Bilan du mois : Décembre 2015 ♪♫•*¨*•...•*¨*•♫♪
L'année se termine, sur ces dernières rencontres littéraires... (en attendant notre bilan)
🎅 La Pyramide de glace, de Jean-François Parot
🎅 Le Doute, de S.K Tremayne
🎅 Le retour du capitaine Emmett, d'Elizabeth Speller
🎅 Le condamné de Noël, d'Anne Perry (et autres contes criminels)
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Côté salon, des séries TV ont encore occupé mes soirées :
Cette série a tenté de réveiller les souvenirs enfouis d'une série à succès dans les années 70 mais a vraisemblablement souffert de la concurrence avec la mythique Downton Abbey. L'histoire, pourtant, est assez excitante. Nous sommes à Londres, en 1935 (que les décors et les toilettes sont magnifiques !). Les portes du 165 Eaton Place, abandonné depuis six ans, s'ouvrent sur l'arrivée des nouveaux propriétaires : Sir Hallam Holland, diplomate de haut-rang, et sa femme Lady Agnes (Keeley Hawes). Ils font aussitôt appel à l'ancienne gouvernante, Rose Buck, afin qu'elle recrute le personnel adéquat et redonne à l'adresse son lustre d'antan. Disons-le d'office, on ne retrouve pas ici le charme, la tendresse et l'émotion qui ont fait le succès de Downton Abbey. Aussi est-il vivement préférable de s'abstenir de toute comparaison pour apprécier les intrigues des “maîtres et valets” de cette prestigieuse demeure. Et de découvrir que tout repose sur une intensité dramatique surprenante et parfois inattendue. De plus, le contexte politique de l'époque étant particulièrement riche, celui-ci va particulièrement malmener la vie trépidante de la haute-société londonienne, avec la montée des ferveurs nationalistes, la persécution des juifs en Allemagne, le scandale Wallis Simpson...
C'est une série qui se laisse regarder sans déplaisir, et dont j'ai follement apprécié le raffinement et l'admirable mise en scène (le travail de la BBC est irréprochable), toutefois Upstairs downstairs ne possède pas cette petite étincelle qui la rendrait quasi éblouissante et nous verrait intarissable devant ses mérites (certains) mais hélas trop faibles. C'est bien dommage car ce programme était alléchant mais a été sacrifié au jeu des concurrences artificieuses et de la rentabilité à tout prix... 😩
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South Riding (2011 BBC) d'après le roman de Winifred Holtby, adapté par Andrew Davies
Sarah Burton (Anna Maxwell Martin) retourne dans sa ville natale de Kiplington dans le Yorkshire pour postuler en tant que directrice de l'école pour filles, avec des idées révolutionnaires plein la tête. Mais la réalité est beaucoup plus amère, dans ce coin paumé où les divisions sociales sont de plus en plus prégnantes et la société en perpétuelle évolution. Sarah doit se battre pour défendre ses convictions et se heurte ainsi avec l'irrascible Robert Carne (David Morrissey), lui-même hanté par ses propres démons et en lutte contre une faillite personnelle.
Cette mini-série de la BBC est en fait une incroyable surprise, dans le sens dramatique, poignant, un peu déprimant aussi (il y a des pauvres, oui, qui vivent dans des conditions misérables et qui doivent sacrifier leur avenir, renoncer à une instruction, pour subvenir aux besoins de leur famille). Je ne m'attendais pas forcément à du glamour, mais cette réalité mélancolique m'a rendu assez perplexe. Nul reproche sur la réalisation, l'interprétation et la reproduction de l'époque, qui sont tous impeccables de justesse. Simplement, je n'ai pas été touchée par l'histoire, dont j'attendais, à défaut d'un dénouement heureux, une perspective nettement moins douce-amère... Une déception, donc.
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Ah, j'ai aussi vu la version 2013 d'Angélique (Marquise des Anges) par Ariel Zeitoun...
Et je ne m'en suis toujours pas remise ! 😂 😱 😠