03/09/13

L'enfant allemand, Audiolib (16 h 25) lu par Eric Herson-Macarel

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Ce cinquième volet de la série de Camilla Läckberg était, à mon sens, le plus attendu. Il renferme un terrible secret et donne enfin une explication sur le comportement froid et insensible de la mère d'Erika et Anna. En fouillant les affaires de celle-ci, Erika a en effet trouvé un journal intime, une brassière maculée de sang et une médaille ornée d'une croix gammée.

Cette pièce a été confiée à un éminent professeur, un spécialiste de la question nazie, mais l'homme ne donne plus de nouvelles. En vérité, il a été tué chez lui et cette mort étrange semble liée aux interrogations d'Erika. Cette dernière a entrepris de travailler à domicile, comptant sur son époux, en congé parental, pour s'occuper de leur fille et lui laisser un peu de champ libre. En théorie, bien sûr. En pratique, le couple va frôler la crise de nerfs ! De plus, Patrik est attiré par le lieu du crime et meurt d'envie de se mêler de l'enquête, par petites touches, car son devoir de père le rappelle souvent à l'ordre. Et puis, on s'en fiche un peu de toutes ces considérations existentielles du couple Hedström. Ce qui nous passionne, disons-le franchement, c'est de plonger dans le passé de cinq jeunes gens, dans les années 40, au moment de la guerre, de l'arrivée des réfugiés, du soulèvement des résistants, des risques de la dénonciation, du spectre des tortures et de la mort... On découvre une histoire poignante, entre fascination et horreur, et qui apportera aussi une immense consolation pour les sœurs Falk qui ont grandi sans une once d'amour maternel. Cette fois, on comprend mieux pourquoi.

Ce cinquième volet me voit aussi dans l'obligation de faire une courte pause, je me sens rassasiée et pleinement repue. J'en viens presque à constater les défauts dans la belle mécanique de Camilla Läckberg, dont les livres sont orchestrés sur le même principe, qui se répète inlassablement. C'est en ingurgitant plusieurs tomes à la suite qu'on s'en rend compte. Mais je garde tout de même un très bon souvenir de cette lecture à long terme, sous la houlette de Monsieur Eric Herson-Macarel, qui est pour moi l'un des meilleurs narrateurs sur le marché.

L'enfant allemand, par Camilla Läckberg
Audiolib, 2011 / Actes Sud, 2011 pour la traduction française 
Texte intégral lu par Eric Herson-Macarel  (durée d'écoute : 16 h 25)
Traduit par Lena Grumbach et Catherine Marcus

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L'oiseau de mauvais augure, Audiolib (13 h 20) lu par Eric Herson-Macarel

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Histoire après histoire, je me sens comme un poisson dans l'eau à Fjälbacka, où je considère presque Erika Falk comme une bonne copine, minée par ses préparatifs de mariage, auxquels son fiancé, Patrik Hedström, ne participe guère car il est de nouveau attelé à une nouvelle enquête criminelle. Une femme a été retrouvée morte au volant de sa voiture, elle accuse un fort taux d'alcoolémie. Ce détail soulève l'étonnement chez ses proches, car la victime était connue pour ne jamais boire une goutte d'alcool ! C'est ainsi que Patrik va fouiller dans les archives, se rappelant un accident survenu des années auparavant. Comme à son habitude, il se fie à son instinct et tâtonne à l'aveugle, au grand dam de son supérieur, Mellberg, qui va nous étonner dans cet épisode, car le monsieur va s'enticher d'une jeune femme ravissante et perdre la tête pour ses beaux yeux !

A côté de ça, nous avons une émission de téléréalité qui se tourne dans les environs, comprenant l'étalage de bêtise et de vulgarité que cela implique. L'équipe de Patrik s'est également enrichie d'une nouvelle enquêtrice, Hanna Kruse, qu'on nous promet ambitieuse et talentueuse, ce dont on ne doutera pas un seul instant. On assiste aussi au retour de la sœur d'Erika, si je ne me trompe pas, mais Anna est blessée, meurtrie et encore choquée par son enfer conjugal. C'est finalement l'amour qui va la sortir de sa léthargie, avec un personnage dont on en attendait pas moins ! Elle va aussi secouer son aînée et lui concocter un mariage chic et classieux, en l'obligeant à suivre un régime drastique pour se glisser dans la robe de ses rêves... C'est vrai que par certains aspects, les livres de C. Läckberg fleurent bon le sentimentalisme pas cher ! ^-^ Toutefois, ce n'est pas déplaisant non plus.

Techniquement, c'est la voix française de Daniel Craig, autrement dit Eric Herson-Macarel, qui a repris les rênes de la série, pour mon plus grand bonheur. Prochain épisode : le palpitant L'enfant allemand qu'on découvre sans plus attendre, affamée que je suis par le teasing infernal que nous réserve l'auteur à la fin de son livre.

L'oiseau de mauvais augure, par Camilla Läckberg
Audiolib, 2010 / Actes Sud, 2010 pour la traduction française
Texte intégral lu par Eric Herson-Macarel (13 h 20 d'écoute)
Traduit du suédois par Lena Grumbach et Catherine Marcus

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Le Tailleur de pierre, Audiolib (15 h 50) lu par Christine Pâris

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J'ai passé l'été à écouter les cinq premiers volets de la série de Camilla Läckberg, savourant l'ambiance suédoise, appréciant de retrouver les personnages, de prendre de leurs nouvelles et d'être témoin des hauts et bas de leur existence. Erika, notamment, file un mauvais coton depuis la naissance de sa fille. Elle se sent seule, délaissée, grosse et incomprise. Elle vient toutefois de lier connaissance avec une autre maman lors de ses sorties au parc, or celle-ci va être douloureusement frappée par la mort de sa fille aînée. La petite Sara a été retrouvée morte, noyée. Patrik et son équipe sont sur les dents, éprouvés par cette enquête qui s'annonce délicate et pénible. Il leur faut cerner l'entourage, la famille et le voisinage, dans un contexte lourd et difficile. Les relations sont tendues et de nombreux non-dits couvent sous la surface. La partie s'annonce serrée, la vigilance est de mise, même si les collègues de Patrik ne sont pas toujours à la hauteur des attentes. Sauf qu'à ce stade, les bévues ont aussi de lourdes conséquences...

En filigrane, nous suivons l'histoire d'un tailleur de pierre, à l'aube du 20ème siècle, qui tombe amoureux de la fille de son patron, laquelle s'avère être une demoiselle capricieuse, colérique et rancunière. J'admets avoir attendu avec beaucoup d'impatience la suite de leurs péripéties ! Techniquement, l'écoute de l'audio livre a été plaisante car le découpage des chapitres est enfin plus aisé (plus besoin d'avoir des plages d'écoute d'au moins 40 minutes !). C'est vrai que les livres de Camila Läckberg ne comportent aucun chapitre, mais il était bon d'équilibrer tout ça pour le bien-être du lecteur !

Le Tailleur de pierre, par Camilla Läckberg
Audiolib, 2010 / Actes Sud, 2009 pour la traduction française
Texte intégral lu par Christine Pâris (15 h 50 d'écoute)
Traduit du suédois par Lena Grumbach et Catherine Marcus

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Hello september ! ☺

Eté 2013, en bonne monomaniaque, j'ai lu (ou plutôt écouté) :

  • la série de Camilla Läckberg, avec Erica Falck et Patrik Hedström

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J'ai enchaîné les tomes, écouté les histoires ânonnées alternativement par Eric Herson-Macarel (mon préféré) et Christine Pâris (qui avait un peu loupé la voix de Patrik au début), suivi avec passion les plongeons dans le passé pour déterrer des secrets de famille, enquêté avec Patrik et son équipe de bras cassés, ai appris à apprécier de plus en plus Mellberg, à mon grand étonnement, n'ai pas trop été sensible aux tourments d'Erika confrontée aux affres de la maternité, admiré le parcours de sa soeur Anna, fait des yeux ronds comme des billes devant la soudaineté des événements, ai aimé comprendre la froideur de leur mère, puis ai décidé de quitter pour un temps la petite ville de Fjälbacka quand j'ai réalisé que la mécanique des livres de l'auteur tendait à se ressembler et m'interloquait de moins en moins...

Je préfère donc m'en tenir à un très agréable souvenir de cette lecture à long terme ! Autre nouvelle : la série débarque sur France 3, en cette rentrée, échelonnée en six épisodes de 90 minutes.

  • la série de Katherine Pancol, avec Joséphine Cortès :  

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Pas une nouveauté, mais ça n'empêche pas de se faire plaisir en renouant avec ses oublis, ses laissés-pour-compte, etc. De Katherine Pancol, j'avais lu tous ses premiers romans (mon préféré : Scarlett, si possible) avant de me lasser subitement et de n'avoir pas éprouvé l'envie de lire sa série qui allait devenir un gros succès. Un jour, peut-être, un jour... m'étais-je dit. En cet été 2013, du fin fond de mon transat, j'ai donc fait connaissance avec Joséphine, mariée à Antoine, qui la trompe et qu'elle décide de mettre à la porte pour élever seule ses deux filles, Hortense et Zoé. La jeune femme panique mais peut compter sur sa meilleure amie Shirley, qui habite le même palier, avec son fils Gary (bombe en puissance). Joséphine a aussi une soeur aînée, Iris, sublime et écrasante de splendeur, mais qui s'ennuie dans sa petite vie parfaite, alors elle va vouloir écrire un livre...

Le premier tome est entraînant, on se surprend à suivre avec enthousiasme l'histoire de Joséphine et de tous les satellites qui gravitent autour d'elle, c'est virevoltant, grisant, passionnant, parfois drôle, parfois grotesque et pathétique, mais on mord à l'hameçon, on y croit, on glousse, on y pense encore après avoir tourné la dernière page.

Victime de son succès, la saga a embrayé avec deux gros pavés et n'en finit plus de finir (un quatrième tome est en cours d'écriture !). Globalement, j'ai bien aimé, encore et toujours, mais j'ai déploré longueurs et autres inepties, comme le cas de Junior, un môme de deux-trois ans, qui lit La Bruyère, en récite des passages par coeur, parle comme Einstein et porte des mocassins. J'avoue aussi que certains personnages me touchent plus que d'autres. A ce stade, par exemple, je ne jure plus que par Hortense et Gary (dont la liaison amoureuse file des palpitations dans tout le corps). ♥  

J'ai aussi lu d'autres petites choses, on en reparlera plus tard... Pour l'heure, voici ma devise :