13/05/13

C'est la nuit ! de Magali Bonniol

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C'est la nuit. Tout le monde dort, sauf le Petit Lapin en peluche d'Étienne.

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«Comme j'aimerais être un vrai lapin sauvage et me promener sous la lune !» se dit-il. Armé d'un crayon pointu, au cas où il rencontrerait un renard, Petit Lapin s'aventure dans le jardin.

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Et comme toujours dans la vraie vie, les choses ne se passent pas comme prévu. Les vrais lapins sauvages mangent des choux et n'ont pas du tout envie de se promener sous la lune. Quant au renard...

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Une histoire tendre, des couleurs qui rendent la nuit douce et apaisante, des petits animaux en vadrouille, des qui-sont-moqueurs, des qui-sont-curieux, des qui-sont-tristounets... demandez le programme ! C'est donc une histoire de rencontres, des bonnes et des autres, des belles et des étonnantes, de celles qui vous font rebondir et vous lever d'un pas guilleret le matin. Cet album est généreux, câlin et berce idéalement les enfants au moment du coucher. Une petite lecture, et zou ... au dodo !

C'est la nuit ! de Magali Bonniol (Ecole des Loisirs, mai 2013)

Posté par clarabel76 à 18:45:00 - - Commentaires [0] - Permalien [#]
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“Never Forget Who You Are Because Its Like Forgeting Water Is Wet, The Sun Is Bright, Snow Is Cold.”

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Gene, le narrateur, est un humain qui vit parmi les vampires. Il doit, bien évidemment, masquer sa condition de pauvre homiféré en se faisant passer pour un vamp, aussi entretient-il une hygiène de vie irréprochable (se raser le corps, l'enduire d'une bonne couche d'onguent pour ne pas attraper de coup de soleil, ne pas transpirer, ne jamais sourire, afficher un air terne et stoïque, ne pas faire preuve d'intelligence en classe...). C'est son père qui lui a tout appris, avant que celui-ci succombe à son tour à une morsure.

Désormais seul, blindé pour survivre coûte que coûte parmi leurs ennemis, Gene se rend la nuit au lycée et tente de mener l'existence ordinaire d'un adolescent comme les autres. Lui aussi participe à l'excitation collective au sujet de la Loterie, qui consiste à désigner une poignée de gagnants pour participer à une traque monumentale des quelques homiférés élevés en batterie, nourris et soignés pour gâter les appétits des chasseurs.

Eh oui, c'est particulièrement glauque et peu ragoûtant, mais cela peut faire son petit effet auprès des lecteurs avides de sensations fortes. Pour ma part, je n'ai pas trop adhéré à cette histoire, où l'on ne nous explique pas pourquoi l'ennemi a pris la place de l'homme, ni pourquoi Gene tient absolument à se jeter dans la gueule du loup et à vivre au sein de leur communauté. Certes, il n'y aurait pas d'histoire non plus. Mais j'ai trouvé celle-ci maladroite, passable et racontée sur un ton morne et ennuyeux.

De plus, Gene n'est pas un héros digne de ce nom, au contraire il s'avère souvent couard et passif lors de circonstances déterminantes, au mieux il suit la tendance, au pire il subit ce qui se précipite autour de lui. Même son histoire d'amour avec l'éblouissante, mais non moins mystérieuse, Ashley June n'a pas su allumer la plus petite étincelle d'intérêt chez moi. En fait, j'ai fini par être exaspérée par le personnage de Gene, très mauvais dans son rôle, ce qui a altéré le plaisir que j'aurais pu avoir à découvrir ce roman.

Traqué, par Andrew Fukuda
Michel Lafon, 2013 - traduit par Benjamin Kuntzer