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Chez Clarabel
27 novembre 2016

T'as la trouille, pistrouille ? de Charlotte Ameling

T as la trouille pistrouille

Voilà un album super drôle, qui invite les enfants à participer à la lecture. D'abord, en les mettant au défi d'affronter leur vieille peur : s'approcher du loup. Après quoi, il lui faut suivre les empreintes de ses pas, caresser ses oreilles, tirer sa queue... Ah, ah, le lecteur s'enhardit jusqu'à ce qu'il tombe nez à nez avec lui !

C'est un vrai régal de glisser sa main sur les pages du livre, de sentir les différentes textures, qui correspondent autant aux différentes parties du corps du loup (sa truffe, son pelage, sa queue... argh, ses dents !). L'histoire est également drôle et se boucle sur un final époustouflant. Émotions fortes garanties. Et grands éclats de rire aussi. ☺

Milan - Septembre 2016

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26 novembre 2016

Chien des villes, par Alexandra Garibal & Fred Benaglia

Chien des villes

Chien Rouge vit dans la rue. Chien abandonné, il est rouge de colère, rouge brûlure, rouge sang. Il ne connaît de la vie que la bagarre, les coups, la faim, la solitude, la haine. Un jour, pourtant, une petite fille le fixe avec gentillesse. Elle a pour lui des mots doux, des gestes délicats, des paroles aimantes. Pour le chien, cette sérénade n'est qu'une mascarade. Il ignore superbement l'enfant, même s'il s'habitue à ses allées et venues.

Lorsque la fillette ne réapparaît plus dans son sillage, le chien sent que sa présence lui manque. Il n'a plus le goût des rixes ni de l'isolement, mais a pour nouveau défi de quitter la ville, de s'éloigner de sa vie de misère et de gambader dans la campagne pour retrouver sa nouvelle amie. 

Voilà une lecture touchante, très puissante. Son subtil jeu des couleurs souligne le drame de l'abandon, puis le pouvoir de l'amitié. Il se saisit aussi de la nuance du rouge, pas forcément synonyme de colère ou de passion meurtrie, mais couleur de la vie, de l'amour ! Un album intelligent & d'une grande sensibilité.

Gallimard Jeunesse - septembre 2016

26 novembre 2016

Les Groneuneux, de Michaël Escoffier & Julia Weber

Les GroneuneuxQui sont les Groneuneux ? Les habitants de la planète Grobix. Leur conception de la vie au contact de la nature ? Vivre parmi les déchets, les sacs plastiques, les arbres morts et les nuages toxiques. Hello, hello. Welcome to the future.

Les enfants Groneuneux sont étonnants : ils mangent du caca et des crottes de nez, ils passent leur temps à jouer avec des cailloux, ils vont à l'école pour répéter les erreurs de leurs parents et parfois ils se rendent au zoo pour découvrir des animaux qui n'existent plus à l'état sauvage. Forcément, le soir, ils s'endorment en bavant, et oublient d'éteindre la lumière. 

Dès que l'occasion se présente, les Groneuneux aiment partir en vacances et visitent d'autres planètes, ils savourent ainsi les joies des embouteillages, de la pollution, des plages grouillantes de touristes, et des eaux boueuses où flottent les poubelles de tout le monde. Que de réjouissances. 

Appel à la conscience écologique ! Michaël Escoffier & Julia Weber n'y vont pas avec le dos de la cuiller en proposant cet album très ironique qui raconte grosso modo le devenir de notre planète si l'on n'y prête pas attention. Nous sommes tous des Groneuneux, pas très intelligents, mais pas non plus complètement fous, résidant sur une planète où il fait bon vivre, tout en étant nostalgiques d'une époque ! À qui la faute ?

Cette lecture piquera l'intérêt des enfants sur les gaspillages qui les entourent, sur les petits gestes du quotidien à surveiller et sur les nouvelles habitudes à adopter. Un album dont l'humour mordant peut faire des émules. Think green. ☺

Frimousse - septembre 2016

26 novembre 2016

Dis-moi, maman! de Charlotte Zolotow & illustré par Charlotte Voake

Dis-moi, maman

Une mère et sa fille se promènent, main dans la main, par une belle journée d'automne. Le vent souffle, faisant gonfler les feuilles en un tourbillon de couleurs, confinant aussi le duo dans une bulle. Mère et fille rentrent à la maison et prennent le temps d'admirer le paysage, de caresser les animaux, de cueillir des fleurs des champs, de respirer le bon air et d'anticiper la chaleur d'un feu de cheminée.

Le temps coule tranquillement et renvoie à une sensation de bien-être. Les nuages passent du gris au mauve, l'eau bouillonne dans le ruisseau, les pas font un léger frou-frou sur les feuilles mortes. La fillette s'émerveille des décors et du bonheur d'être toutes les deux, mais elle guette aussi les paroles de sa maman. Elle attend avec fébrilité ces petits mots doux qui la rassurent tant et tant, sans se douter que sa mère n'arrête pas de lui manifester et de lui dire son amour de façon très implicite mais sincère.  

Quelle magnifique promenade ! La lecture inspire tendresse, bonheur et quiétude, avec ce sentiment de cocon douillet au cœur d'un paysage automnal de toute beauté. Dans cette histoire, l'auteur évoque les mille façons d'exprimer son amour sans avoir forcément recours aux trois mots magiques. C'est raconté avec poésie, pudeur et authenticité. Un album admirable.  

Gallimard Jeunesse - septembre 2016 / Trad. par Marie Ollier

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26 novembre 2016

Un Ours et Moi, et Moi, et Moi, de Carl Norac & Ingrid Godon

Un Ours et Moi, et Moi, et MoiC'est un matin comme un autre pour Léo, qui souhaite une bonne journée à son reflet dans le miroir. Mais très vite, rien ne va comme il l'aurait voulu. Sa sœur boude, son amie ne veut pas jouer avec lui, le temps est pluvieux, la rivière sort de son lit, les arbres de la forêt sont déchaînés. Tout va vraiment de travers. C'est normal, se dit Léo, tout le monde est fâché contre lui.

Au détour de sa promenade, Léo croise un ours. Celui-ci scrute l'enfant avec curiosité et le suit jusqu'en ville. C'est la panique générale, les voitures, les gens, la police... tous sont fâchés contre Léo, soupire-t-il. Pour se consoler, il rentre dans l'épicerie et achète un pot de miel qu'il va partager avec son ami l'ours.

Tranquillement, sur leur banc, l'enfant et l'animal se régalent et font fi de l'agitation qui les entoure. Au bout d'un moment, l'ours fait signe de partir pour rentrer chez lui. Le calme, soudain, retombe en ville. Plus personne n'est fâché contre Léo. Le voilà satisfait de cette marque d'attention qu'il considère comme des excuses.

Un album original, qui évoque l'image de soi & le rapport aux autres, le sentiment de culpabilité, la bouderie & le manque de recul, tout ça sur fond de rencontre improbable avec un ours à la bonne bouille sympathique. La tendresse de Carl Norac se lie délicatement avec l'univers graphique d'Ingrid Godon, très suggestif. 

L'école des Loisirs / Pastel - Octobre 2016

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25 novembre 2016

Dis-moi si tu souris, par Eric Lindstrom

Dis-moi si tu souris

Aveugle suite à un accident de voiture, Parker a rapidement adapté son mode de vie en se comportant comme une adolescente ordinaire. Elle se rend au lycée, suit le cursus classique et arbore des bandeaux qu'elle plaque sur ses yeux, avec des messages équivoques pour brusquer les curieux. Parker refuse toute commisération et met volontairement mal à l'aise ceux qui l'approchent en débitant des répliques sarcastiques et caustiques. Sa défiance cache pourtant une grande vulnérabilité. Trois mois plus tôt, Parker a retrouvé son père mort dans des circonstances douteuses (suicide ou overdose médicamenteuse). Cette tragédie a chamboulé sa vie, désormais Parker partage son quotidien avec sa tante et ses deux enfants venus s'installer dans sa maison. L'entente est en dents de scie, essentiellement parce que la jeune fille se barricade derrière un principe de précaution éculé. Au lycée, tout va de travers également : changement de binôme pour faciliter sa prise de notes en classe, nouveaux élèves débarqués d'un établissement qui vient de fermer ses portes, retrouvailles avec son ex... Pour se préserver de toute hyperventilation, Parker dégaine plus vite que son ombre. Piquante, mordante, cassante, la jeune fille n'épargne rien ni personne. Mais les parois de sa tour d'ivoire ne sont pas indestructibles, et déjà apparaissent les premières fissures. L'existence routinière de Parker tombe en quenouille ! Et toute l'ingéniosité du roman vient dans la réussite du portrait de Parker, une adolescente à fleur de peau mais qui s'en défend, car elle refuse d'être résumée à son handicap et a choisi d'en faire une force, même si les apparences sont souvent trompeuses. Parker n'est pas à l'abri d'un contre-coup émotionnel ni de perdre le contrôle mais c'est un passage nécessaire pour décrisper son corps tendu à l'extrême. Autre chose appréciable dans cette lecture, c'est la belle symbiose qui se dégage entre les filles, Parker et ses amies. On sent une connivence sincère et chaleureuse qui prend d'ailleurs beaucoup de place dans l'histoire, au détriment des intrigues amoureuses, franchement secondaires, mais c'est tant mieux et cela démontre aussi que tout n'est pas à l'eau de rose dans la littérature adolescente de nos jours ! Une lecture agréablement surprenante, sans chichis, sans affect, juste une bonne histoire avec des personnages très attachants. 

Traduit par Anne Delcourt (Not If I See You First) pour les éditions Nathan - Juin 2016

24 novembre 2016

Je peux très bien me passer de toi, de Marie Vareille

EnJe peux très bien me passer de toi quête d'une lecture douce et attachante, j'ai bondi de joie en découvrant, parmi les exclusivités de la semaine sur Audible, le roman de Marie Vareille, qui me faisait accessoirement les yeux doux depuis l'été dernier.  
Constance et Chloé vivent toutes deux à Paris et cultivent, en plus d'une passion pour la lecture, les expériences malheureuses en amour. L'une rêve de Darcy, l'autre n'a pas renoncé à son ex fiancé à une autre. Pour se sortir de cette relation toxique, Chloé prend le pari de s'exiler en rase campagne, chez l'oncle viticole de Constance. Six mois de mise au vert, sans relation torride, pour enfin écrire un roman. Pendant que Chloé se débat avec ses questions existentielles, Constance s'inscrit à un “stage de séduction” et recherche sa confiance perdue en renouant avec le XXIe siècle. 
Ah, quel bonheur de suivre ces deux parcours racontés avec fraîcheur, sincérité, tendresse et humour. C'est réellement un très bon roman, avec une histoire émouvante mais qui fait un bien fou. J'ai beaucoup apprécié la narration alternée qui nous embarque dans deux univers distincts, d'un côté l'évasion bucolique, le retour aux racines, le plaisir des choses simples, la grosse prise de conscience et le déballage émotionnel, de l'autre côté on part à la conquête d'une estime en miettes, on multiplie les audaces et on ose tout. C'est souvent drôle, très touchant, assez cocasse, parfois rageant et aussi complètement dingue.
Cette lecture, globalement, nous enrobe de douceur et de joliesse, elle nous chuchote une double épopée romanesque avec sa petite touche personnelle, à la fois sensible, délicate et profondément humaine. On passe un moment délicieux en compagnie de Chloé et Constance, d'ailleurs on les adopte en copines, on s'imagine en train de parler bouquins et héros improbables, on rit, on pleure, on a envie de les secouer, de partager leurs aventures et de trinquer joyeusement en se félicitant des décisions prises.
C'est une comédie pétillante, qui évoque l'amour et la famille, le romantisme et la séduction, l'amitié et les belles rencontres qui peuvent changer une vie. Le cocktail est savoureux. On quitte, à regret, la lecture, non sans éprouver une sensation euphorisante, franchement géniale. ♥

Texte lu par Marie-Eve Dufresne pour Audible FR  - Durée : 7 h 26 

>> En exclusivité & en téléchargement sur Audible.

©2016 Leduc.s (P)2016 Audible FR

Je peux très bien me passer de toi | Livre audio

24 novembre 2016

Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n'en as qu'une, de Raphaëlle Giordano

Ta deuxieme vieLa première fois que j'ai découvert ce livre remonte à l'hiver dernier, lors d'un shopping chez Nature & Découvertes. Je trouvais la couverture ravissante, et le titre à rallonge m'intriguait, mais je me demandais s'il s'agissait d'un roman ou d'un ouvrage sur le développement personnel. J'ai donc passé mon chemin, jusqu'à ce que je recroise celui-ci en version audio. J'ai tenté ma chance, au vu des commentaires globalement élogieux à son sujet.
Camille, trente-huit ans, mariée et mère d'un enfant, se sent lassée de l'existence qu'elle mène. Sa rencontre avec Claude, un routinologue, lui fait entrevoir qu'elle souffre d'une “affection de l'âme” assez répandue et lui propose un singulier accompagnement pour la sortir de son état de désenchantement. Cela se résume à des petites choses anodines, comme dresser la liste du bon et du moins bon dans notre vie, des réflexions concrètes sur des désirs secrets, des bilans sur sa vie de couple ou son parcours professionnel, des expériences à tenter... En somme, ce sont des petits riens qui, mis bout à bout, redonnent confiance en soi et améliorent grandement le quotidien. 
Je synthétise, mais le bouquin lui-même fait bref et ne cherche pas à s'enliser dans des théories-fleuves car son intention est avant tout de vulgariser le positivisme en véhiculant des messages fondamentaux qu'il est toujours bon de rappeler. C'est en gros une approche simple et légère du développement personnel, pour le rendre accessible à tous.
Par contre, j'ai un doute sur le choix du format romancé, car j'ai trouvé l'ensemble plat, sans saveur, banal. Les discours de Claude sont ennuyeux, le parcours de Camille est plan-plan. Je suis finalement assez déçue, car peu transportée par la stimulation intellectuelle et créative qu'est censée renvoyer la lecture. Trop pragmatique, sûrement, je n'ai pas été sensible aux bonnes ondes du livre. Cela reste un concept hybride intéressant, même s'il ne me touche pas personnellement.
Très bonne interprétation de Valérie Muzzi.  

Texte lu par Valérie Muzzi pour Audiolib (Octobre 2016)

Durée : 5h 46  - © Groupe Eyrolles, 2015

23 novembre 2016

Mille Baisers pour un garçon, de Tillie Cole

Mille Baisers pour un garçonPoppy et Rune ont cinq ans quand ils se rencontrent la première fois. Voisins, ils scellent d'une poignée de mains leur promesse de ne jamais se séparer.
À huit ans, ils échangent leur premier baiser. Adolescents, leur amour est toujours aussi pur, sincère et absolu. Pourtant, Rune apprend qu'il doit rentrer chez lui en Norvège, pour le boulot de son père. Les amoureux ont le cœur brisé mais jurent de s'écrire, de s'appeler, de se revoir un jour ou l'autre.
Seulement Poppy va couper les ponts, sans la moindre explication. Et quand Rune revient à Blossom Grove, deux ans après, la jeune fille doit affronter plus que ses vieux démons, elle doit confier son secret le plus terrible, celui qui a fait chavirer sa vie, et sans doute celle de Rune.
Alors, alors... Cette lecture a TOUT de la jolie histoire d'amour déchirante, dont peuvent être friandes les jeunes filles en fleur. La couverture du bouquin est adorable et promet un rendez-vous de délicatesse, de poésie et de merveille. Malencontreusement, c'est un roman qui fait pleurer dans les chaumières, parce que son histoire raconte la pureté du grand amour comme il est rarement permis d'en rêver. C'est tout mielleux et parfaitement idyllique, mais clairement tragique.
Je ne suis, malheureusement, pas la cible idéale pour cette avalanche de romantisme. C'est très joli, sauf que l'absolutisme me fait peur. Aimer aussi pleinement, à un âge aussi jeune, me fait écarquiller les yeux. C'est excessif, entier et cannibale. Personnellement, je suis méfiante. 
Ceci n'enlève en rien les qualités romanesques et sentimentales du livre, sa cucuterie affichée, son lyrisme, la dévotion des amoureux, leur histoire bouleversante, leur positivisme et leur volonté à vouloir sublimer chaque instant... Je suis simplement assez réservée quant à l'authenticité d'un amour aussi précoce. Et je ne suis pas friande de mélodrame à outrance. 

Traduit par Charlotte Faraday pour Hachette / Octobre 2016

Titre VO : A Thousand Boy Kisses

23 novembre 2016

Miss Charity, de Marie-Aude Murail

Enfin en Médium poche !  (édition Luxe 20,5 x 14,2 cm)

Miss Charity

Ah, Miss Charity ! Quel bonheur de lecture. Découvert en 2008, sous forme d'une bonne grosse brique d'au moins 500 pages, j'avais savouré ce roman au charme poudré, qui était aussi un bel hommage à la littérature enfantine et à ses héroïnes. En faisant connaissance avec Charity Tiddler, une jeune anglaise passionnée d'animaux et de botanique, c'est aussi à Beatrix Potter qu'on pense inévitablement, et plus largement, à George Sand, Charlotte Brontë, la comtesse de Ségur et même Jane Austen.

Fille unique d'un couple appartenant à la bonne société, Charity grandit dans un carcan de bonnes manières victoriennes. Solitaire et rêveuse, la jeune fille aime se réfugier dans la lecture et apprendre par cœur du Shakespeare qu'elle récite à ses petits compagnons sous les toits, car Charity possède une véritable ménagerie dans sa nursery (souris, grenouilles, lapins, canards...). Sa gouvernante française ou même sa bonne écossaise ferment les yeux sur ses excentricités - après tout, Charity n'aime ni chanter, ni jouer du piano, ni la broderie, mais se complaît dans le dessin et l'aquarelle en se révélant extrêmement douée. Elle n'aime guère non plus les sorties mondaines et préfère des amitiés moins conventionnelles, comme sa relation avec Kenneth Ashley, un fils de fermier qui se lance dans le théâtre. 

C'est incontestablement une lecture raffinée et exquise, avec les illustrations harmonieuses de Philippe Dumas. Elle dresse un beau portrait d'héroïne, attachant et décalé avec son époque, à la volonté farouche et la curiosité insatiable. Elle possède aussi une aura chaleureuse et captivante, renvoie un grand souffle romanesque, dégage un sentiment de confort et inspire un déchirement au moment de tourner la dernière page. De l'humour, de la finesse, de la tendresse et de la délicatesse. Ce roman, c'est le doudou par excellence. 

L'école des Loisirs, coll. Médium Poche - Novembre 2016

« Autant les fleurs et les champignons trouvaient facilement leur nom et leur définition au clair soleil de ma raison, autant les choses humaines se déposaient au fond de moi, toutes grises et indécises. »

 mis_charity_1

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