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Chez Clarabel
11 avril 2013

Bonjour, les vaches !

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Dès le lever du jour, le troupeau des vaches quitte l'étable pour se rendre dans le pré et brouter l'herbe croquante. Mécaniquement, nonchalamment, bêtement, sagement. Chacun jugera. Alors qu'elles broutent, toutes remuent la queue de gauche à droite, pour chasser les mouches. Après, elles se reposent ou boivent un peu d'eau, puis elles se remettent à brouter. Et quand le soleil se couche, le fermier les appelle et toutes galopent vers l'étable. C'est l'heure de donner du lait crémeux !

Oui, oui, c'est une histoire simple, mais pas ridicule. Au contraire, c'est charmant, assez pertinent, on partage la vie d'une vache en toute transparence. C'est calme, très routinier, mais reposant aussi. Et puis les vaches d'Yuichi Kasano sont superbes ! Les illustrations sont d'un réalisme confondant, franchement petits et grands vont se surprendre à follement apprécier cette journée dans la peau d'une vache !

Bonjour, les vaches ! par Yuichi Kasano (Ecole des Loisirs, 2013)

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11 avril 2013

"A New York, on ne fait jamais attention aux autres."

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Ethan Muller est à la tête d'une galerie d'art à Manhattan, où il tente d'asseoir sa réputation, autrement qu'en étant le fils héritier d'un magnat de l'immobilier. Son destin bascule dès lors qu'il découvre, dans un appartement délabré situé dans le Queens, une collection de tableaux exceptionnels, qui deviendra la plus grande œuvre d'art de la saison. Victor Cracke, l'artiste en question, a en fait dessiné sur une multitude de feuilles en papier un décor torturé, constitué sous forme de puzzle, où se mêlent également des portraits d'enfants. Et c'est là que tout bascule, car Ethan va recevoir le coup de fil d'un flic à la retraite, désormais un vieil homme maladif, obsédé par des crimes non résolus perpétrés par un pédophile, et dont les victimes sont représentées dans l'œuvre de Cracke ! Ce dernier a mystérieusement disparu. Il devient donc urgent de le retrouver pour l'interroger. Avec l'aide de Samantha McGrath, la fille de l'enquêteur, qui est elle-même procureur, Ethan se lance sur une piste aux allures folles et désespérées. A ceci, s'ajoutent des interludes dont on ne capte pas la portée sur le moment, si ce n'est qu'il s'agit bien de l'histoire familiale des Muller.

Bref, je dois avouer que je suis sortie de ma lecture quelque peu déconfite. En gros, j'ai été déçue. J'en attendais clairement davantage, mais le résultat m'a souvent semblé bavard, assez vide et moyennement pertinent. Le narrateur, de plus, est un type abject, ou disons qu'il m'insupportait assez vite, donc ça n'a pas facilité la poursuite des opérations. Le tort de l'éditeur aura été, probablement, de ranger ce livre en tant que thriller, je trouve que c'est surestimé car l'ensemble relève plutôt du roman noir et poisseux. Le milieu de l'art est judicieusement exploité, même s'il ne m'a pas semblé follement glamour non plus. Cela reste un roman qui se lit, avec une intrigue sordide, accablé toutefois par du blabla insipide. Il y a du bon et du moins bon, en somme.

Les visages, par Jesse Kellerman
Audiolib, 2010 /  Points, 2011 - traduit par Julie Sibony pour les éditions Sonatine
Texte intégral lu par Hervé Bernard Omnès (durée : 14 h 06)

10 avril 2013

“Something about you just could not be controlled, just had to be free.”

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*** attention, spoilers ! *** Zoe a pris la fuite, avec l'aide d'Adrien, et a rejoint la Fondation, le réseau de la résistance. Elle a néanmoins un gros souci avec son pouvoir de télékinésie et doit suivre un entraînement pour mieux gérer ses crises. Mais le temps est compté, car la Chancelière Bright gagne du terrain et il faut précipiter l'attaque pour l'éliminer. ***

Alors, on se souvient, avec dépit, que le premier tome était un semblant de chaudron rempli d'hormones en ébullition, c'en était délicieusement risible, à vrai dire. Et pourtant, on sentait le potentiel frétiller sous la couche. Eh bien, je dois avouer que la suite a su faire preuve de renouveau en nous servant une intrigue palpitante, bien tenue et davantage centrée sur la stratégie militaire et l'implication technologique.

C'est bien simple, dès les premières pages, on plonge dans l'action. Une centaine de pages plus loin, on baigne toujours dans l'action. Et il en va ainsi jusqu'à la dernière ligne ! L'auteur a compris qu'il fallait se débarrasser des détails encombrants (le batifolage des adolescents) et se concentrer sur son sujet. On découvre alors l'envers du décor, celui des opposants à la Communauté, qui réunit des civils, mais aussi les Glitchers et les Regs rebelles. De nouveaux personnages entrent dans l'arène, sans mettre de côté les vedettes que sont Zoe, Adrien et Max. (Oui, le retour ! Mais en mieux !!!)

C'est tout de même incroyable le décalage qu'il existe entre ce livre et le précédent, franchement le résultat est top ! Même la fin nous réserve sa dose d'adrénaline, avec surcharge émotionnelle et jolie sérénade mélodramatique, naaan je vous jure, c'est bon ! c'est meilleur ! c'est dense et prenant ! on ne décroche pas avant la fin !

Glitch, tome 2 : Résurrection, par Heather Anastasiu
Robert Laffont, coll. R, 2013 - traduit par Cécile Ardilly

9 avril 2013

Qu'êtes-vous prêt à perdre pour gagner ?

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On ne présente plus Addict, ce jeu qui lance des défis par téléphone portable et qui diffuse les vidéos sur internet, créant le buzz et l'engouement auprès du public, titillant aussi les candidats en les alléchant avec des récompenses toutes plus tentantes les unes que les autres. C'est bien simple, les organisateurs d'Addict savent tout sur vos envies, vos peurs et vont jouer ainsi de vos faiblesses pour sustenter l'audience.

Au centre, nous avons Vee, costumière à l'atelier théâtre, qui s'imagine que le garçon qu'elle aime ne la voit pas et décide ainsi de paraître dans la lumière en s'inscrivant à Addict. Son meilleur ami Tommy la prévient des conséquences de son acte, de la perversité du système, mais l'adolescente est trop obnubilée par sa soif de reconnaissance et l'appât du gain pour se soustraire. Alors, elle enchaîne les défis, tous plus débiles les uns que les autres, mais qui lui confèrent un soudain succès auquel elle prend vite goût.

La dernière partie du roman met en scène le défi ultime, consistant à regrouper tous les participants, en les isolant dans une pièce cloîtrée, avec de l'alcool, de la musique et d'autres cocktails explosifs. La tension est plus que palpable, car jusqu'alors la lecture était entraînante, sur un bon rythme, arrosée de quelques considérations adolescentes (sur l'estime de soi et la confiance accordée aux autres), et des bons gags pour souligner le ridicule du voyeurisme et des jeux pervers (de la télé-réalité). La fin, donc, est stressante, avec un suspense allant crescendo, et toujours des questions sur la motivation des joueurs et des spectateurs. La paranoïa nous colle à la peau, et le rideau tombe. Fin de partie. Questions ouvertes. Une suite serait-elle envisagée ?

Addict, par Jeanne Ryan
Robert Laffont, coll. R, 2013 - traduit par Fabien Le Roy

9 avril 2013

Teaser Tuesday #46

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Oubliés les oursons en chocolat ! Nous faisons connaissance avec la famille Escargot, pour un déjeuner sur l'herbe plus que réaliste ! Quand Papa escargot prépare une salade, par exemple, ce n'est pas pour rigoler. Par contre, un pique-nique en plein air comporte aussi quelques risques... Attention au cycliste en folie qui ne prête aucune attention à ce qu'il y a sur son passage !

Emotions, palpitations, gourmandises et sourires au coin des lèvres sont les ingrédients de cet album (aux pages cartonnées). Pour les enfants, c'est un moment de pure découverte et d'initiation à la photographie utilisée exprès pour raconter une histoire, avec une mise en scène quelque peu naturaliste ! (J'ai un faible pour les histoires avec les oursons en guimauve, mais là j'ai été également conquise.) C'est adorable et charmant.

Le déjeuner sur l'herbe, par Isabelle Gil (école des loisirs, coll. Loulou & Cie, 2013)

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8 avril 2013

"Trouvez l'amour, Marcus. L'amour donne du sens à la vie."

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Cet épais roman de 630 pages représente en version audio pas moins de 21 heures d'écoute ! Ooooh, encore un exploit ! Mais heureusement, l'histoire est prenante, habilement construite, basée sur le judicieux principe de gober tous les propos du narrateur, qui nous force à emprunter une multitude d'impasses, avant de rebrousser chemin et d'arriver vers une issue, pour le moins, triste et amère. Globalement j'avoue que ce roman a su me prendre dans ses filets, même si l'histoire n'est peut-être pas exceptionnelle, elle est vraiment bien ficelée.

Cela commence sur l'arrestation de Harry Quebert, un écrivain qui doit sa renommée à la publication d'un roman à succès. Le corps d'une adolescente de quinze ans a été retrouvé dans son jardin, il s'agit de la jeune Nola Kellergan, disparue depuis une trentaine d'années, avec laquelle il aurait entretenu une liaison. Quel scandale ! Aussitôt, Marcus Goldman débarque dans la petite ville d'Aurora, dans le New Hampshire, et jure de prouver l'innocence de son maître et ami.

Mais quelle enquête ! que de révélations ! que de secrets enfouis ! Les tentatives d'intimidation vont également sortir leur museau, la population d'Aurora va se terrer sur elle-même, suspicieuse et songeuse. Tout le monde devient potentiellement coupable, peu à peu les langues se délient, et on replonge dans le passé, revivant les faits, les souvenirs, les supputations... C'est particulièrement retors et diabolique. Même les victimes deviennent des bourreaux, on a vite le tournis, à force d'être baladé entre le vrai et le faux.

A côté de cette sombre affaire, on découvre également les dessous de l'édition, le vedettariat, la panne d'écriture, la construction d'un livre selon 31 règles. Tout ça est foncièrement passionnant, cela participe au mouvement. Par contre, c'est assez long aussi, avec une pelletée de clichés (comme celui concernant la mère de Marcus) et une succession de rebondissements qui risque fort de lasser le lecteur. C'est le pari du schéma à rallonges, un projet ambitieux et plutôt réussi, avouons-le. J'ai ainsi plongé avec le plaisir de me perdre dans cette histoire-fleuve, bardée de retentissements, et je n'ai pas vu le temps passer. Et puis cela reste une lecture de pur divertissement, donc je ne regrette rien. La version Audiolib est encore une fois de qualité impeccable.

La vérité sur l'Affaire Harry Quebert, par Joël Dicker
éditions de Fallois, 2012 / Audiolib, 2013
Texte intégral lu par Thibault de Montalembert (durée : 21 h 15)

8 avril 2013

"Comme j'avais dévoré Harry Potter, je m'étais créé une image un peu fantaisiste des pensionnats."

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Je ne sais pas ce à quoi je m'attendais au moment d'ouvrir ce livre, mais d'abord j'ai été plutôt surprise de découvrir l'histoire d'Eva, basée en 2012. Oui, vous dis-je, j'avais supposé une histoire totalement différente, j'ignore pourquoi... Mais ceci ne m'a pas du tout refroidie, car cela démarrait assez fort, puisque la jeune fille, prodige en informatique, excite sa mère et son beau-père en enchaînant les provocations et en collectionnant les renvois scolaires. Dernière solution :  une école privée, pour petits génies qui, comme elle, se sentent trop à l'étroit au sein d'un cursus ordinaire.

Son arrivée à l'institut Sainte-Magadalen se solde sur une sensation grisante d'être enfin à sa place, bien accueillie et entourée d'une nouvelle amie, Ruby, avec laquelle elle passe un merveilleux weekend, chez la mère de celle-ci, dans une propriété splendide, avec aussi en décor le petit copain de Ruby. Après quoi, tout part en cacahuète. Soudainement, inexplicablement. J'ai même relu quelques lignes plus haut pour chasser cette impression d'avoir loupé quelque chose. Hmm, déjà ça sentait le moisi.

Et puis, l'autre versant de l'histoire nous plonge en l'an 152, chez les gladiateurs romains. Nous avons Sethos Leontis, jeune, intrépide et redoutable, qui est grièvement blessé lors d'un combat et qui tombe dans l'équivalent d'un coma. Il sera emmené et soigné chez les parents adoptifs d'une jeune fille qu'il a brièvement rencontrée, Livia, et dont il est tombé fou amoureux. Sauf que, son statut lui interdit d'envisager la moindre pensée romantique envers cette demoiselle, laquelle est déjà fiancée aussi, sans compter que la mère, Flavia, en pince pour lui. Ahem, ahem, ahem.

Très vite, j'ai compris que l'histoire allait partir dans tous les sens, qu'elle allait être tirée par les cheveux, criblée de clichés et de détails absurdes. Et encore, toute la première partie est sommairement acceptable et intéressante, c'est seulement la suite qui part en sucette. Cela devient n'importe quoi, c'est confus, compliqué à suivre, c'est un vrai fourbi ! J'ai eu beaucoup de mal pour en venir à bout, et franchement j'étais soulagée d'en finir avec ce roman. Terrible déception, donc.

Parallon, par Dee Shulman
Robert Laffont, coll. R, 2013 - traduit par Frédérique Fraisse

5 avril 2013

“I don’t stay anywhere. I visit. I observe. I leave. I don’t ever stay.”

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Mars 1995, à Evanston dans l'Illinois. Comme tous les matins, Anna fait son footing lorsqu'elle croise un garçon qui semble la connaître. Pas le temps de lui parler, qu'il disparaît subitement. Ce même garçon réapparaît dans son lycée, en tant que nouvel élève. Et là, autre fait bizarre, il fait mine de ne pas la reconnaître. Perplexe, Anna se confie à sa meilleure amie Emma, qui n'hésite pas à aborder le nouveau en mettant les pieds dans le plat.

Bennett Cooper est sincère et désolé. Il vient d'arriver en ville et n'a jamais mis les pieds au stade. Il n'a donc jamais eu l'opportunité de croiser la jeune fille. Anna se sent mortifiée et tente d'effacer cet épisode de ses souvenirs. Mais plus d'une fois, elle va croiser Bennett, se trouver dans des situations déroutantes, découvrir un garçon au caractère changeant, tantôt avenant, tantôt fuyant. Quel rôle joue-t-il à la fin ?

Anna n'est pas foncièrement sensible à ses charmes, elle est juste curieuse. Ce garçon l'intrigue et l'attire, elle ne sait pas l'expliquer autrement. Un soir, dans la librairie de son père, victime d'un cambriolage, la jeune fille va être confrontée à une partie de la vérité. Bennett ne peut plus reculer et doit lui confier son secret. Un secret qui risque de bouleverser le reste de sa vie, à elle maintenant de choisir quel chemin elle souhaite prendre.

Je crois que ce roman ne me laissera pas une forte impression, après mûre réflexion. L'ensemble est mignon et attachant, mais l'histoire est trop tirée par les cheveux, pas assez approfondie concernant des détails qui s'apparentent à de gros retentissements dans l'histoire (la disparition de Brooke, l'accident d'Emma, la portée symbolique de la lettre, l'explication du don, etc.). Tout est finalement survolé, comme si l'auteur souhaitait avant tout raconter une belle histoire d'amour, frappée d'interdiction.

Adorable par certains aspects, mais frustrant parce qu'il n'est pas assez abouti, ce roman doit donc être pris à la légère, mais il n'offre pas une lecture profonde du thème qui touche les voyages dans le temps, c'est bien dommage. L'approche est toutefois convenable et divertissante, surtout si on aime les histoires romantiques.

Le temps contre nous, par Tamara Ireland Stone
La Martinière J. (2013) - traduit par Corinne Julve

5 avril 2013

Son existence semblait se résumer à un brillant ratage. Côté amours : néant. Côté amis : des morts, des fauchés, des paumés.

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A Paris, en 1998, Milo Jassy travaille en tant que bouquiniste sur les quais de la Seine. Il a pour voisine la pétulante Stella Kronenbourg, qui vend des souvenirs de pacotille aux touristes de passage. Lors d'une courte absence, il reçoit un paquet d'une cliente en colère, car les trois ouvrages sont abîmés. Là, il découvre un article de journal annonçant la mort d'un ancien ami et collègue, Roland Fresnel, assassiné dans sa boutique.

Il se rend aussitôt auprès de la sœur de la victime, Nelly, qui a été également son ancienne maîtresse. Les retrouvailles ont un goût amer, de larmes douloureusement séchées. Milo est meurtri, mal à l'aise. Il cherche à comprendre le crime, saisit des bouts de piste, se lance sur la trace d'une rouquine, rencontre au passage une photographe, délicieuse, élégante et énigmatique. Assez vite, il comprend que pour connaître la vérité, il doit procéder à une analyse de son propre parcours sentimental.

Et la fille au baladeur ! Silhouette fuyante, inquiétante, qui rôde et lime ses ongles, en attendant l'heure de sa vengeance... C'est quelque part saugrenu, un peu flippant, mais surtout sans queue ni tête. Hélas. J'étais toute disposée à me familiariser avec cette histoire, cette ambiance, mais j'ai trouvé le ton lourd, maladroit, avec des personnages si peu charismatiques (à l'exception de cette chère Stella !). Milo, au centre, est un type dépressif, désabusé, pas très brillant, nullement charmant. L'intrigue criminelle est pratiquement accessoire, nous avons beaucoup de ronds-de-jambe et un certain maniérisme dans la façon de délayer le suspense. A force, c'est un peu usant et j'ai été soulagée de tourner la dernière page, sans tomber des nues quant au dénouement de l'affaire.

Sang dessus dessous, par Claude Izner
Collection Grands Détectives chez 10/18 (2013)

4 avril 2013

"J'avais apprivoisé mon petit cheval sauvage. (...) J'allais enfin devenir qui je suis."

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Seize ans. Vincent Cuvellier est en échec scolaire. Il décide de tout plaquer et de s'inscrire à l'ANPE. Il n'a aucune idée de ce qu'il voudrait faire, mais gratter le papier, oui, ça lui plaît bien. Alors il participe à un concours pour Jeune écrivain. Et paf, il remporte le premier prix avec son texte complètement barré et irrévérencieux. Tout de suite il impose son ton, son style, sa verve. Déjà, ça dérange les bien-pensants, les intellos, les amoureux de la dialectique, et tous ceux qui se servent de la culture pour humilier et mépriser les autres.

Car c'est un point d'honneur chez l'auteur, celui qui consiste à vouloir s'exprimer simplement, en se rapprochant le plus possible de la langue orale. Pour montrer qu'on parle dans les livres comme dans la vie de tous les jours. C'est un moyen de décomplexer ceux qui sont sortis du sentier de la scolarité, par exemple, et rappeler que les livres doivent être accessibles à tous les cancres, les incultes, les non-lecteurs. Pour en finir avec cette barrière invisible et réconcilier ceux qui craignent la littérature, et les livres, parce qu'ils se sentent en décalage. Frileux ou snobés.

Rien que pour ça, ce petit livre (seulement 76 pages) vaut le coup d'œil.

La fois où je suis devenu écrivain, par Vincent Cuvellier
éditions du Rouergue, coll. doAdo, 2012

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