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Chez Clarabel
18 novembre 2016

Henri est en retard, par Adrien Albert

Henri est en retard

Les parents de Henri sont malades et se sentent incapables de le conduire à l'école. L'enfant ne concevant pas de rester à la maison, il téléphone aussitôt à son grand-père qui débarque aussi vite sur sa mobylette. Promis, le garçon arrivera à l'heure en classe.

Et pourtant, les ennuis s'enchaînent : une route barrée à cause de la pluie, le détour et la barque à emprunter pour traverser le lac, la rencontre avec une vieille copine... Ça se traîne, soupire l'enfant. Henri décide finalement de poursuivre le chemin à dos d'élan !

Eh oui. Les aiguilles de l'horloge, par contre, continuent de tourner et l'enfant risque sérieusement d'arriver en retard à l'école. Que de stress à la lecture de cet album ! Pour l'enfant, toujours pointilleux d'être à l'heure, louper l'école est absolument impensable. Et tout, dans cette histoire, sera pour lui source de tension et d'angoisse, même si tout est mis en œuvre pour conduire le jeune Henri jusqu'à son but.

Quelle aventure, quelle épopée ! Mais le voyage est également riche de paysages enchanteurs, avec une faune épatante que l'auteur prend le temps de dessiner et de présenter (des grèbes huppés, des foulques, des courlis corlieu, des marouettes, des panures à moustaches...). Avec le grand-père motard, finalement, on apprend aussi un tas de choses !

C'est magique, sensationnel & exaltant. Les albums d'Adrien Albert ont cette étincelle à part, avec ce trait de crayon précis et cette pureté aérienne qui rendent son graphisme identifiable. J'aime beaucoup, beaucoup. Ses histoires, ensuite, possèdent ce petit grain de folie douce qui donne à la lecture une part d'excentricité qu'on ne trouve nulle part ailleurs.

Une jolie échappée, à travers la campagne pluvieuse et parsemée de rencontres farfelues. Un album accompli.   

L'École des Loisirs - Novembre 2016

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18 novembre 2016

La Monture de Castor-Têtu, de Jean Leroy & Audrey Poussier

la Monture de Castor-Têtu

Dans sa première aventure, Castor-Têtu avait su démontrer son courage et avait gagné sa plume de brave. Mais cela ne semble pas suffir pour avoir le droit de posséder son propre cheval et partir à la chasse au bison. Qu'importe. Notre jeune papoose décide de s'en aller seul dans la grande prairie pour capturer sa monture. Il n'a qu'à traverser la rivière, se faufiler dans les hautes herbes et préparer son embuscade.

Malheur ! L'enfant ne voit pas venir un troupeau de bisons foncer droit sur lui. Plus grave encore, un feu fait rage dans la prairie et est en train de gagner du terrain. Vite, pas de temps à perdre. Castor-Têtu se met à courir mais trébuche sur un jeune bison dont la patte est coincée dans un terrier. En voulant le secourir, le papoose gagne sans se douter son nouveau destrier qui fera, à coup sûr, sensation au campement.

C'est toujours aussi frais, drôle, trépidant et ingénieux. L'histoire de l'indien à qui il arrive de fabuleuses histoires et qui, décidément, ne fait rien comme tout le monde. Un album riche en émotions et en aventures, qui sait ausi raconter la vie des indiens avec beaucoup de tendresse et de fantasmagorie. 

L'École des Loisirs - septembre 2016

17 novembre 2016

Passion et Patience, de Rémi Courgeon

PASSION ET PATIENCE

Oh, la petite merveille que voilà ! Rémi Courgeon nous régale avec cette histoire de sœurs jumelles, Passion et Patience, physiquement identiques mais au caractère opposé. L'une est intrépide et fonceuse, l'autre privilégie le calme, la douceur, la contemplation. Ces deux-là se complètent et ne se quittent jamais. Leur voisin, Gus, partage aussi leurs jeux et teste avec elles ses nombreuses idées de constructions de balançoires, de cabanes... Les filles sont enchantées de son esprit créatif et en redemandent. En grandissant, Gus poursuit ses études d'ingénieur et quitte la maison de ses parents pour ne revenir que des années plus tard. C'est un beau jeune homme, fringant et astucieux. Il déborde de projets et d'envies, tandis que ses charmantes voisines ne font que l'encourager et l'inciter à ne pas stagner sur des refus. Ainsi, pour l'Expo Universelle de 1889 à Paris, Gus voit son projet de jeunesse plébiscité et pense fortement à ses amies d'enfance, parties parcourir le monde, et qui ont été ses muses durant toutes ces années.

Alors ne cherchez pas dans la biographie de Gustave Eiffel la trace concrète d'une Passion ou d'une Patience, car cette rencontre est purement fictive mais elle paraît si vraie, si authentique et si romanesque qu'on a très envie d'y croire aussi. L'album est, de fait, magnifique & passionnant. On l'admire sous toutes les coutures, avec son grand format (26 x 36,5 cm), son élégance et sa noblesse, on ressent instinctivement une vénération pour lui. L'histoire aussi est belle, assez fleur bleue et remarquablement écrite. On s'enthousiasme pleinement pour le destin des personnages, les sœurs sont fascinantes et de véritables pionnières dans l'émancipation féminine (elles font de la photographie, écrivent des romans, voyagent en Inde et portent le sari). Elles se concrétisent autrement que dans le mariage et pour des jeunes femmes du XIXe siècle c'est assez spectaculaire ! Rêves d'amour, rêves de gloire, cet album met à l'honneur le pouvoir de l'inspiration et des égéries dans des parcours de vie hors du commun. 

Une lecture magique, bouleversante & pleine de charme. Gros coup de cœur. ♥

éditions Milan - Octobre 2016

Pour une nouvelle expérience de lecture, un flash code sur l’album vous permettra d’écouter gratuitement l’auteur en personne, vous raconter l’histoire des muses de Gustave Eiffel…

Écouter un extrait :

https://soundcloud.com/user-940935112/extrait-passion-patience-remi-courgeon

17 novembre 2016

On a trouvé un chapeau, de Jon Klassen

ON A TROUVÉ UN CHAPEAU

Deux tortues trouvent un chapeau mais réalisent que ce ne serait pas juste que l'une arbore un chapeau, et pas l'autre. Alors elles décident d'un commun accord de passer leur chemin. Autant se priver toutes deux du chapeau !

Seulement voilà, l'une d'elles soupire de regret. Elle se lamente in petto d'avoir abandonné le couvre-chef, elle y pense le soir au moment de se coucher, elle y pense fort, fort, fort, mais n'ose pas l'avouer à son amie. Lorsque celle-ci tombe de sommeil, la tortue nouée de frustration s'éclipse en douceur, et alors... ?

Il arrive, parfois, que le désir est si fort qu'il vous obsède, que la convoitise est imprimée en vous et qu'elle vous ensorcelle... Si c'est le cas, alors cette lecture ne peut que vous parler. Son histoire de partage et de sacrifice qui rend amer est forcément cocasse, mais tellement subtile aussi. Car l'humour de Jon Klassen est extraordinaire.

Il y a un tel décalage entre l'image, au graphisme simple et épuré, et le texte, qui laisse filtrer ce que l'on ne voit pas et place ainsi le lecteur dans la confidence, que le résultat sonne juste. L'humour est sarcastique, mais la morale est sauve. Au final, les deux tortues ont éprouvé leur amitié et résisté à la tentation. Un album comique et sans chichis. 

Milan - Octobre 2016 (Adaptation française de Jacqueline Odin)

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17 novembre 2016

Le Pingouin qui avait Froid, de Philip Giordano

le-pingouin-qui-avait-froid

Milo est un petit pingouin frileux. Contrairement à ses parents, et aux autres pingouins sur la banquise, Milo a froid, très froid. Il refuse de sauter dans l'eau glacée pour pêcher, il reste transi sur son bout de banquise à attendre un miracle. Celui-ci se présente sous la forme d'une baleine, qui lui propose de partir en expédition. Un long voyage les attend, jusqu'à leur arrivée sur l'île des oiseaux. Là, tout est plus doux, plus chaud, plus coloré. Mais c'est déjà l'heure de rentrer à la maison, et Milo confie son désarroi. Sur la banquise, il a désespérément froid. Le chef des oiseaux, le grand perroquet blanc, lui confectionne alors une longue écharpe multicolore. Ce cadeau lui tiendra chaud sur son iceberg, en plus de lui faire penser à ses nouveaux amis.

Et la vie reprend son cours, Milo est blotti dans son cache-nez en plumes d'oiseaux et n'a plus froid. Un jour, il croise un autre pingouin grelottant sur la banquise, lui aussi refuse de sauter dans la mer glacée. Milo ne se sent plus seul à ne pas aimer le froid. Cette histoire est fabuleuse et raconte le parcours initiatique d'un pingouin sensible au froid, qui découvre le monde et qui est fier de partager son expérience avec d'autres pingouins dans son cas. Par son très grand format, l'album propose de riches illustrations de pingouins aux formes géométriques (rond, rectangle, triangle) avant d'explorer les tropiques aux couleurs plus flamboyantes. Le contraste est saisissant, la lecture n'en paraît que plus sensationnelle ! Un très beau rendez-vous qui réchauffe en cette saison tristounette.

éditions Milan - Septembre 2016

Le Pingouin qui avait Froid - BookTrailer from Pilipo Giordano on Vimeo.

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16 novembre 2016

L'Abécédaire de Monsieur Bear, de Virginie Aracil

L'Abécédaire de Monsieur Bear

Gros coup de cœur pour cet abécédaire de grand format (25,6 x 34,6 cm) sur un beau papier glacé & cartonné! 

Pourquoi lui, parmi tant d'autres ? Parce que les illustrations de Virginie Aracil sont tout simplement adorables : couleurs pop et vitaminées, douces et actuelles. Elles vous embarquent dans une valse de mots et de dessins représentant l'univers familier de l'enfant, et pas seulement. 

Cette ouverture vers le monde qui l'entoure est formidable. Ce sont en tout plus de 160 mots qui enrichissent le vocabulaire de l'enfant, mais lui donnent aussi matière à s'exprimer, à reconnaître, à apprendre et à découvrir. 

Beaucoup de poésie et d'humour dans cet album fabuleux ! 

Bayard Jeunesse, septembre 2016

 

À l'origine, L'ABC de Monsieur Bear est une application numérique, n°1 de l'Appstore enfants dans de nombreux pays. Son succès a ainsi donné naissance à l'album. Tellement plus précieux & concret ! ☺

16 novembre 2016

Kuki et la chaise extraordinaire, de Andrzej Maleszka

Kuki et la chaise extraordinaireKuki, Tosia et Filip vivent heureux auprès de leurs parents, musiciens fauchés, dans une maison qui prend l'eau. Leur tante Maryla pourrait éventuellement leur venir en aide, mais la sœur de maman est horriblement hautaine et radine. Elle refuse de verser le moindre zloty ou propose en échange de jouer dans un orchestre sur un paquebot pour une croisière d'un an. Les parents refusent, prétextant ne pas vouloir être séparés de leurs enfants. Et puis d'ailleurs, la chance semble leur sourire à nouveau car ils viennent de décrocher un rendez-vous avec un type travaillant dans un cirque. La désillusion sera énorme, d'autant plus que Kuki, Tosia et Filip verront leurs parents boucler leurs valises dans la foulée et partir sans un regard pour eux. Ils ont finalement accepté de partir en tournée sur les mers et confié les mômes à leur tante Maryla. Un cauchemar. Les enfants sont sonnés par cette nouvelle et ce revirement de situation. Supposant que leurs parents sont prisonniers d'un ensorcellement, ils vont tout mettre en œuvre pour les sauver.

Un petit roman sympathique et joyeux, qui raconte une histoire de chaise magique, sur laquelle il suffit de s'asseoir pour qu'elle exauce tous vos vœux. Simple, inattendue & efficace. Cette trouvaille va bouleverser le quotidien des trois jeunes héros, en leur faisant vivre une folle aventure, riche en rebondissements et en rencontres saugrenues, et naturellement pleine d'humour. On a là une épopée virevoltante, qui idéalise l'harmonie familiale et la fratrie, au service d'une histoire charmante et conviviale. Premier tome d'une série en six volumes.

Bayard Jeunesse, octobre 2016 - Traduit du polonais par Lydia Waleryszak-Cantin

ill. de couverture : Oriol Vidal

16 novembre 2016

Ma folle semaine avec Tess, par Anna Woltz

Ma folle semaine avec TessEn vacances sur l'île de Texel, Samuel rencontre Tess chez le médecin. Une première rencontre qui se place sous le signe de l'exubérance, puisque la jeune fille l'assomme de questions : tu t'y connais en poissons-zèbres ? tu joues de la trompette ? tu as déjà suivi un stage d'ébénisterie ? Et dernier point : tu sais danser la valse ? Sam, bredouillant, répond par la négative mais est fasciné par cette fille franchement bizarre. Peu après, tous deux rencontrent un vieux monsieur, Henri, chamboulé par la mort de son canari. Ils acceptent de lui organiser des funérailles dans les règles de l'art et découvrent chez cet homme un univers peu ordinaire, décoré de photographies fabuleuses. Henri aime les animaux et les histoires hors du commun. Cela tombe bien, car Tess et Sam sont tout ouïe ! Depuis que ce grand brin de fille est entré dans sa vie, Samuel enchaîne les journées sur un rythme infernal et multiplie les expériences déjantées. Par contre, il réalise aussi que celle-ci est une conspiratrice lorsqu'elle lui avoue avoir invité son père sur l'île sans qu'il se doute de son existence. Des années plus tôt, les parents de Tess ont connu une folle passion avant de se séparer mais en apprenant qu'elle était enceinte, sa mère a préféré garder cette nouvelle pour elle. Face aux questions de sa fille, elle est longtemps restée évasive et ignore que Tess a brillamment mené son enquête en cachette. 

Émotions et révélations poignantes au sommet ! Ce petit bouquin combine judicieusement les péripéties enfantines à des problèmes plus sensibles concernant la famille et la filiation. L'histoire raconte aussi une belle amitié entre deux mômes de dix/onze ans, attentifs au monde qui les entoure et à la marche du temps, aimant partager aventures et secrets au cours d'une semaine assurément riche en vérité & excitation. Une lecture qui ne manque pas d'humour ni de fantaisie. 

Traduit du néerlandais par Emmanuèle Sandron pour les éditions Bayard Jeunesse - Septembre 2016

illustration de couverture : bouqé

15 novembre 2016

Inhuman, de Kat Falls

inhuman-tome-1Dans une Amérique décimée par un virus mortel, Delaney Park vit désormais seule avec son père dans la zone Ouest du pays, une zone saine protégée par un Mur contre la zone sauvage, où croupissent des individus contaminés. Malheureusement, la jeune fille va être contrainte d'y aller pour sauver son père accusé d'être un trafiquant d'œuvres d'art et de franchir régulièrement la frontière en toute illégalité. Lane parvient à un accord pour supprimer les preuves accablantes, en échange elle dispose de peu de temps pour retrouver son père et lui confier une mission secrète. C'est dans ce contexte de précipitation, d'ahurissement et d'angoisse que Delaney découvre un univers qu'elle avait appris à redouter et détester. La Zone sauvage. Elle regagne d'abord une base militaire et se fait surprendre par une jeune recrue, Everson Cruz, qui préfère comprendre ses motivations plutôt que de la dénoncer. Mais la jeune fille doit duper son adversaire pour poursuivre son but, quitte à s'associer avec le très sulfureux Rafe, étonnamment prompt à aider la fille du célèbre Mack. Lane va d'ailleurs peu à peu comprendre le rôle de son père dans la zone interdite et assimiler aussi vite la réalité qui l'entoure : des expériences génétiques détournées, des humains devenus des mutants... Réalisant que l'avenir de l'humanité se joue au-delà du mur, Lane va choisir son camp et se battre pour trouver le remède au virus. 

Cette dystopie est certes peu innovante, mais fonctionne quand même pour les amateurs de relations fortes et indécises, car l'héroïne est entourée de deux prétendants au charme certain, mais au caractère qui diffère totalement. L'un est compatissant, scrupuleux et plein d'abnégation, l'autre est égoïste, arrogant et malhonnête. Les fondamentaux d'Inhuman sont d'une banalité... resucée. Toutefois, les phénomènes hors normes grouillent, les événements s'enchaînent, les décors également se succèdent, les personnages combinent la jeunesse, la fougue et la morgue. Excitant au début, pesant à la longue. En y regardant de plus près, le roman empile les clichés et façonne une intrigue convenue & peu surprenante, mais la promesse d'aventure, de survie et de suspense dans un monde post-apo très en vogue aura tout lieu d'adoucir les réserves. La suite tarde à paraître, courant 2016 pour la VO... le flou reste entier ! 

Traduit par Christine Bouard-Schwartz pour les éditions Milan / Février 2015

14 novembre 2016

Hugo de la Nuit, de Bertrand Santini

Hugo de la Nuit« Hugo entendit ses pas s’éloigner dans le noir. 
La porte se referma sans bruit.
Maintenant, la nuit pouvait commencer… »

Ouh-la-la-la-la. Alors que j'étais déjà follement séduite par la couverture, illustrée par Julie Rouvière & Bertrand Santini, j'appréhendais bêtement de plonger mon nez dans ce livre. C'est chose courante quand j'aime des auteurs, je repousse le moment de découvrir leurs nouveaux romans pour des raisons sottes et inexplicables. Passons. Un soir de la semaine, repliée dans mon antre à l'abri du froid et de la pluie, je me décide enfin à rencontrer Hugo de la Nuit. Mon grog de 215 pages.
Hugo, un garçon de douze ans, grandit heureux dans un immense domaine que ses parents préservent jalousement. Ces derniers sont en effet soucieux depuis la découverte de pétrole sur leurs terres, suscitant les plus viles convoitises qu'ils cherchent à repousser au nom d'une espèce de plante rare à protéger. Mais leurs ennuis ne font que commencer... Une nuit, la veille de son anniversaire, Hugo surprend un individu dans la maison. Il fuit aussitôt dans le jardin, court à perdre haleine, dérape, glisse, s'égratigne avant de basculer dans la mare. Fin de l'histoire. Le corps du jeune garçon flotte à la surface de l'eau. Et c'est une bande de fantômes loufoques qui vient le recueillir.
Hein ? quoi ? comment ? Le héros de l'histoire meurt ? Des fantômes à la rescousse ? Mais c'est quoi cette fable ? Rhaaa... Cessez vos jérémiades, et laissez-vous porter par l'incroyable et l'inattendu. Car, oui, cette histoire relève du conte fantastique par son évocation de la mort et des terreurs nocturnes, mais aussi pour son imaginaire fabuleux et sa conduite époustouflante. C'est simple, on se laisse entraîner dans le sillage d'une aventure à la fois drôle, poignante, dramatique et palpitante. Et il s'en passe de belles sous les couvertures ! Bertrand Santini exécute avec brio un formidable tour de passe-passe et n'hésite pas à recourir à l'humour noir pour mener à bien sa mission. Le pari est osé, l'effet est parfois saisissant, mais franchement que de réjouissances ! 
Cette lecture va donc vous surprendre, vous étourdir, vous émouvoir et vous troubler. Avec son style cocasse, ses séquences burlesques, son sens de l'ironie désopilant, son goût du spectacle et son esprit feu follet, elle s'échappe des codes et des genres pour mieux vous régaler. Je n'en dévoile pas davantage, mais ne passez pas votre chemin, foncez, c'est un petit bouquin qui a tout pour plaire aux petits (12 ans) et aux grands. ☺

Grasset Jeunesse - avril 2016

 

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