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Chez Clarabel
20 mars 2015

Mon chien qui pue, de Christine Roussey

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Le garçon de cette histoire a un chien qui s'appelle Alfred. Il l'adore, plus que tout au monde. Mais il doit reconnaître que son chien a un gros problème : il sent super fort et super mauvais. « Il schlingue, il cocotte, il fouette, il empeste, il attire les mouches... » Une bombe puante ambulante.

Comme le garçon doit bientôt déménager et prendre l'avion, il ne conçoit pas de balader son animal nauséabond et risquer une asphyxie générale. Aux grands maux les grands remèdes : il sort l'artillerie lourde et bichonne Alfred jusqu'au bout des ongles. Le chien est méconnaissable !

« Il brille tellement qu'il étincelle ! Il sent bon, le frais, le grand air, la citronnelle ! 
Il sent tellement bon qu'on ne le sent plus... »

Eh oui, le garçon va finalement se rendre compte que c'est très, très ennuyeux d'avoir un chien parfait, limite chichiteux (il ne bouge plus car il a peur de se salir les pattes !). Qu'on lui rende son Alfred puant, crotté, tout pourri ! C'est plus rigolo.

Une lecture facétieuse, tendre et éclatante de délires, qui sait mettre en avant les instants de complicité entre un enfant et son animal de compagnie. Avec un tacle discret contre les “chichiens à sa mémère”. C'est super drôle, avec des illustrations géniales et un texte tout aussi déjanté.

De la Martinière jeunesse, janvier 2015

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20 mars 2015

Ralf, de Jean Jullien / co-écrit avec Gwendal Le Bec

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Ralf est un chien extraordinaire : avec son long corps fin, c'est une saucisse sur pattes, qui se faufile partout, entre les jambes de ses maîtres, dans leur lit ou l'escalier, mais il prend tellement de place qu'il finit par s'attirer le ras-le-bol de la maison. Trop, c'est trop ! Ralf est congédié dans sa niche. 

Un soir, incapable de dormir, pour cause de chagrin insurmontable, Ralf renifle une odeur de brûlé dans la maison. Puis, aperçoit de la fumée par la fenêtre. Panique générale. Il tente de réveiller la maisonnée, aboie le plus fort possible, puis court prévenir les pompiers et accomplit une dernière prouesse qui consacrera à jamais son héroïsme. 

Un album étonnant, au visuel original et avec une histoire un brin fantastique. C'est drôlement bon et plutôt rigolo  ! 

Seuil jeunesse, mars 2015

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19 mars 2015

Tant que nous sommes vivants, d'Anne-Laure Bondoux

Tant que nous sommes vivants

Bo et Hama se rencontrent sur le chemin de l'usine et tombent instantanément amoureux. Comme une évidence. La ville aussi se sent pousser des ailes et ouvre un cabaret de spectacle pour distraire les ouvriers. Puis, c'est le drame. Il n'est guère plus le temps de rire et s'amuser, à la place il faut panser ses plaies et sécher ses larmes. La colère gronde et pousse notre couple d'amants maudits à fuir. Ils vont alors s'aventurer dans une forêt d'aulnes, où une étonnante fratrie va les conduire dans des galeries souterraines. Commence un nouveau chapitre pour une nouvelle vie d'apprentissage et de découverte. Hama et Bo forgent leurs liens avec la même passion et agrandissent leur cercle avec la naissance de leur fille. Et leur périple de continuer, à trois, toujours plus haut, toujours plus loin.

Finalement, ce roman est bien mystérieux, étrange, envoûtant. On a d'ailleurs la sensation d'être dans un conte fantastique, invitant le lecteur à dépasser sa zone de confort pour plonger dans un imaginaire original et fouillé. C'est particulièrement surprenant et entraînant. Par contre, je ne m'attendais pas à une histoire aussi triste. Même le bonheur privilégié de Bo et Hama va être mis à mal, rongé par l'amertume. Il faut dire aussi que les conflits s'enchaînent et vont meurtrir notre couple. Le temps use la passion, chiffonne les visages épanouis, éteint les regards énamourés. C'est beau et poignant, mais tout ça vous laisse d'humeur chagrine. Heureusement, Tsell reprendra le flambeau et se lancera sur les routes, à l'instar de ses parents, au rythme de son cœur qui bat pour un autre. Un livre émouvant, mais remarquable et riche en nuances.

Gallimard jeunesse, septembre 2014 ♦ illustrations : Hélène Druvert

En savoir plus : Le début et la suite, sans trop en dire

18 mars 2015

Sans attendre, de Jennifer Echols

Sans attendre

Pour avoir déjà lu des romans de Jennifer Echols en VO, je me réjouissais de son arrivée sur le marché français avec l'un de ses titres récemment parus : Sans attendre (Such a rush). L'histoire s'annonçait excitante, bien que pesante, avec trois jeunes gens endeuillés devant se serrer les coudes pour sauver une entreprise familiale, en plus d'un invraisemblable imbroglio sentimental à démêler.

Au centre, nous avons Leah, une fille paumée qui vit dans un mobil-home, près de l'aérodrome, où elle bosse depuis trois ans, contre des leçons de vol et une licence de pilote commercial. Elle rêve de s'échapper de sa condition mais voit ses projets s'effondrer avec le décès brutal de son patron, M. Hall. Ce sont ses deux fils, Grayson et Alec, qui vont reprendre le flambeau des affaires. Or, Grayson ne cache pas son mépris et impose à Leah de séduire son frère Alec !

En plus d'être morose, l'ambiance à l'aérodrome promet d'être électrique. On perçoit clairement qu'un mélange d'attirance et de répulsion se noue entre eux et provoque des étincelles à chaque coin de page. C'est donc autour de cette énorme frustration sexuelle que les personnages vont tourner, passant leur temps à se déchirer, se débattre avec leurs démons et faire tout de travers. Cela dure 300 pages et c'est assez usant.

Par contre j'ai aimé le contexte de l'histoire, basé dans un aérodrome, dans un bled paumé de l'Amérique sudiste. J'ai aimé partager la passion de Leah, sa relation avec M. Hall, sa fragilité derrière son apparente ténacité. Dommage que l'histoire conserve une couleur triste et taciturne, sans humour, sans glamour, sans légèreté. Elle affiche aussi un certain penchant pour le psychodrame, comme dans les romans « new adult » pour lesquels je n'ai aucune appétence. Et forcément, cela m'a plutôt déçue.

Lisez Going Too Far pour parfaire votre découverte de Jennifer Echols ! 

Castelmore, octobre 2014 ♦ traduit par Marianne Durant (Such A Rush)

17 mars 2015

La Fille qui avait deux ombres, de Sigrid Baffert

La fille qui avait deux ombres

Perturbée par les frasques de sa grand-mère Rose, qui vient dernièrement d'annoncer son intention de passer sous le bistouri pour changer de tête, Élisa fait des crises de somnambulisme et des rêves étranges. Elle voit des maisons délabrées, entend une ritournelle italienne et comprend que tout est lié au passé de Rose, dans ce village de Sicile qu'elle a quitté sans se retourner. Pour le bien de la famille, pense-t-elle, Élisa fouille dans les affaires de sa grand-mère mais déchaîne sa colère.

Les secrets de famille sont un sujet qui me passionne en littérature, surtout si ce sont des histoires de femmes qui sont au cœur de l'intrigue. Et celle-ci a su me réserver ma dose nécessaire de tendresse, émotion, mystère et fantaisie. J'ai franchement beaucoup aimé ! Élisa est une héroïne attachante, avec une famille qui incarne à merveille la joyeuse tribu originale, partageant un lieu enchanteur (la brasserie familiale, avec sa Ruche et sa collection d'objets hétéroclites, où Élisa passe de longues heures à rêver et imaginer des histoires avec le théâtre de marionnettes).

Dans ce décor pourtant idyllique, l'atmosphère est devenue irrespirable depuis le clash entre Rose et sa petite-fille. Élisa, fidèle à sa nature adolescente, s'embrase, vitupère, dépasse les limites et veut tout tout de suite, mais on la perçoit aussi au creux de la vague, éperdue d'idéalisme et hyper sensible au monde qui l'entoure. Sa ferveur juvénile et sa volonté farouche de crever la bulle conduisent l'histoire dans un dédale de racines et de liens filiaux.

Le chemin est long, douloureux, parsemé de doutes et d'incertitudes, troublé par les fantômes et les non-dits, comme dans chaque histoire de famille. Mais c'est passionnant, raconté avec élégance et délicatesse, sans précipitation. De toute manière, la lecture est douce et réconfortante, elle dégage une aura magique ensorcelante, et puis l'histoire nous fait rêver et voyager. Magnifique ! 

L'École des Loisirs, mars 2015 ♦ photographie de couverture : Meyer/Tendance floue

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16 mars 2015

La Guerre de Catherine, de Julia Billet

La guerre de Catherine

Photographie de couverture de Tamo Cohen

Pingouin, Gisèle et les filles dans l'escalier refait à neuf et bordé de lys de l'entrée ©France Cohen dans «L'album de France» avec l'aimable autorisation de la Maison de Sèvres (www.lamaisondesevres.org)

♦♦♦

Pour échapper aux lois anti-juives, Rachel a rejoint la Maison des Enfants de Sèvres, un lieu incroyable, vivant et favorisant l'épanouissement personnel, où Rachel va d'ailleurs assouvir sa passion pour la photographie. Sans nouvelle de ses parents, elle refuse de s'apitoyer sur son sort et ne se préoccupe guère du monde extérieur. C'est lorsqu'elle doit sacrifier son nom pour Catherine Colin qu'elle pressent une menace imminente. Peu de temps après, la directrice expédie tous les enfants juifs en zone libre.

Avec son Rolleiflex, Catherine va mettre en boîte les images de « sa guerre » : hommes et femmes de l'ombre, voyages de fortune, visages éteints, mines fatiguées, secrets et mensonges répétés, exil à la campagne, décalage au couvent, fuite dans les montagnes... C'est donc le cœur battant, chaviré entre l'admiration et l'angoisse, qu'on suit ce bout de femme en quête de repères, d'identité, de famille, d'amitié et d'amour.

Plus qu'un témoignage sur la guerre, c'est le parcours d'une jeune juive passionnée de photographie, jetée sur les routes d'un monde en pleine débâcle, et qui usera de son art pour raconter les heures les plus sombres du pays. Cette aventure tétanisante, mais palpitante, a été inspirée de l'enfance de la mère de l'auteur, non sans quelques fioritures romanesques, et donne lieu à un récit sensible, lucide et poétique, écrit de façon remarquable, dans un style pur et élégant.

J'ai été sous le charme, du début à la fin, et j'ai adoré le couple formé par Goéland & Pingouin, de la Maison des Enfants de Sèvres, rue Croix-Bosset, les pionniers de la pédagogie nouvelle et expérimentale, façon Montessori. Cette lecture leur rend un magnifique hommage et est juste épatante.

L'École des Loisirs, avril 2012

14 mars 2015

Une femme à Berlin: Journal 20 avril-22 juin 1945

Une femme à Berlin Journal

En avril 45, la guerre tourne en défaveur des allemands. Les berlinois vivent dans la terreur de l'arrivée imminentes des « Igor ». L'auteur de ce journal est une jeune femme d'une trentaine d'années, qui squatte les logements de fortune, au gré des bombardements, avant de s'abriter dans une cave, avec d'autres désespérés. Plus que la peur, la faim aussi les tenaille et les pousse à piller tout et n'importe quoi, comme des bouteilles de vin français planquées dans les placards !

Puis arrivent en ville les premiers convois soviétiques, fouillant les décombres où se terrent les rescapés affolés, la tension devient vite insoutenable. Les femmes aux courbes appétissantes suscitent la convoitise, la narratrice, qui possède quelques notions de la langue, tente de s'interposer, avant de subir elle-même agression sur agression. Dès lors, les scènes ne vont cesser de se répéter : défilé de soldats, soirées arrosées, pitances, viols, honte incommensurable.

Cette banalisation de l'horreur fait froid dans le dos. Les berlinoises courbent l'échine, deviennent le défouloir des soviets enragés par des années de conflit. Elles paient pour les atrocités dont leur peuple est accusé. Leur corps devient aussi leur monnaie d'échange, pour manger et survivre. Cette vérité crue, déversée sans la moindre émotion, va heurter l'opinion publique lorsque le livre sera édité dans les années 50. Personne ne voulait plaindre les allemands, ni entendre la litanie de leurs souffrances.

Le temps va apaiser les esprits et c'est seulement dans les années 2000 qu'on accordera enfin à ce journal une valeur humaine à juste titre. (Les chiffres estiment entre 100,000 et 2 millions de femmes violées durant la période d'occupation par l'Armée Rouge.) Le témoignage est certes bouleversant, dur et oppressant. L'auteur ne fait pas dans la dentelle, se montre tantôt sarcastique, dépitée, malheureuse ou désespérée. Son récit rend compte d'un autre versant de l'horreur de la guerre et n'est pas prêt de s'effacer de votre mémoire après l'avoir lu.

Première parution en 2006 ♦ Trad. de l'allemand par Françoise Wuilmart (Ein Frau In Berlin) ♦ Présentation de Hans Magnus Enzensberger

En 2003, deux ans après la mort de l'auteur, son identité a été dévoilée - il s'agissait de Marta Hillers, elle était journaliste.

13 mars 2015

Suite Française, d'Irène Némirovsky

Suite française

« Suite française » réunit les 2 premiers romans d’une série  de 5 livres qu’Irène Némirovsky souhaitait écrire sur la guerre : Tempête en juin et Dolce. Arrêtée en juillet 1942, elle trouvera la mort en déportation, à Auschwitz, et laissera une œuvre inachevée, en plus d'un lourd héritage romanesque, exhumé dans les années 2000 (pour info, elle obtiendra le Prix Renaudot à titre posthume pour Suite Française).

L'histoire s'ouvre sur l'exode de milliers de français, en juin 40, avec Paris menacé par les bombes et l'invasion allemande. On suit une famille bourgeoise, les Péricand, un écrivain bouffi d'orgueil, Gabriel Corte, et Florence, sa maîtresse, deux employés de banque, les Michaud, et leur directeur, M. Corbin, et aussi un vieux radin amoureux de ses porcelaines, Charles Langelet ... Tous vont se jeter sur les routes, empaquetant leurs richesses, oubliant les aïeuls, volant des paniers en osier ou de l'essence pour poursuivre leur fuite en avant. Elle est belle, la France ! 

Puis, l'histoire bascule dans un autre climat (Dolce) : nous sommes dans la petite ville de Bussy, occupée par les allemands. La vieille Mme Angellier et sa bru, Lucile, voient un officier prendre ses quartiers dans leur maison. Cet homme, calme et silencieux, ne cache pas sa fascination pour la jeune femme, elle-même troublée par les manières polies et érudites de cet inconnu, mais consciente de son uniforme vert, elle s'interdit toute proximité. C'est d'ailleurs de cette partie du livre que le film réalisé par Saul Dibb s'est librement inspiré  (cf. la bande-annonce).

Romancière exceptionnelle, réputée pour son élégance de style (auréolée d'un charme suranné très appréciable), Irène Némirovsky faisait également preuve d'une ironie et une causticité remarquables, si bien que ses histoires paraissaient moins frivoles et plus féroces.  Il y a sans doute une grande part de frustration à l'idée de commencer cette saga dont on ne saura jamais la fin, mais le destin tragique de l'auteur contribue insidieusement à considérer cette lecture à part et à en apprécier la valeur au-delà du jugement littéraire.

Suite Française est une fresque romanesque passionnante, un drame romantique qui fait chavirer le cœur, un témoignage historique et une critique exacerbée de notre société sous le joug allemand. J'ai eu parfois du mal à me familiariser avec la voix de Dominique Reymond, très solennelle, au point de rendre une lecture hyper guindée et rigoureuse d'un récit vibrant de force, mais condamné à un sort funeste. J'ai cependant eu beaucoup de regret de quitter trop tôt cet univers captivant ! 

Audiolib, février 2015 ♦ texte intégral lu par Dominique Reymond (durée : 13h 50)

              Date de sortie du film :  1er avril 2015

Suite française FILM

12 mars 2015

Gravé dans le sable, de Michel Bussi

Gravé dans le sable AUDIOLIB

D'abord paru en 2007 aux éditions PTC sous le titre Omaha Crimes, le roman nous expédie sur les plages du débarquement, avec 188 soldats en attente sur une péniche, un jour de juin 1944. Un tirage au sort va déterminer l'ordre de passage des candidats au suicide : prendre d'assaut une falaise tenue par l'ennemi. Les premiers envoyés seront fatalement sacrifiés.

Lucky Marry, l'un d'entre eux, croit en sa bonne étoile. Comme l'indique son prénom, il a pour lui une chance incroyable qui ne l'a jamais laissé tomber. Pourtant, fin 44, Alice Queen, sa jolie fiancée, pleure toutes les larmes de son corps la perte de son amoureux. Pourquoi, comment ? Il ne subsiste aucune preuve, le bataillon a été laminé et les rares témoins sont évaporés dans les airs.

Comme d'habitude, l'histoire qu'on découvre est truffée de fausses pistes, de quiproquos et de nœuds à démêler. Michel Bussi va nous mener par le bout du nez et nous promener dans un dédale de mensonges et autres duperies. Très vite, on sursaute à la moindre révélation et on tremble de frustration. La conduite de l'intrigue est franchement machiavélique. Mais efficace. Pour preuve, j'ai écouté le livre audio en seulement 2 jours - Olivier Prémel est un lecteur brillant, qui a su jouer avec les émotions (le chagrin, la tendresse, l'humour) avec brio.


J'ai également craqué pour Nick Hornett, le détective privé qui ruse de charme et d'intelligence pour séduire la belle Alice. Ses tactiques et ses commentaires in petto sont d'une drôlerie infaillible. C'était ma bouffée d'oxygène dans cette lecture aux enjeux déchirants, qui se révèle également une lecture de pure distraction ! J'ai beaucoup aimé.

Audiolib, février 2015 ♦ texte lu par Olivier Prémel (durée : 11h 39) ♦ Presses de la Cité, 2014

11 mars 2015

En poche ! #38

Petite sélection non exhaustive des dernières nouveautés en format poche...

♦♦♦♦♦♦

et soudain tout change    Martin de la Brochette

Et soudain tout change, de Gilles Legardinier [LU]

Martin de La Brochette, de Thierry des Ouches

 

La position    L'allée du Sycomore

La Position, de Meg Wolitzer [LU]

L'Allée du sycomore, de John Grisham |LU]

  

Humaine (tome 1)    Appelez la sage-femme

Humaine, de Rebeca Maizel [LU]

Appelez la sage-femme, de Jennifer Worth

  

Docteur Sleep    SIX ANS DEJA

Docteur Sleep, de Stephen King [LU]

Six ans déjà, de Harlan Coben [LU]

 

Delivrance    Yeruldelgger

Délivrance, de Jussi Adler Olsen [LU]

Yeruldelgger, de Ian Manook [LU]

 

HOLLYWOOD MONSTERS    DU SANG SUR ABBEY ROAD

Hollywood Monsters, de Fabrice Bourland

Du sang sur Abbey Road, de William Shaw [LU]

 

Les anges sont de mauvais poil    Simples mortels, passez votre chemin !

Les anges sont de mauvais poil (Felicity Atcock #3), de Sophie Jomain

Simples mortels, passez votre chemin ! (Midnight, Texas), de Charlaine Harris

 

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Tout sauf le grand amour
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