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Chez Clarabel
30 juin 2017

Bilan du mois : Juin 2017 ♪♫•*¨*•...•*¨*•♫♪

Coquelicots

En Juin, Aimons-nous au plus tôt...

 

♣ Ma vie (pas si) parfaite, de Sophie Kinsella #

♣ Tu comprendras quand tu seras plus grande, de Virginie Grimaldi #

♣ Quand on s'y attend le moins, de Chiara Moscardelli #

♣ Un merci de trop, de Carène Ponte #

♣ Toute la beauté du monde n'a pas disparu, de Danielle Younge-Ullman #

 

 

♥. IN LOVING MEMORY .♥

Clara Nenette (4) 2007

12-01-2005 / 12-06-2017

Ciao Amore  ♥

 

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27 juin 2017

Le Cri, de Nicolas Beuglet

LE CRIConvoquée en pleine nuit pour superviser la mort suspecte d'un patient de l'hôpital psychiatrique de Gaustad, près d'Oslo, l'inspectrice Sarah Geringën découvre une scène flippante - un type étranglé, la bouche ouverte dans un cri muet, une cicatrice sur le front - scène sur laquelle la direction aurait souhaité ne pas attirer l'attention de la police. Trop tard pour reculer. Sarah déterre rapidement d'autres détails anormaux, qui vont la lancer dans une enquête frénétique et haletante. Elle est bientôt rejointe par Christopher, un journaliste français (forcé de se mouiller pour sauver sa famille).

On n'a pas le temps de dire ouf car tout va très, très vite. L'auteur nous gave à outrance. Les chapitres filent à toute allure... il faut se mettre au diapason et suivre cette course effrénée pour ne pas perdre le fil. Cela m'a d'ailleurs fait penser à du Dan Brown (orchestration huilée comme il faut pour titiller l'intérêt du public... une vraie prise d'otage !). Mais une fois cette exaltation passée, j'avoue m'être un peu lassée de l'interminable cavalcade des deux protagonistes. On slalome entre leur quête (qui paraît sans fin) et les théories fumeuses exhumées de leurs recherches (hum)... J'ai aussi trouvé les personnages creux, sans charisme et agissant comme des robots. En plus ils s'éprennent l'un de l'autre ! Rhooo.

En bref, après un début enthousiasmant, la lecture est rentrée dans les clichés du genre. C'est assez addictif mais le contenu est convenu...

Texte lu par Olivier Prémel (durée : 13h 51) - ©2016 XO Éditions (P)2017 Audiolib

J'ai donc apprécié la forme globale : la perspective d'une lecture de pure distraction et au rythme entraînant (certes son contenu n'a pas éveillé chez moi un vif intérêt mais chut !). Olivier Prémel livre cependant une très bonne performance, vigoureuse et convaincante, qui rend l'écoute scotchante. 

 

26 juin 2017

Un bref moment d'héroïsme, de Cédric Fabre

Un bref moment d'heroismeAncien reporter-photographe de guerre, Grégoire Lang a tout plaqué après avoir été témoin du drame de trop en Afrique. Replié à Marseille, où il vivote en participant à des combats clandestins, il a coutume de se mêler à des manifestations pour semer la pagaille par des méthodes musclées, et tente en parallèle de panser ses plaies auprès d'Old Mo, le père de son amoureuse décédée sur une plage en Tunisie.

Débarque un jour Awa, qui ravive les souvenirs du passé avec douleur. Elle a aujourd'hui un service à lui demander -  qu'il lui ramène son fils Arsène, placé dans une famille d'accueil. Lang obéit sans réfléchir, mais entend se servir du garçon pour convaincre Old Mo de ne pas mettre fin à ses jours. Dès lors, la vie de Lang va amorcer un changement de cap... avec en toile de fond du chaos, des non-dits, du chantage, de la baston, des fantômes.

On sait, dès le départ, où l'on met les pieds. L'ambiance est électrique, lourde, violente et insoutenable, mais on pressent une lecture extrêmement bonne et percutante. Et on ne se trompe pas. Ce roman - qui inaugure la nouvelle collection des éditions Plon, consacrée au roman noir - nous impressionne par son ton, sa maîtrise, son langage, sa tenue de route. J'ai vibré de la tête aux pieds en tournant les pages du livre, un vrai électrochoc, et ça m'a vachement plu. C'est brut de décoffrage, sombre, amer et incisif. Un roman nerveux et prenant. 

SANG NEUF - 2017

26 juin 2017

Tu ne perds rien pour attendre, de Janis Otsiemi

Tu ne perds rien pour attendre

Encore une excellente révélation tirée du label Sang Neuf des éditions Plon - le roman de Janis Otsiemi surprend par son efficacité, son intrigue bien ficelée, sa peinture du Gabon, son système judiciaire en toute impunité et ses révélations douces-amères...

Jean-Marc Ossavou est lieutenant de police à la Sûreté urbaine. Il traque les voyous, les violeurs, les criminels que la PJ a tendance à oublier, par désœuvrement ou surplus de boulot. Lui ne renonce jamais et traque jusqu'au boutisme la réponse aux affaires non résolues. Un soir, en rentrant chez lui, il croise sur la route une très belle femme, Svetlana, qui vient de terminer son service de serveuse au casino et qui cherche à rentrer chez elle. Notre homme la conduit jusqu'à sa porte, tente de discuter avec elle, mais Svetlana est assez évasive et secrète. Le lendemain, il se présente à nouveau devant sa maison, et tombe sur sa mère éplorée de chagrin - sa fille est morte, assassinée deux ans plus tôt. Ne sachant pourquoi son fantôme lui est apparu, Jean-Marc se décide néanmoins à relancer l'enquête et démasquer le coupable impuni. L'affaire est tortueuse, empesée par une omerta, mais notre flic ne lâche rien et n'hésite pas à enfoncer des portes ouvertes.

J'ai facilement lu ce roman d'une traite, il faut dire aussi que tout se prête à concourir à son bon déroulement - une intrigue passionnante, un cadre exotique fascinant, des crimes bien moches, qui soulignent aussi toute la vulnérabilité des femmes dans cette société gabonaise à deux vitesses. Les personnages sont des baroudeurs au cœur tendre, et même si les présentations sont assez succinctes, elles offrent une perspective de retrouvailles non négligeables. Du moins, je croise les doigts pour rencarder cette brigade dans de prochaines enquêtes, après tout ? Très bonne découverte, à la fois classique et riche en suspense, également la promesse d'une évasion d'un exotisme renversant.

SANG NEUF - 2017

 

23 juin 2017

Parmi les vivants, Tome 1 : Abel, de Valie Le Gall & Alex Cousseau

Parmi les vivants AbelAbel, “ce garçon qui semble arriver de nulle part, et avancer sans savoir où”, surgit en plein été dans la routine languide de Vlad, Esther et Inoke. Les trois amis, en vacances, sont intrigués par son allure peu commune - il porte un long manteau noir, de grosses chaussures en cuir brun. Ses cheveux sont en bataille, son teint pâle. Il erre avec désinvolture, mais semble percer l'âme de notre trio d'un simple regard. En vérité, Abel cherche à récupérer un médaillon perdu chez Esther, ainsi qu'un reliquaire en forme de cœur que deux fripouilles lui ont chapardé tandis qu'il sommeillait sur un banc.

Les trois amis se lancent sans réfléchir dans cette traque, contre la promesse d'une confession aussi fascinante qu'improbable. Celle-ci va mettre à jour un drame romantique datant du XVIe siècle et une quête d'amour impossible au compte à rebours enclenché. Vlad, Inoke et Esther vont également perdre quelques plumes dans cette histoire - Vlad est secrètement amoureux d'Inoke mais n'ose pas avouer ses sentiments, Inoke aime s'isoler dans la ferme de son père et pleurer en silence la mort de sa mère, Esther n'est pas dupe et cherche à être l'élément catalyseur de ce vaste imbroglio.

Le roman invite à l'exploration en évoquant les amours contrariés, entre passé et présent, entre les vivants et les morts. Avec ses accents fantastiques distillés par petites touches discrètes, il installe une ambiance surannée et nous convie, au détour des chapitres, à partager des secrets, enquêter et fouiller, récolter des indices et percer des mystères... Le cadre estival apporte aussi de la fraîcheur, de l'humour et un grand souffle d'évasion pour chasser l'idée d'un univers trop abscons, mais au dénouement inattendu et surprenant. Ce roman possède un charme étrange et pénétrant, grâce à une histoire dont les nouveaux éclairages ne manqueront pas d'être démêlés par la suite, Parmi les vivants 2. Louise. Une lecture complètement décalée avec l'ordinaire.

Rouergue, coll. épik, 2017

 “ Sa bêtise rivalise avec celle d'une carotte qui aurait pour projet de s'installer dans un terrier de lapin. ”

 

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23 juin 2017

La maison des reflets, de Camille Brissot

La maison des refletsDaniel, quinze ans, n'a jamais quitté l'enceinte du manoir Edelweiss, où il a grandi parmi les “reflets” de personnes décédées. Cette Maison du départ est une création de son grand-père Edouard, désormais sous la responsabilité de son père Petro, et dédiée aux familles désireuses de conserver une trace de leurs disparus, afin de mieux soulager leur peine et de guider leur deuil. Ce monde d'illusions a également façonné l'horizon du garçon, qui souhaite aujourd'hui se frotter à une autre vision et plonger pour de bon dans la réalité. C'est comme ça qu'il passe par-dessus le mur de la propriété pour parcourir la ville et se rendre à la fête foraine... où il croise la douce et angélique Violette, accompagnée de sa sœur jumelle Esther. Suite à cette brève rencontre, les deux jeunes gens vont s'écrire et évoquer ensemble leur étrange existence, car ils ont en commun d'avoir vécu dans une tour d'ivoire, qui les a tenu à distance du monde réel. Daniel n'a pas d'autres amis que trois “reflets”, Elliott, Mona et Matthias, une gouvernante, Mme Elia, s'occupe de son éducation, son père vit cloîtré dans son laboratoire, seulement perturbé par les visites d'une journaliste. Un mystère plane au-dessus de la Maison Edelweiss, et Daniel compte bien en découvrir la teneur ! Il informe ainsi Violette de l'avancée de ses investigations, sans entrer dans les détails, jusqu'au jour où la jeune fille ne donne plus de nouvelles, ce qui inquiète notre ami. Autre énigme à résoudre. Autre sujet de tergiversation. 

Ce roman dégage une atmosphère étrange, mais envoûtante, avec une intrigue au charme vaporeux absolument captivante, qui propose une réflexion pertinente sur la perte, le chagrin et le deuil après la mort d'un être cher. Peut-on atténuer la souffrance avec une illusion ? Maintenir le souvenir du défunt avec son enveloppe corporelle, ses mots, ses sourires, etc. Ce que propose la Maison du départ est donc un palliatif, qui dépasse toute déontologie, mais qui réconforte les plus affligés. Et puis le système privilégie la valeur humaine et émotionnelle, donc on ne se formalise pas de l'entreprise, on ne juge pas non plus. On sent aussi une profonde empathie chez Daniel, en plus de sa jeunesse, de sa candeur et de sa spontanéité. On l'accompagne dans son histoire, où il va peu à peu perdre ses œillères et s'affranchir des apparences trompeuses, lui qui a toujours baigné dans un univers cotonneux et surprotecteur. La lecture se révèle pleine d'émotion et de richesse. C'est à la fois pudique et bouleversant. Et d'une grande sensiblité. Forcément, cela m'a interpellée et touchée.

Syros, 2017

22 juin 2017

Le groupe, de Jean-Philippe Blondel

Le GroupeFrançois Roussel est prof d'anglais dans un lycée de province et auteur de plusieurs romans (toute ressemblance avec des personnes ou des situations existantes ou ayant existé, blablabla), lorsque sa collègue de philo, Marion Grand, lui propose d'animer un atelier d'écriture. Séduit par l'idée, il est également surpris par la participation des dix élèves de Terminale, toutes orientations confondues, et par leur motivation, séance après séance, à se frotter à ses exercices de style, visant à mettre leur âme à nu. Après la timidité du début, vient le relâchement. Cette liberté de tout dire, tout écrire, sans peur du regard des autres. Le groupe lâche prise et se libère des faux-semblants, mais avec toujours une certaine pudeur pour leur tenir la main et le stylo.

Il règne autour du groupe et de leur atelier une sensation de bulle réconfortante, qui fait que l'on s'y sent bien. On s'installe dans un coin, on écoute les langues se délier, les mots couler sur le papier. JP Blondel a ce don manifeste de créer une ambiance, d'installer des personnages, de nous amadouer avec délicatesse et de nous donner l'illusion d'être partie intégrante du microcosme. J'ai beaucoup aimé me plonger dans cette atmosphère, lire des bouts d'histoire, croiser des bouts de chemin, nouer des bouts de ficelle. On s'attache au groupe, mais on préserve aussi de la distance car la position d'oreille attentive ou de simple dépositaire est également très appréciable.

125 pages plus tard, j'ai refermé le livre en éprouvant une sensation de plénitude et de bonheur d'avoir partagé ces instants précieux et uniques. C'est sans nul doute un très bon roman qui a remué chez les êtres de papier et le lecteur des sentiments multiples mais bienfaisants. Un rendez-vous particulièrement délectable.

Actes Sud Junior, 2017

22 juin 2017

Séduire Isabelle A., de Sophie Bassignac

seduire isabelle a« J'ai appris ici deux ou trois choses que je ne suis pas mécontent d'ajouter à ma culture générale. J'ai appris qu'il fallait parfumer les poules pour les protéger de la violence de leurs congénères. J'ai découvert qu'on pouvait faire de la poésie avec des culottes gainantes et aussi qu'on pouvait prendre le large d'un monde désespérant auquel on se croit tenu de suivre au jour le jour les moindres soubresauts. J'ai compris qu'on pouvait être heureux. Heureux malgré tout. Vous êtes des magiciens, vous êtes des enchanteurs tout de même. Je vous suis infiniment reconnaissant de m'avoir rendu les plaisirs et les frayeurs de mon enfance. »

Toutefois, avant d'arriver à ce vibrant hommage, Pierre Réveillon a cru sombrer dans un profond désespoir. En tombant fou amoureux d'Isabelle Axilette, il avait vaguement connaissance de sa famille désaxée mais ne mesurait pas le challenge à venir. C'est en se rendant chez les grands-parents Pettigrew, où toute la tribu est réunie pour fêter l'anniversaire de la grand-tante Suzanne, que Pierre va tomber à la renverse. Cette famille sort complètement des sentiers battus - elle est hors normes, ingérable, excentrique et décalée. Lui, le fiston de bonne famille, coutumier d'une éducation hyper structurée, pressent le drame, le mariage impossible, l'intrusion intempestive, l'étouffement et la mort à petits feux...

Le roman tire ainsi le portrait d'une famille déglinguée en apparence - le grand-père écrit des haïkus pour l'étudiante coréenne, tandis que son épouse scrute leurs roucoulades au clair de lune avec sa paire de jumelles, la mère d'Isabelle flirte dangereusement avec un taureau en fuite, sa sœur écrit un roman érotique, son beau-frère est taxidermiste, sa nièce prétend être l'incarnation mystique d'une sainte... Quand tout le monde se rend en bord de mer, c'est naturellement sur un camp naturiste. Leurs blagues, leurs réparties, leurs affinités, leurs délires... tout fait partie d'un microcosme, auquel Pierre n'appartient pas. Aussi, le choc des cultures est assommant. Lorsqu'il tente de s'ouvrir auprès d'Isabelle, celle-ci ne le comprend plus, se fâche et c'est la Bérézina.

La lecture est aussi insolite que légère, mutine et farfelue, drôle et délurée... Franchement, le mélange est délectable et a su combler quelques heures d'une après-midi ensoleillée. Un rendez-vous distrayant pour 226 pages d'une comédie familiale tournoyante. 

JC Lattès, 2016

21 juin 2017

Quand on s'y attend le moins, de Chiara Moscardelli

Quand on s'y attend le moinsChargée de communication dans une multinationale de la serviette hygiénique, Penelope Stregatti est loin de l'épanouissante carrière de journaliste dont elle rêvait ! Célibataire, sans enfant, accusant la bonne trentaine d'années, Penelope se plaint auprès de ses amis de sa quête impossible du grand amour. Elle a créé un personnage imaginaire de toutes pièces, le comte Alberto Ristori, qui comblerait ses plus folles attentes. En vrai, son paysage affectif est plat et désertique. Un soir, en rentrant d'un cocktail arrosé, Penelope renverse à vélo un piéton qui semble incarner son mythe fantasmé. Conduit à l'hôpital, le type la rembarre et la laisse mijoter dans ses délires. La stupéfaction est alors grande pour Penelope qui apprend qu'un consultant, chargé de restructurer leur entreprise, débarque avec perte et fracas et qu'il ressemble trait pour trait à son inconnu rencontré dans la rue. Ce Riccardo Galanti nie la connaître et douche rapidement ses palpitations. Il l'embauche toutefois comme son assistante personnelle - un rôle peu enviable pour notre petite fourmi désormais complice du prochain plan de licenciement. Mais Penelope ne se laisse pas abattre, au contraire c'est une fonceuse, voire même une gaffeuse. Elle fonce bille en tête en suivant ses instincts et s'embarque dans d'incroyables péripéties, de Milan à Paris, qui nous la rendent ô combien sympathique. J'ai pris un plaisir fou à suivre son histoire rocambolesque, menée dans la joie et la bonne humeur, dans un esprit décomplexé et totalement déjanté, pour un moment de lecture 100% distrayant. Penelope Stregatti est, sans mentir, la cousine italienne de Bridget Jones ! C'est frais, drôle, excitant. Une comédie pleine de suspense, d'émotion et d'humour qui va régaler les amateurs du genre. J'ai adoré.

Belfond, 2017 - Trad. de l'italien par Renaud Temperini [Quando meno te lo aspetti]

 
21 juin 2017

Un merci de trop, de Carène Ponte

Un merci de tropJuliette a toujours veillé à satisfaire ses proches, à ne pas les décevoir, à combler toutes leurs attentes. Mais à la veille de ses 30 ans, la jeune femme trop sage a décidé de briser sa coquille et entend hausser le ton pour affirmer crânement sa vraie nature. 
Cela commence par son boulot, qu'elle plaque sans scrupule. Pourquoi ne pas se consacrer enfin à l'écriture de son livre, depuis le temps ! Puis il y a son nouveau voisin trop sexy, qu'elle rêve de saluer dans le blanc des yeux, en rangeant sa timidité dans la poche.
Finalement, elle tombe dans les pommes à ses pieds. Découvre qu'elle est enceinte. Et réalise qu'elle est à la croisée des chemins.
J'ai d'abord redouté une lecture inepte et puérile dans les premières pages du livre, avant d'être finalement aspirée par le tourbillon de folie douce qui bouscule l'héroïne - en effet, son histoire va se révéler délicieusement naïve - et ça fait un bien fou.
Juliette est drôle, touchante, audacieuse et pétillante. Elle va se lancer dans une aventure fabuleuse, qui vend du rêve et fait naître des étoiles dans les yeux. Il y a aussi une vraie part de magie, qui fait gober tout et n'importe quoi, mais c'est ce qui fait tout son charme.
C'est ravageur, désopilant, adorable et dégoulinant de tendresse. Que dire ? Actuellement en plein raz-de-marée émotionnel, j'ai puisé dans ce petit bouquin ma dose homéopathique pour retrouver goût au bonheur. Rien que pour ça, je dis merci à l'auteur.

Pocket, 2017

 

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