Lueur de Feu, tome 3 : Prisonnière, par Sophie Jordan
« La terreur envahit mon cœur. Je sens qu'on presse une lame contre mon visage. Retenant mon souffle, je me dis que la porte va brusquement s'ouvrir sur Will, Cassian et Tamra. Qu'ils vont débouler dans la pièce et couper les sangles qui m'entravent. Que Will va me prendre dans ses bras. C'est ce qui est censé se passer. Mais les choses ne se déroulent pas toujours comme prévu. »
Clap de fin pour cette série qui avait su m'enthousiasmer, dès le 1er tome, avec son univers de Drakis, ses charmants personnages et sa romance d'une sensualité dévastatrice ! Jacinda est folle amoureuse de Will, qui n'appartient pas à son monde, aussi a-t-elle accepté de se fiancer à Cassian, le futur chef de leur clan. Après des aventures bien mouvementées, elle vient de se livrer à l'ennemi et découvre, avec horreur, le laboratoire des Enkros...
Quel final flamboyant ! Émotions fortes garanties. Intrigue palpitante. Secrets, mensonges, trahisons, nouveaux personnages... le lecteur n'en loupe pas une miette ! Certes, Jacinda fait souvent preuve d'inconstance et de stupidité, elle veut ci, puis ça, elle ne sait plus, pff ! Quelle girouette. Non, elle n'est pas tout le temps cruche, elle l'est juste un peu trop souvent. Soupirs.
Sans quoi, l'histoire nous réserve de belles envolées romanesques, mais aussi son lot de séparations, de retrouvailles, de sacrifices et de déchirements. Certains mystères sont trop vite résolus, d'autres dossiers vite remisés au placard, bof ce n'est pas méchant non plus, car j'ai tout de même souri niaisement pendant une large partie de ma lecture. Vouiii, je l'avoue... cette lecture a réactivé la midinette en sommeil.
J'ai refermé mon livre avec sérénité, enchantée par cette jolie découverte et portée par l'exaltation de l'auteur. Sophie Jordan, également auteur de romances pour adultes, a le chic pour communiquer de si belles émotions et de nous faire ressentir autant de sensations. Cela ne s'explique pas, ça se lit, ça se vit. J'ai adoré cette série ! Certes, elle aurait pu être plus étoffée pour son final, mais ça n'enlève en rien à son charme, c'est du bonheur en barre, en moins de 300 pages, on se régale. C'est le principal.
Gallimard jeunesse, janvier 2014 - traduit par Alice Marchand