Moi, Cosmo par Carlie Sorosiak
Tous les amoureux des chiens comprendront l'émotion du roman ! On y trouve en effet beaucoup de tendresse et d'amour dans cette histoire entre un petit garçon et son Golden Retriever. Avis aux plus sensibles, le syndrome Marley and Me ne frappe pas les pages de ce livre.
Pourtant, Cosmo est un chien vieillissant et aujourd'hui il s'inquiète pour sa famille où les parents vont divorcer. Cela veut dire séparation, garde disputée et éloignement. Sentant que les jours sombres approchent, Cosmo va entraîner le jeune Max dans un concours de danse avec la complicité de son Oncle Reggie.
L'histoire est également racontée d'après le chien, témoin impuissant des chamailleries et des tensions qui empoisonnent la vie à la maison. En même temps Cosmo comprend aussi que ses hanches sont douloureuses, que sa vue baisse, que ses réflexes sont plus lents... Il fait des efforts pour se motiver (et s'imagine dans Grease son film fétiche). Parfois son cœur s'emballe et Max l'enveloppe de sa compassion. Le lien entre eux est fort. On sent toute la bienveillance de l'auteure aussi (ses remerciements à la fin rappellent que nous sommes des humains exceptionnels d'aimer notre animal de compagnie avec une telle dévotion).
Oui ! c'est un petit roman simple et vite lu. Cependant, je me prosterne devant Carlie Sorosiak pour la bénir d'offrir un roman aussi vrai, aussi pur, aussi attendrissant. Il y a des mots, des phrases qui disent beaucoup... « Avec lui, pour lui, j'ai l'impression que je pourrai courir jusqu'à la fin des temps. »
Casterman, 2020 - Traduction d'Alice Delarbre
#alwaysinmyheart