Nous étions les hommes, de Gilles Legardinier
Sur fond de recherches médicales avec complots scientifiques pour corser le dossier, le roman est entraînant et perspicace pour commencer, puis beaucoup moins stimulant au fil des pages. En fait, soit l'histoire s'essouffle soit c'est moi qui ai simplement décroché. En tout cas, il y a peu d'action et trop de réflexion. Le final aussi est vraiment peu percutant. C'est franchement moyen.
À Edimbourg, le docteur Scott Kinross travaille sur la maladie d’Alzheimer. Associé à une jeune généticienne, Jenni Cooper, il a découvert une clé de cette maladie qui progresse de plus en plus vite, frappant des sujets toujours plus nombreux, toujours plus jeunes. La violence explose et ne cesse de surprendre les spécialistes. D'où leurs conclusions aussi perturbantes qu’effrayantes.
Quid des enjeux et des théories insensées... J'ai trouvé cette lecture lassante et conventionnelle. Elle restera peu mémorable en dépit du nom de l'auteur. Ça me déçoit.
©2011 Fleuve Noir (P)2019 Lizzie
- Lu par : Bernard Gabay
- Durée : 11 h 30 env.
- Avec entretien de l'auteur
La performance de Bernard Gabay est, par ailleurs, positive, serinée d'une voix grave et appliquée. Au cinéma, c'est Viggo Mortensen qui l'incarne le mieux (oui, sa voix française).