Concours “Une femme fuyant l'annonce” (Points)
Suite à la remise du Prix du meilleur roman des lecteurs de Points à David Grossman pour
Une femme fuyant l’annonce,
Les éditions Points s'associent à ce blog pour vous offrir la possibilité de gagner
3 exemplaires.
Pour tenter votre chance, c'est simple : il suffit de glisser un commentaire pour valider votre participation, en veillant à inscrire une adresse mail pour vous contacter par la suite (si éventuellement le tirage au sort vous est favorable !). En cas de non-réponse, un autre gagnant sera désigné.
Les livres seront envoyés aux petits veinards par les éditions Points.
Ce roman de David Grossman est un véritable phénomène, récompensé par le Prix Médicis étranger 2011, élu meilleur livre de l'année par le magazine LIRE et maintenant plébiscité par les lecteurs de Points !
“un grand roman, une véritable oeuvre littéraire” Antigone
“j'ai été submergée par l'émotion que renferme ce texte, rempli de nostalgie, de joies, de peines, rempli d'amour surtout, d'amitié, d'amour maternel, d'amour charnel...” Sandy
“Je n’ai craqué qu’une fois, pour deux petites larmes uniques, qui ont glissé discrètement sur mes joues tandis que ma voix se cassait sur la dernière phrase "Et au fil des semaines, l’un a sauvé l’autre, ne me demande pas comment" (p. 476). C’est tellement… fort, ce moment entre deux frères. C’est tellement… imparable, la construction littéraire de cette scène. C’est tellement… la vie. La place d’une mère. Ce qu’elle a construit...” Cuné
Le concours sera clos le 15 octobre, avec affichage des résultats dans la foulée.
Les gagnants seront contactés personnellement.
N'hésitez pas à vous balader sur le site des éditions Points ainsi que sur leur page Facebook pour vous tenir au courant des nouveautés ou des titres à paraître et pour piocher de nouvelles idées de lecture !
Bonne chance à tous !
“La peur du noir. Elle reste là, tapie au fond de soi. La peur la plus ancienne de toutes. Une peur primitive.”
Hiver 1937. Jack part pour une expédition scientifique en Arctique, mais très vite ce voyage se transforme en cauchemar. Des cinq hommes engagés dans la mission, seulement trois prennent le départ : Jack, opérateur radio, Algie, chasseur et maître-chien de traîneau, et Gus, biologiste. Ils établissent leur campement sur la baie de Gruhuken où le capitaine du bateau refuse de les débarquer, sous prétexte d'une vieille malédiction.
Les trois explorateurs s'installent finalement dans leur cabane, pas loin d'une mine abandonnée. Les jours s'écoulent lentement, une petite routine prend place, entre parties de pêche, sorties des chiens et relevages scientifiques. Les jours se raccourcissent progressivement, bientôt la nuit polaire va s'abattre sur eux. Un autre drame les frappe alors, Jack se retrouve seul, confronté à ses pires angoisses.
Car tout se passe dans l'aura et l'ambiance du livre, c'est une tension psychologique pernicieuse qui se glisse entre les lignes, à travers le journal de Jack. On ressent, comme lui, cette oppression de l'isolement et de la solitude, en plus d'autres tourments, car Jack a des hallucinations, ou des visions. Il sent que le lieu est hanté, il entend des bruits, il perçoit « une chose réelle, mais qui n'est pas vivante ».
L'angoisse ! Voilà ce que cherche à vous inspirer cette lecture, une sensation rampante d'inconfort et de malaise, une peur panique, la trouille au ventre, le stress galopant, l'appréhension de l'inconnu, de la folie émergeante... Tout ça est aussi planté dans un décor fabuleux, le cercle polaire dans toute sa splendeur, avec ses secrets et son instinct de préservation. Qui sait ? J'ai bien du mal à exprimer ce qu'a pu m'inspirer cette lecture, entre fascination et ennui (parfois, il ne se passe pas grand-chose non plus, on fait juste qu'attendre !), toutefois elle ne laisse pas indifférente.
40 jours de nuit, par Michelle Paver (Hachette, coll. Black Moon, septembre 2012 - traduit par Blandine Longre)