Dear You 2

Trêve de suspense, entre Andrew Blake, le fantasme ambulant, et Dan, qui annule une soirée romantique pour un match de football, Kathleen a fait son choix. Mais la situation est loin d'être idyllique. Le couple ne fait que jongler entre avions, rendez-vous d'affaires et pression médiatique. Andrew cherche à préserver la jeune femme de l'inquisition journalistique, en pure perte. Kathleen est projetée sous les feux de la rampe, puis manque défaillir en constatant les effets sur Andrew. Paniqué à l'idée qu'un détraqué se serve d'elle pour se venger, le type abdique. Froidement, sèchement. La scène de rupture équivaut à une passe d'armes et fait vachement flipper. Dans le fond, c'est ridicule ET inutile car on se doute que, quelques pages plus loin, les réconciliations auront lieu. Et tout ça me fait soupirer haut et fort. C'est le souci d'une romance en plusieurs épisodes, étirer en longueur une intrigue rebattue. Résultat, ça saoule. Et ça vire à la stupidité. Les atermoiements mièvres du couple pompent l'air, la sérénade du je-t'aime-moi-non-plus m'inspire de grands cris de ras-le-bol. Et le je-te-quitte-pour-te-protéger, on nous l'a déjà fait. C'est bon, on n'en peut plus. Tout comme la représentation du personnage d'Andrew Blake - dominant et intransigeant, avec évidemment des failles secrètes - hello clichés. Kathleen, par contre, pourrait agréablement surprendre pour son punch et sa détermination à reconquérir son mec, même si je trouve ça pathétique et larmoyant comme entreprise. Enfin voilà. On tourne en rond. J'avais cru que la sensation apaisante de Dear You saison 1 aurait été perpétuée à la lecture du deuxième tome, mais non. D'entrée de jeu, j'ai rapidement craint pour ma capacité à endurer cette bluette. J'aurais dû m'abstenir et me contenter de l'appréciation correcte d'avoir écouté une jolie petite histoire d'amour sur sa période d'apprentissage. Ma curiosité me perdra... Sur ce, je vais faire l'impasse sur la “saison 3” qui sort pourtant ce mois-ci chez Audiolib, et malgré le suspense de la photographie qui me tenaille... Allez, j'avoue. En fouillant sur internet, j'ai obtenu ma réponse et je tombe des nues ! ^-^

Texte lu par Jessica Monceau pour Audiolib (durée : 8h 34) - septembre 2016

Agréable interprétation de Jessica Monceau, dont la voix douce nous berce et nous câline plaisamment. Le format audio est bénéfique au roman et lui donne une ambiance vaporeuse et ensorcelante. Les remerciements sont lus par l'auteur en personne, mais je ne la sens pas particulièrement à l'aise dans cet exercice.