En poche ! # 54
En mai, fais ce qu'il te plaît ! En avant pour des nouveautés qui fleurent bon les vacances, le farniente, l'évasion et le #feelgood ! De quoi bien charger ses valises... ^-^
Le goût de la vie, par Anouska Knight [LU]
Ma vie commence demain, par Annie Lyons
Une semaine légèrement agitée, par Chrissie Manby
Le premier jour du reste de ma vie, par Virginie Grimaldi [LU]
La Ville orpheline, par Victoria Hislop [LU]
Singapour Millionaire, par Kevin Kwan [LU]
La Bibliothèque des cœurs cabossés, par Katarina Bivald [LU]
Mes 100 Jours de bonheur, de Fausto Brizzi
Maman a tort, par Michel Bussi [LU]
L'accro du shopping à Hollywood, par Sophie Kinsella
La cour des grandes, d'Adèle Bréau [LU]
J'aurais préféré m'appeler Dupont, de Guillemette Le Vallon de la Minodière
Soleil brisé, de M.O Walsh
Les Batailles d'Hastings, d'Éric Havilland
Pique-nique à Hanging Rock, de Joan Lindsay [LU]
Cher Monsieur Richard Gere, de Matthew Quick
Le cercle des femmes, par Sophie Brocas
Les fiancés de l'hiver, de Christelle Dabos [LU]
Manderley For Ever, de Tatiana de Rosnay
Jardins de Papier, d'Evelyne Bloch-Dano [LU]
Les Nuits de la Saint-Jean, par Viveca Sten
L'ombre de Gray Mountain, de John Grisham [LU]
La résurrection de Luther Grove, de Barry Gornell [LU]
Prête à tout, de Joyce Maynard
Morwenna, de Jo Walton
Prendre Lily, de Marie Neuser
Pandemia, de Franck Thilliez [LU]
Carnaval, de Ray Celestin
Dans la ville en feu, par Michael Connelly [LU]
Alexis Vassilkov ou la vie tumultueuse du fils de Maupassant, de Bernard Prou [LU]
Rebecca, de Daphné du Maurier [LU]
La Fille au revolver, d'Amy Stewart
Les réponses, d'Elizabeth Little [LU]
Le Puits, d'Ivàn Repila [LU]
13 jours, de Valentina Giambanco
Coffret MUCHACHAS (3 livres) de Katherine Pancol [LU]
L'Amour en minuscules, de Francesc Miralles
Les Lumières d'Assam, de Janet McLeod Trotter
Les rumeurs du Nil, de Sally Beauman
Le Cannibale de Crumlin Road, de Sam Millar
Pour sa deuxième enquête, après Les Chiens de Belfast, Karl Kane va de nouveau basculer dans l'immonde et l'horreur. Des jeunes filles disparaissent dans la nature, avant de refaire surface le corps martyrisé et atrocement mutilé. Bizarrement, la police ne mobilise pas ses troupes pour cesser ce massacre. Il faut dire aussi que les victimes sont pour la plupart de pauvres nanas défoncées, des junkies, des laissées-pour-compte, ce qui ne manquera pas de faire réagir notre détective, qui s'applique à dénoncer les exactions des forces de l'ordre. Il est d'autant plus en pétard qu'il a débusqué un début de piste concret mais constate que son alerte reste sans effet. Le principal suspect, Robert Hannah, appartient à la crème de la société, avec de nombreuses relations haut placées, et une immunité diplomatique. Karl Kane, lui, fonce dans le tas. Mais à pétarader de la sorte, l'homme s'attire les mauvaises grâces du dangereux psychopathe... Et là, bon sang de bois, quel flip ! Petite parenthèse sur l'extraordinaire interprétation de Lazare Herson-Macarel qui rend le personnage exécrable au possible, avec son ton mielleux et perfide, on enverrait valdinguer son iPod à travers la pièce tant on pousse des cris hystériques en tremblant d'effroi ! Chapeau. Donc, Kane devient à son tour l'obsession du Bob, qui va le toucher en plein cœur en ciblant la prunelle de ses yeux. Ohlala, mes aïeux, j'ai encore souffert avec cette lecture morbide et effroyable. J'avais déjà relevé combien c'était dur et glauque de plonger dans un livre de Sam Millar, et pourtant j'y retourne tête baissée, le cœur soulevé de dégoût et d'angoisse, mais j'y retourne. C'est terrible. J'ai davantage apprécié le personnage de Kane, moins centré sur sa petite personne, moins focalisé sur ses hémorroïdes, et qui se révèle amant fébrile, papa maladroit, fils déboussolé... Une figure en patchwork plutôt convaincante. De toute façon, cette série réserve bien des surprises, plus ou moins appréciables, entre le portrait attachant du privé cabossé par la vie, ses enquêtes conduites à l'ancienne, mais qui dérivent invariablement vers des sentiers chaotiques, avec le souci du détail sinistre. Un procédé discutable, qui suscite des sentiments contradictoires et inspire aussi un profond malaise. Je prends néanmoins déjà rendez-vous pour le prochain épisode (Un sale hiver) !
Interprété par Lazare Herson-Macarel, pour Sixtrid (mars 2016) - durée 7h 47
Traduit par Patrick Raynal (The Dark Place) pour les éditions du Seuil
Repris en poche chez Points (Policier, 2016)