De ma fidélité et de mon honnêteté ce sang sera la preuve !
En attendant la parution du 8ème tome en février 2013, voici une histoire courte portant sur l'adolescence de Lenobia, l'un des personnages les plus attachants de la Maison de la Nuit. On la découvre à l'âge de seize ans, fille illégitime d'une servante et d'un baron français. A la mort de la jeune maîtresse de maison, sa mère saisit l'occasion de l'envoyer à la Nouvelle-Orléans pour se marier et vivre une meilleure vie. Pour cela, elle usurpe l'identité de Cécile Marson de la Tour d'Auvergne.
La supercherie est toutefois compromise, lorsque l'évêque Charles de Beaumont monte à bord du même navire. Ce religieux perfide a une réputation de sale pervers. Il connaît la jeune Lenobia et la croquerait bien pour son quatre-heures, mais sa mère avait su la protéger à temps. Non seulement ce type risque donc de menacer sa couverture, mais il va faire de sa vie un enfer.
Heureusement, au cours du voyage, Lenobia fait la rencontre de Martin, un jeune métis qui nourrit la même passion pour les chevaux. Tous les matins, dès l'aube, ils se croisent dans la cale, discutent et finissent par tomber amoureux. Même si leur histoire semble sans issue, Lenobia veut croire en son destin et en sa chance. C'est sans compter sur l'acharnement de l'évêque ! Qu'il est démoniaque, ce rustre ! J'avais des bouffées de haine dès qu'il apparaissait au détour d'un chapitre.
Hélas, l'histoire se termine vite, trop vite. J'aurais franchement aimé partager plus de temps avec Lenobia, tant je me sentais à l'aise dans ce décor, j'étais séduite par ce que je découvrais et j'en voulais encore. En gros, cela se termine juste au moment où cela devient encore plus palpitant ! Sinon, la lecture s'apparente à une jolie balade en plein air. On prend le large en attendant le retour aux sources. C'est très bon, assez distrayant, juste terriblement frustrant de se contenter de ces 140 pages.
Le serment de Lenobia, par P.C. et Kristin Cast
PKJ. (2012) - traduit par Aurore Alcayde