Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Chez Clarabel
12 mai 2014

Sans feu ni lieu, de Fred Vargas

Sans feu ni lieu

Retour aux sources avec ce Fred Vargas qui date de 1997 et quel régal ! On y retrouve le fameux trio des Évangélistes, Marc, Lucien et Mathias, trois historiens érudits qui partagent le même toit et qui n'hésitent pas à rendre service à leur vieil ami, Louis Kehlweiler, dit l'Allemand, lorsque celui-ci leur présente le suspect idéal dans une affaire de crimes en série.

Mais Clément Vauquer, accordéoniste et livreur occasionnel de fougères, est surtout un benêt au physique disgracieux. La seule à le comprendre et le défendre, c'est Marthe Gardel, une ancienne prostituée, qui serine Louis pour le disculper. L'Allemand est farouche, pas follement convaincu, pourtant il renoue avec ses anciens contacts dans la police pour traquer une piste.

La manière dont procède Fred Vargas pour dérouler ses intrigues est toujours extraordinairement originale, incontournable et parfaite. Son intrigue policière n'a certainement pas à rougir de ses prétentions modestes, car l'auteur excelle dans l'art des personnages : ses Évangélistes sont trois sympathiques gaillards, des illuminés calés dans leur époque de prédilection, et sont chapeautés par le Vieux, qui leur concocte des gratins copieux et savoureux.

Kehlweiler est un type plus froid, difficile à cerner, ancien homme d'action il s'est replié chez lui pour traduire la biographie de Bismarck et a pour seul compagnon son crapaud Bufo ! Sérieusement, on ne trouve pas ça partout. Et c'est ce qui me plaît tant dans les livres de Vargas, cette propension à l'excentricité qui ne déborde pas non plus vers des sentiers improbables ou absurdes. C'est décalé, assez drôle et faussement timbré. En bref, c'est tout bon !

J'ai Lu, mars 2013 pour la présente édition

Publicité
Publicité
9 mai 2014

Oliver et les îles vagabondes, par Philip Reeve et Sarah McIntyre

IMG_0928

Les parents d'Oliver Crisp sont d'insatiables explorateurs. Aussi, lorsqu'ils rentrent chez eux, à Calmeflot, dans leur maison sur la plage et découvrent une dizaine d'îles dans la baie, qui n'existaient pas auparavant, ils frétillent de joie et repartent aussitôt en mission. Mais ils vont tomber sur un pépin et disparaître mystérieusement. Oliver part alors à leur rescousse et s'aventure sur les flots, à bord de son petit canot pneumatique, sans se douter des rencontres incroyables qui l'attendent !

L'histoire est fabuleuse et très originale, riche d'un univers enchanteur, qui fait croiser une île vagabonde du nom de Falaise, un albatros snobinard, une adorable sirène complètement myope, un vilain agacé de porter un prénom de fille, des algues sarcastiques, des petits singes verts, une île féroce qui chipe les affaires d'autrui pour décrocher le 1er prix au concours des perruques, oui, un concours de perruques pour îles vagabondes... Imaginez le tableau !

Je n'avais pas idée de ce qui m'attendait, mais j'avais déjà totalement craqué pour la couverture (et le nom de Philip Reeve était gage de valeur sûre). Aussi, plus j'avançais dans la lecture, plus je m'enthousiasmais pour ce qu'elle me réservait. C'est agréablement surprenant, la combinaison parfaite d'une aventure farfelue et de personnages déjantés mais attachants. Les illustrations sont aussi un vrai coup de cœur et apportent une touche de charme et de facétie très appréciable. Un roman au grain de folie vraiment attachant !

Seuil jeunesse, mai 2014 ♦ traduit par Raphaële Eschenbrenner

9 mai 2014

Millie Plume choisit son destin, par Jacqueline Wilson

Millie Plume choisit son destin

Suite et fin des aventures de Millie Plume ! La jeune fille a connu un bonheur éphémère auprès de sa maman, qui a succombé à sa longue maladie, mais a pu obtenir des informations pour retrouver son père, qui serait pêcheur, dans le petit village de Monksby. Ses recherches sont fructueuses et Millie pense avoir trouvé un nouveau foyer. Hélas, même si son père se montre prévenant et ému, sa nouvelle épouse et ses enfants ne veulent pas d'elle chez eux.

J'ai été un peu déçue par le tournant de l'histoire, devenue trop miraculeuse pour être franchement plausible, mais la série restera un très bon souvenir de lecture ! L'héroïne a bien grandi depuis l'Hôpital des Enfants-Trouvés et a su composer avec un parcours fait de malchance et de désillusion. Cette expérience lui aura été bénéfique, puisqu'elle est devenue exigeante avec elle-même, ses choix et ses envies. Même ses rêves de petite fille (épouser Jem) ont su évoluer avec le temps, ce qui me comble d'aise car je trouvais cette relation malsaine.

J'ai d'ailleurs beaucoup regretté de n'avoir plus de nouvelles du jeune Bertie, l'apprenti boucher de Londres. Il était tellement adorable... mais je reconnais que l'histoire ne pouvait offrir cette destinée à notre flamboyante héroïne, pour qui le cirque était une constante fascination. Oh oui, notre petite Millie a su rebondir après des années d'infortune, à vouloir se trouver un foyer et une famille. Désormais, place à l'audacieuse, l'éblouissante Émeraude Star en tant que Monsieur Loyal ! Souhaitons-lui bonne chance.

Gallimard jeunesse, mars 2014 ♦ traduit par Alice Marchand ♦ illustrations de Nick Sharratt ♦ illustration de couverture : Anne Simon ○ Les deux premiers tomes sont disponibles en format poche, Folio junior.

8 mai 2014

Geek Girl, par Holly Smale

« Je suis Harriet Manners : élève brillante, collectionneuse de pierres semi-précieuses, constructrice de petits trains électriques parfaitement proportionnés, rédactrice de listes, classeuse de livres par ordre alphabétique et par genre, utilisatrice de substantifs inventés, observatrice attentive de vingt-trois cloportes sous un gros caillou au fond de son jardin.
Je suis Harriet Manners : GEEK. »

geek girl

Harriet Manners, 15 ans, n'imaginait pas un seul instant qu'en accompagnant (sa Pire Pote) Nat à la Fringues Expo de Birmingham, déjà un véritable cauchemar pour elle, elle allait taper dans l'œil d'un photographe et d'une agence de mannequins. Oui, Harriet Manners, celle qui mélange les styles et les genres, qui se fiche un peu de sa coiffure, qui n'a jamais ouvert un magazine de mode de sa vie, qui avale tout ce qu'elle veut sans se soucier de sa silhouette, et qui préfère de loin les livres, les sciences, les études. Incroyable mais vrai. 

Sur le moment, Harriet imagine que cela n'ira pas plus loin et veut rassurer Nat qui tire la tronche. Puis, suite à une énième humiliation devant toute sa classe, elle décide sur un coup de tête de relever le défi du mannequinat pour changer son image (et devenir populaire!). Mais Harriet est embêtée, à trop vouloir ne pas décevoir ses proches, elle commence à raconter des petits mensonges, de ci de là, sans se douter du désordre, aux conséquences désastreuses, qu'elle va engendrer.

L'histoire fait doucement glousser et cumule les situations improbables et exagérées, je ne la trouvais d'ailleurs absolument pas crédible jusqu'à ce que j'apprenne qu'elle est inspirée de la propre expérience de l'auteur en tant que mannequin. Quoi qu'il en soit, Harriet est une héroïne formidable, attachante et très drôle (principalement à cause de ses maladresses). On ne s'ennuie pas avec elle !

Mais sous le ridicule et le superficiel, l'histoire nous rappelle qu'il faut rester soi-même, apprendre à s'accepter sans se préoccuper des autres et fait aussi la part belle à la culture Geek (dans le sens intello/1ère de la classe) ! En somme, vous avez là une lecture qui se lit en un battement de cils et qui a le dessein de vous divertir en toute insouciance. Pour lectrices niveau collège. ☺

Nathan, Avril 2014 ♦ traduit par Valérie Le Plouhinec ♦ Tome 2 à paraître en septembre

7 mai 2014

Lycée out, de Claire Loup

lycée out

Dans le but de se venger de la bassesse de son petit ami, qui a rompu par carte postale pour mieux filer le grand amour avec une autre fille, Emma devient la Napoléonienne, une guerrière de l'amour, avec pour seules armes sa plume, son esprit et son humour sarcastique. Elle dégaine vite et bien, pirate le journal du lycée, gagne en popularité et obtient gain de cause en assommant ses ennemis.

Forte de cette victoire, Emma pourrait regagner ses pénates la tête haute. Au lieu de quoi, elle a pris goût au jeu et flirte en ligne avec un certain Don Juan, le bien-nommé. Notre séducteur est obsédé par la mystérieuse lycéenne, qui est entrée en mutinerie contre la direction. Il est séduit, troublé, veut en savoir plus. Mais le problème, c'est que ces deux-là ont beau se faire du charme et séduire avec les mots, ils n'en demeurent pas moins deux handicapés sociaux dans la vraie vie.

C'est ce qu'on va effectivement découvrir au fil de l'intrigue, qui est nettement moins craquante sans ses artifices primesautiers. Les personnages apparaissent lourds, peu finauds, grossiers, aux humeurs changeantes, bref de vrais adolescents avec leur poussée d'hormones et en conflit avec les adultes. J'ai soupiré de déception, terriblement frustrée de devoir composer avec cette donnée inaliénable. J'avais dépassé les limites du supportable, et je regrettais amèrement les débuts virevoltants.

On retiendra donc de cette lecture une brillante entrée en matière, une adolescente revêche et orgueilleuse, ses réparties cinglantes, ses batailles menées avec beaucoup d'intelligence (et un brin de perfidie), la savoureuse partie de marivaudage et ce qu'on devine être une fresque insolite de notre jeunesse dorée et pinailleuse. Dommage que l'ensemble se soit révélé bancal.

Plon jeunesse, septembre 2010

Publicité
Publicité
7 mai 2014

L'Incandescent, Tome 2 : La société de la terreur, de Glenn Dakin

« Le docteur Saint est mort, et moi, Théo Terremèche, bien que je ne l'aie pas choisi, je suis le nouveau responsable de cette société. »

IMG_0909

Voici la suite de L'Incandescent, La Société de vigilance permanente ! 

Théo, libéré de l'emprise de son tuteur, n'a pas le temps de dire ouf qu'il est convoqué dans un cimetière, avec son amie Chloé, pour rencontrer deux inspecteurs de Scotland Yard. Alors qu'ils s'interrogent sur l'étrange disparation d'ossements dans toutes les tombes de Londres, le drame se produit sous leurs yeux : Chloé est “aspirée”, entraînée par des tentacules surgis de nulle part. Théo est anéanti, mais se ressaisit aussitôt en choisissant de s'allier avec de vieux copains de galère, mais aussi avec l'ancien bras droit du docteur Saint !  Une nouvelle fois, l'atmosphère a été soigneusement dépeinte pour plonger le lecteur dans un monde inquiétant, avec des créatures abominables et de nouveaux ennemis encore plus redoutables (schéma classique, mais imparable !). De plus, Théo est un héros naïf, sans aucune expérience du monde, et qui a hérité de cette lourde charge (devenir le nouvel Incandescent) sans le moindre apprentissage. Il doit donc se débrouiller seul, ce qui occasionne des situations confuses et parfois comiques. Suspense, action, mystère... bref c'est une série agréable et alerte, avec un brin d'originalité, pour les 10 ans et +.

Bayard jeunesse, coll. MilléZime, janvier 2014 ♦ traduit par Karine Suhard-Guié

6 mai 2014

L'éveil des Macchabs (Tome 1), de Ty Drago

« Ma vie bascula du tout au tout un mercredi matin ensoleillé du mois d'octobre, quand je découvris que mon voisin était un mort-vivant. »

Macchabs

La déferlante Zombie s'abat chez nos jeunes lecteurs (approx. 12 ans) et nous propose avec ce début de série un univers plutôt original et sympathique. Premier point stupéfiant, les héros sont des adolescents capables de voir les envahisseurs, lesquels ont l'apparence d'être normaux mais sont en réalité des cadavres ambulants. Ils veulent coloniser la planète, à commencer par la ville de Philadelphie, et aussi éliminer toute espèce humaine mais se heurtent à cette poignée d'ados, doués du don de Clairvoyance, qui ont constitué leur petite armée.

Will Ritter, 12 ans, est l'un d'eux. Un matin, en se rendant à l'école, il découvre non seulement que son voisin est un mort-vivant, mais aussi ses professeurs. Une camarade de classe, comprenant alors qu'il est en danger, l'emmène dans un repère de fuyards où il va apprendre que son père, agent de police mort deux ans auparavant, menait une vie secrète en entraînant cette armée de l'ombre, désormais dirigée par Tom et sa sœur Sharyn. Sans le savoir, Will est un élément précieux... chose impensable, puisqu'il rêve de retourner à sa petite vie ordinaire et oublier les Macchabs, le Refuge, la Base Alpha etc. 

Ce 1er tome sert donc d'appoint à un ensemble qui ne demande qu'à s'enrichir. Pour l'heure l'intrigue paraît basique et calibrée pour toucher un lectorat adolescent : les personnages ont leur âge, mènent une vie de marginaux, loin des adultes, mais doivent sauver leur ville. Ils ont pour eux leur intelligence, leur audace et leur courage, mais ne sont pas infaillibles non plus. Si le début paraît un peu lent à vouloir faire les présentations, le roman basculera plus tard dans un rythme effréné, avec courses-poursuites infernales et affrontements sans pitié. Pour public jeunesse, et amateurs d'une version ultra soft de Walking Dead.

Bayard jeunesse, Avril 2014 ♦ traduit par Patrice Lalande

6 mai 2014

La cérémonie du café, de Franck Krebs

“ Il y a des mères qui ne devraient pas être permises. Leur amour détériore tout ce qui passe à portée de leur cœur. Leur tendresse ressemble à des fringales de vampires. Elles empoisonnent, déchiquettent, dévorent. Jusqu'à ce que l'avenir de leur enfant n'existe plus. ”

La cérémonie du café

Voilà un court roman écrit sur un ton humoristique, mettant en scène deux sœurs, Leïla et Sabbah, livrées à elles-mêmes, dans leur petit appartement d'un quartier populaire. La sœur aînée souhaite le meilleur pour sa cadette, aussi refuse-t-elle qu'elle traîne dans les rues après le collège. Ce sont les voisines du dessous, “les siphonnées du huitième”, qui vont assurer l'intérim. Horreur et damnation, Madame Mavre et sa fille Brigitte traînent une sacrée réputation dans le quartier : sorcières tyranniques et tout le bastringue. Au début, c'est vrai que Sabbah n'en croit pas ses yeux, “c'est mieux qu'au cinéma : action garantie, en direct, avec son dolby stéréo, selon l'humeur de Brigitte”. Et puis, le temps passant, les cernes de Leïla se creusant davantage sur son visage, l'adolescente va apprendre à mieux connaître ses voisines, s'attacher à elles, recoller les morceaux d'une histoire familiale brinquebalante, prendre sa vie en mains et se donner toutes les chances de réaliser son rêve (devenir policière). C'est un texte résolument optimiste, avec une note de sensiblerie, mais écrit avec un pur sens de la comédie, qui fait qu'on passe un vrai, bon moment ! Très sympa, pour jeunes lecteurs niveau collège.

éditions Thierry Magnier, avril 2014 ♦ illustration de couverture : Véronique Figuière

5 mai 2014

Rédemption, de Matt Lennox

Redemption

Leland King est de retour dans sa ville natale, après avoir croupi en prison pendant dix-sept ans. Sa mère se meurt d'un cancer, le mari de sa sœur, un pasteur radical, lui a trouvé un petit logement et un emploi de charpentier sur un chantier. Leland n'a pas le droit à l'erreur, mais de toute façon il entend bien se ranger des voitures et mener une existence saine (il a renoncé à l'alcool) et équilibrée (il aimerait renouer des liens avec ses proches).

Lorsqu'il découvre le corps d'une jeune femme dans une voiture abandonnée, Stan Maitland, flic à la retraite, va à contre-courant des conclusions officielles et mène sa propre enquête. C'est lui qui avait procédé à l'arrestation de Leland et n'avait pu effacer de sa mémoire la violence dont il avait été témoin. Par l'intermédiaire de sa petite-fille Emily, il va rencontrer Pete, le neveu de Leland, un chouette môme âgé de 17 ans, qui a quitté le lycée et travaille dans une station-service en attendant de voir du pays.

Trois hommes, trois destins ravagés, naturellement voués à s'entremêler... Mais dans l'attente d'un dénouement déchirant et implacable (on le devine aisément), le lecteur prend son mal en patience. Tension dramatique, secrets et non-dits, petite ville engoncée dans sa foi religieuse, dérapages incontrôlés, brutalité, mensonges, point de non-retour, bref la lecture est intrigante à souhait et distille une atmosphère sombre et mélancolique particulièrement fascinante. Le roman est maîtrisé, puissant mais dévastateur (j'en suis sortie désarçonnée !). 

Albin Michel, février 2014 ♦ traduit par France Camus-Pichon

5 mai 2014

Puzzle, par Franck Thilliez

IMG_0910

Ilan a sombré dans la dépression suite à la mort de ses parents, suivie peu de temps après par sa rupture avec sa petite copine Chloé. Lorsque celle-ci s'invite chez lui à l'improviste et le supplie de participer à un nouveau jeu, Ilan hésite avant de saisir l'occasion de décrocher le pactole pour retaper la demeure familiale. Le jeu, bien mystérieux, se présente comme une grande chasse au trésor et porte le nom de Paranoïa (tout un programme !). De fil en aiguille, il va conduire un petit nombre de candidats à s'enfermer dans un ancien établissement psychiatrique, dans les montagnes, sous une tempête de neige.

Tout, dans ce roman, est diaboliquement efficace, on se retrouve cloîtré comme les personnages dans un univers qui fait froid dans le dos, on est pris dans l'engrenage, bien malgré nous, on cherche à comprendre, à briser les arcanes du jeu, on ne cesse aussi de s'interroger sur les intentions de tous les participants, bref on vit un véritable enfer. Et rien que pour ça, l'auteur réussit son coup. L'orchestration est brillante, inspirée du modèle des “Dix Petits Nègres”, donc peu de surprise à prévoir, et pourtant on se laisse embobiner à merveille, car la lecture est saisissante !

Emmanuel Dekoninck, pour Audiolib, nous livre une interprétation tout aussi captivante et roublarde, qui rend la psychose ambiante encore plus palpable et flippante. Seul détail (négligeable), le comédien ne sait pas prononcer le mot “cobaye”... on en sourirait presque. Le concept de jeu suscite effroi, angoisse, stress et paranoïa (forcément), et a donc sur le lecteur l'effet escompté. C'est un puzzle déroutant, mais abouti et très convaincant. Une totale réussite ! 

Audiolib, avril 2014 ♦ texte intégral lu par Emmnauel Dekoninck (durée : 12h 54) ♦ Fleuve Noir, octobre 2013

Publicité
Publicité
<< < 1 2 3 4 5 6 > >>
Chez Clarabel
Publicité
Newsletter
2023 Reading Challenge
Clarabel has read 8 books toward her goal of 200 books.
hide
Sauveur & fils
Quatre sœurs : Geneviève
Audrey Retrouvée
Le sourire étrange de l'homme poisson
Calpurnia et Travis
L'homme idéal... ou presque
Trop beau pour être vrai
Tout sauf le grand amour
Amours et autres enchantements
Ps I Love You


Clarabel's favorite books »
Publicité