant de romantisme, de lyrisme et d'absolutisme... que du -isme gonflant dont certaines séries pour ados s'abreuvent, à tort, car cela représente tout ce qui me pompe l'air dans ce créneau ! Donc, vraiment dommage. Un peu d'humour, par exemple, ne fait jamais de mal. J'ai apprécié le retour à Evernight (l'académie me manquait), mais les idées sur l'immortalité, le retour à la vie, le mélange des sangs, les sacrifices et tout ça, pfff, j'ai eu du mal. Je regrette aussi la présence effacée de Balthazar, personnage qui deviendra le héros exclusif du 5ème livre, avec la jeune Skye Tierney, mais ce sera un roman totalement indépendant de la série. Donc, voilà la fin de l'histoire, sans surprise, sans éclat, et tellement sirupeuse. Finalement seuls les deux premiers tomes de cette saga valaient le coup d'oeil, le reste... c'est moyen.

Evernight (Livre IV), par Claudia Gray
Pocket jeunesse, 2012 - traduit par Cécile Chartres

“You’ll live forever and being remembered by you is the only immortality I’ll ever need if I only live on as a part of you – Bianca, that’s my idea of heaven.” 

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