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Chez Clarabel
26 mars 2020

Complot, de Nicolas Beuglet

ComplotEn commençant ce nouveau roman de Nicolas Beuglet, j'avais oublié ce que j'avais pensé du précédent - Le Cri (lu trois ans plus tôt). Mais en me relisant, j'ai immédiatement songé que je pouvais copier - coller mon avis car ce sont encore les mêmes qualités et défauts que je retrouve.

L'inspectrice Sarah Geringën est appelée en urgence pour décrypter une scène de crime hors du commun et dont la victime est l'actuelle Première Ministre de Norvège. Son compagnon doit, de son côté, calmer les ardeurs d'un journaliste qui cherche à révéler un pan caché du passé de Sarah. Au passage, cela ébranle aussi les certitudes qu'avait l'homme sur son amoureuse. Bonjour l'embrouille ! Bref. Les voilà tous les deux embarqués pour une nouvelle course-poursuite d'un pays à un autre... Car ce que révèle l'enquête initiale est hallucinante ! J'avoue que cela me fatigue de lire des romans pareils où l'auteur développe des théories (probables ou pas) mais qui me mettent la tête à l'envers. Oui c'est plausible mais vraiment incroyable. Je ne sais pas, je ne sais plus. Je suis fatiguée de douter à ce point. Les personnages peinent toujours à me convaincre. Le dénouement incite méchamment à lire L'Île du Diable (je me connais, je peux facilement céder à la tentation alors que je ne suis pas contente). Soupirs longs et désespérés.

En tout cas, si vous ne jugez pas Dan Brown comme étant un possible illuminé aimant fumer la moquette de son salon, vous apprécierez à sa juste valeur Nicolas Beuglet qui défend la cause des femmes avec beaucoup de panache !

©2018 XO Éditions (P)2019 Lizzie

De la Norvège à la vieille cité de Byblos, et jusqu'au cœur même du Vatican, c'est l'odeur d'un complot implacable qui accompagne chacun de ses pas. Et dans cette lutte à mort, Sarah va devoir faire face à ses peurs les plus profondes. à ses vérités les plus enfouies.

⭐⭐⭐

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24 mars 2020

Le club des philosophes amateurs (Sunday Philosophy Club, #1), par Alexander McCall Smith

Le club des philosophes amateursDepuis le temps que je tourne autour de cette série ! À lire sa présentation, j'ai des yeux de merlan frit à vouloir la découvrir au plus vite (pressentant que je vais également succomber à son charme). Et finalement... je suis amèrement déçue.
Certes, je perçois les contours de son potentiel : ambiance cosy et personnages ordinaires vaquant à leurs basses besognes (hum-hum). Au centre, Isabel Dalhousie se distingue (et peut paraître privilégiée), une gouvernante veille sur son petit confort pendant qu'elle dirige une revue d'éthique appliquée. Sa nièce Cat tient une épicerie qui fait aussi office de bistro. De beaux jeunes hommes croisent souvent sa route. Ceci dit, Isabel veille au grain car Cat est volage.
Et voilà qu'un soir, à l'opéra, Isabel Dalhousie est témoin de la chute mortelle d'un jeune homme. Cet accident la perturbe profondément. Même en tentant de l'effacer de sa mémoire, des détails surgissent pour l'inciter à y songer. Ceci l'affecte, au même titre que le nouveau fiancé de Cat dont elle veut sonder les intentions.
Le dilemme de cette chère Isabel pourrait se résumer à ce passage : « Ce dont j'ai besoin, c'est de quelques jours sans intrigues. Besoin de reprendre mon travail pour la revue, de finir mes mots croisés sans m'interrompre et de marcher de temps en temps jusqu'à Bruntsfield pour bavarder avec Cat de choses insignifiantes. Ce dont je n'ai pas besoin, c'est de passer mon temps à conspirer avec Jamie dans des bars et des restaurants, ni de me frotter à des financiers retors aux goûts artistiques dispendieux... »
Calme plat, donc, sur cette lecture... assez ennuyeuse (si ce n'est qu'elle est bavarde et superflue). Il n'y a aucune intrigue criminelle mais une histoire creuse avec des personnages peu attachants, pour l'instant. J'hésite encore à lire la suite.

éditions du Masque, 2018 - Traduction révisée de François Rosso

⭐⭐⭐

23 mars 2020

Victime 2117 (Les enquêtes du département V, #8) de Jussi Adler-Olsen

Victime 2117Depuis Miséricorde, le personnage d'Assad n'a cessé de nous interroger. On a vite compris qu'il n'était pas ce qu'il prétendait être et qu'il cachait un lourd passé avec de sombres secrets... Dans cet épisode, l'auteur s'engage à tout nous révéler. Promesse tenue !

La lecture se construit par des briques qui s'emboîtent petit à petit, d'abord un journaliste qui recherche le scoop à partir d'une victime échouée sur une plage (un drame pour dénoncer celui des réfugiés), puis un jeune homme cloîtré dans sa chambre, refusant tout contact avec la société qu'il accable, et jouant en ligne des heures durant avec des objectifs bidons... Ce type passe régulièrement des coups de fil à la police car il prépare un massacre. C'est là que débarque notre département V, et plus particulièrement le duo insolite formé par Gordon et Rose.

De leur côté, Carl et Assad vont s'envoler pour l'Allemagne et prêter main forte aux enquêteurs pour déjouer une menace terroriste. Autant dire que le rôle de notre ami Assad est plus crucial que jamais. Les deux compères jouent également dans la cour des grands et nous servent leur numéro habituel, entre sempiternelles bouffonneries et actions déterminantes toujours au cœur de l'action. Les derniers chapitres sont explosifs... mais peu crédibles (c'est rien, ça divertit).

En bref, cette lecture est digne de confiance. Moi qui d'habitude me réserve ce rendez-vous pendant les vacances car j'y retrouve mes personnages fétiches, l'humour lourdingue de l'auteur et une intrigue entraînante... cette fois c'est tout bon. J'avais été déçue par certains tomes de la série et avais pris un peu de distance mais les deux derniers livres ont rehaussé le niveau + mon intérêt. Maintenant j'ignore si la série est terminée pour de bon... ???

Première lecture bouclée depuis le début du confinement... exercice très laborieux ! Le roman est bon mais la concentration a parfois oscillé. Envie, pas envie de lire.
Prenez soin de vous et de vos proches.
#restezchezvous

©2020 Éditions Albin Michel (P)2020 Audiolib

Lecture audio excellente car brillamment interprétrée par Julien Chatelet... comme toujours ! 

⭐⭐⭐.5

16 mars 2020

Une famille presque normale, de M. T. Edvardsson

Une famille presque normaleFaites connaissance avec la famille Sandell... nous annonce la présentation de l'éditeur.
Le père Adam est un pasteur respecté dans la petite ville de Lund. Sa femme Ulrika est une brillante avocate. Leur fille Stella fête son dix-neuvième anniversaire et prépare son voyage en Asie.
Ce soir-là, la famille se retrouve au restaurant pour un repas formel. La jeune fille s'éclipse rapidement pour retrouver son amie Amina et son petit copain Chris. Mais les événements durant la soirée vont déraper. Quelques jours plus tard, la police vient arrêter Stella.
Chris Olsen a été poignardé. Une voisine est catégorique sur la présence de celle-ci au moment du crime. Stella plaide coupable et attend son procès en refusant de voir ses parents. Pour son père, la nouvelle est un choc. Il refuse l'évidence et mène sa propre enquête... n'hésitant pas à prendre tous les risques (mentir, cacher des preuves).

L'histoire est ainsi divisée en trois parties racontées par les trois membres de la famille, chacun venant éclaircir le tableau (et l'affaire). Mais la vérité est triste. D'abord elle survient façon grosse production hollywoodienne, ensuite elle ne surprend pas. J'étais pratiquement sûre des annonces qui ont été faites. Mais j'étais déjà plongée dans une sensation d'amertume. En fait cette lecture m'a déprimée parce qu'elle met en scène des situations plausibles avec des personnages cohérents. Car le drame que vivent les Sandell fait remonter d'autres non-dits survenus au cours des années. Ça pèse lourd dans la balance et au moral... Après, le contexte actuel n'est pas folichon non plus. Je lis, pour m'occuper l'esprit, mais bof bof. Manque un truc.

©2019 Sonatine Éditions pour la traduction française. Traduit par Rémi Cassaigne. (P)2020 Lizzie

Choix judicieux de proposer trois comédiens pour interpréter les trois personnages du roman : aucune confusion, on s'y retrouve facilement et on plonge dans cette histoire sombre et glaçante.

⭐⭐.5

14 mars 2020

The Kingdom, de Jess Rothenberg

THE KINGDOMThe Kingdom est un immense parc d'attraction visant à offrir rêve et évasion au public. Les visiteurs sont également accueillis par des Fantaisistes - en apparence ce sont des jeunes filles belles et serviables mais en vérité ce sont des espèces hybrides, mi-humaines mi-robots, en cours d'expérimentation.
Car rien n'est véritablement tout beau tout rose dans ce royaume de la perfection ! L'une des Fantaisistes est aujourd'hui accusée d'un crime (avoir assassiné un Surveillant). Le procès va débuter, les interrogatoires s'enchaînent et Ana livre calmement une (partie de la) vérité.
Car Ana et ses sœurs n'étaient finalement pas si malléables et pouvaient se révéler farouches et sensibles à leur environnement. Par contre, dès que cette anomalie se produisait, elles disparaissaient mystérieusement de la circulation. D'où Owen.
Membre du personnel, le jeune homme n'est jamais loin et intrigue par son comportement parfois sauvage parfois compatissant. Ana ne sait pas quoi penser de lui. Au fil du temps, pourtant, elle devient de moins en moins insensible à ses approches et n'hésite plus à se confier.

Voilà, voilà. J'y ai cru, et puis bof... Lecture survolée sans la moindre excitation. On retombe vite dans un scénario sans surprise et bancal. Malgré les tentatives de brouiller les pistes, l'issue coule de source (oh oui... tellement évidente !). Je n'ai pas bien compris non plus les allusions louches qui surgissent dans l'audience d'Ana (le sort des Fantaisistes... les brimades subies, leurs attitudes consensuelles ou faussement arrangeantes). De toute façon la structure narrative n'est pas très cohérente (longueurs, banalités, violences incongrues), en plus de quelques percées poétiques ou philosophiques... ça zigzague pas mal et ceci me laisse perplexe. 

En bref, véritable patchwork de références, ce roman n'inspire qu'une impression de fourre-tout pas très convaincant. Suis déçue.

Casterman, 2020 - traduit par Corinne Daniellot

⭐⭐⭐

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13 mars 2020

Moi, Cosmo par Carlie Sorosiak

moi cosmo

Tous les amoureux des chiens comprendront l'émotion du roman ! On y trouve en effet beaucoup de tendresse et d'amour dans cette histoire entre un petit garçon et son Golden Retriever. Avis aux plus sensibles, le syndrome Marley and Me ne frappe pas les pages de ce livre.

Pourtant, Cosmo est un chien vieillissant et aujourd'hui il s'inquiète pour sa famille où les parents vont divorcer. Cela veut dire séparation, garde disputée et éloignement. Sentant que les jours sombres approchent, Cosmo va entraîner le jeune Max dans un concours de danse avec la complicité de son Oncle Reggie.

L'histoire est également racontée d'après le chien, témoin impuissant des chamailleries et des tensions qui empoisonnent la vie à la maison. En même temps Cosmo comprend aussi que ses hanches sont douloureuses, que sa vue baisse, que ses réflexes sont plus lents... Il fait des efforts pour se motiver (et s'imagine dans Grease son film fétiche). Parfois son cœur s'emballe et Max l'enveloppe de sa compassion. Le lien entre eux est fort. On sent toute la bienveillance de l'auteure aussi (ses remerciements à la fin rappellent que nous sommes des humains exceptionnels d'aimer notre animal de compagnie avec une telle dévotion).

Oui ! c'est un petit roman simple et vite lu. Cependant, je me prosterne devant Carlie Sorosiak pour la bénir d'offrir un roman aussi vrai, aussi pur, aussi attendrissant. Il y a des mots, des phrases qui disent beaucoup... « Avec lui, pour lui, j'ai l'impression que je pourrai courir jusqu'à la fin des temps. »

Casterman, 2020 - Traduction d'Alice Delarbre

#alwaysinmyheart

Mon chien

 

12 mars 2020

Dix petites chances, de Janice Erlbaum

dix petites chancesDepuis quelques mois, le moral d'Emma n'est pas au beau fixe : la meilleure amie de sa mère, Tante Jenny, est morte des suites de son cancer. Sa copine d'enfance Savvy lui a également tourné le dos, préférant traîner avec les filles populaires du collège. Celles-ci se moquent ouvertement d'Emma qui hésite entre rire ou pleurer face à leurs méchancetés.
Aussi, un matin, elle découvre sur le pas de sa porte une lettre à son nom contenant un billet de vingt dollars et la promesse de voir dix de ses vœux se réaliser sous trente jours. La lettre n'est pas signée. Elle ne doit en parler à personne non plus. D'abord sceptique, Emma se laisse convaincre et dresse sa liste « des dix petites chances qu'elle voudrait voir se réaliser ».
Comme toute adolescente, Emma rêve d'entrer dans le moule et pense qu'avec un téléphone dernier cri ses ennuis pourraient s'envoler. Elle aimerait également retrouver sa complicité avec Savvy, embrasser le garçon qu'elle aime en secret depuis deux ans, décrocher un rôle dans la pièce de théâtre, changer les plans de vacances d'été et pousser sa mère à renouer avec le monde.
C'est le microcosme des ados dans ce qu'ils ont de plus odieux et affligeant à offrir ! C'est aussi très actuel et tellement agaçant. Je me sens hélas dépassée. Par contre ce roman est parfait pour les plus jeunes (niveau collège ou dès 10-12 ans).
L'histoire parle en effet de harcèlement, de dérapage sur les réseaux sociaux, de trahison, de conformité et d'ostracisme. Ça fait froid dans le dos - que de cruauté et de bêtise - heureusement la réponse est encourageante. Le texte se veut donc positif avec une héroïne volontaire, qui cherche sa place et qui en a gros sur le cœur. Ses choix évoluent au fil des chapitres, son caractère s'affirme et sa liste prend forme si bien qu'elle relève haut la main le défi (et découvrira au final qui lui a adressé la lettre).
Sympa, mais vraiment pour jeunes lecteurs.

Milan, 2020 - traduit par Aude Sécheret // illustration de couverture : Lisk Feng

⭐⭐⭐

11 mars 2020

Mystère au manoir (Les Nouveaux Détectives #1), par Lauren Magaziner

mystere au manoirQuand j'étais gamine, j'adorais les livres « où vous êtes le héros ». J'aimais choisir mes propres pistes et ne pas saisir la perche qu'on me tendait grossièrement. J'avais déjà un sens de la contradiction très prononcé.
Maintenant je trouve toujours sympa de lire des histoires qu'on peut inventer soi-même (mais les ficelles sont grosses, je suis une vieille aguerrie... bouh !). J'ai beau emprunter les chemins de traverse, la partie de rigolade touche trop tôt à sa fin.
Exemple avec ce roman : Mystère au manoir, par les Nouveaux Détectives.
Pour sauver l'agence de sa maman, clouée au lit à cause d'un rhume, Carlos la remplace au pied levé et rencontre une dame très riche qui souhaite retrouver le trésor caché de son défunt mari, sauf qu'elle reçoit des menaces de mort pour l'inciter à quitter son manoir.
Carlos recrute son amie Eliza et son petit frère Frank pour relever le défi. Sur place, les suspects ne manquent pas : l'avocat ambitieux, le majordome irascible, la voisine espionne, le jardinier snobinard ou la fille déshéritée. Tous sont louches et ont plus d'un tour dans leur sac pour déjouer les jeunes détectives avec leurs questions. Aucune discrétion. Les filatures sont mises à nu et selon les indications l'affaire peut se classer sans avoir le temps de dire ouf.
Même pas cinq minutes, pour moi. Carrément tombée dans le panneau. Pff !
Pour les amateurs du genre, c'est une chouette petite lecture.

bayard jeunesse, 2020 - traduit par Eric Moreau

⭐⭐⭐

11 mars 2020

La Mémoire de Babel (La Passe-Miroir 3), de Christelle Dabos

La mémoire de BabelUn premier temps perplexe devant le changement d'univers et l'absence de personnages familiers, puis conquise par l'exotisme qui déferle pour enflammer notre imaginaire... j'ai donc dévoré ce troisième tome sans autre façon.
Non, il n'est pas parfait mais lui aussi fascine et nous entraîne dans son sillage avec une histoire épatante. Ophélie se fait désormais appeler Eulalie. Elle vient d'arriver à Babel pour retrouver Thorn. S'acclimatant tout doucement aux us et coutumes sur place, elle comprend qu'elle doit intégrer le Conservatoire pour devenir une Virtuose et accomplir sa quête. Or, son apprentissage ne se déroule pas sans heurt. Ses camarades lui en font baver, son aura intrigue et sa supérieure ne cache pas son ambition en voulant ternir sa crédibilité. La jeune fille est maintenant endurcie aux coups bas et les affronte avec stoïcisme car elle n'a plus de temps à perdre.
Quid de l'ancien intendant ? de l'ambassadeur ? de la filleule ? des ombres, de l'autre et de dieu ?
On avance, on avance.
Le talent de Christelle Dabos est remarquable : elle trace ses contours et ses lignes avec une méticulosité chirurgicale. C'est fin, très élégant, drôle aussi. On pourrait se lasser de l'air éberlué et des maladresses de l'héroïne, de ses sacrés coups de chance aussi, sans oublier l'emprise théologique sur l'histoire ou l'ébauche amoureuse balbutiante.
Mais j'aime tout, sans demi-mesure. Et je m'achemine sereinement vers le quatrième et dernier tome... gonflée de bonheur !

©2019 Editions Gallimard Jeunesse (P)2019 Editions Gallimard Jeunesse

J'ai complètement oublié mes réserves concernant Clotilde Seille, la lectrice pour la version audio de la saga !

En véritable conteuse, elle parvient à nous envelopper dans sa bulle et nous raconte les traditions, les interdits, les enjeux et les pièges que renferment les arches. Les personnages aussi s'en remettent à sa faculté de surprendre, de charmer et de dépasser les clichés.

J'aime le temps passé à écouter la série par ce biais : c'est une plongée étourdissante pour une expérience vraiment enrichissante.

⭐⭐⭐⭐.5

11 mars 2020

L'assassin du train (Les Sœurs Mitford enquêtent #1), par Jessica Fellowes

L'Assassin du trainPremière déception au moment de découvrir l'histoire : le personnage de Louisa Cannon. Cette jeune femme prend beaucoup de place alors que j'avais imaginé que les sœurs Mitford seraient les pièces centrales.
Louisa est donc la nouvelle nounou de la famille. En fait, elle vient d'échapper à son oncle qui voulait l'utiliser pour régler des dettes de jeu... Entraînée de force, elle a réussi à s'enfuir du train et ainsi rencontrer Guy Sullivan, un policier des chemins de fers. Au même moment, un meurtre est signalé. Le corps de l'ancienne infirmière Florence Nightingale Shore a été retrouvé dans un wagon verrouillé et sans voyageur à bord. Un mystère façon “chambre jaune” qui n'est pas pure fiction mais hélas bien réel (et jamais élucidé).

Jessica Fellowes s'en empare et va même proposer une solution (à mettre entre guillemets) car c'est de la pure présomption. De toute manière, j'ai envie de dire que ce crime est juste accessoire dans ce paysage littéraire. Le roman n'est pas une vraie enquête, les sœurs Mitford font de la simple figuration, on partage la vie de famille avec une Nancy exubérante, passionnée et romanesque... ses parents offrant une image excentrique et guindée. Mais j'en attendais davantage d'où ma déception. Je n'avais pas cadré le personnage de Louisa dans ce rendez-vous (je la trouve sans intérêt).
Par contre j'ai été séduite par l'ambiance, les années 20 et l'aura magique des enfants de lord Redesdale (« Je suis normal, ma femme est normale, mais mes filles sont toutes plus folles les unes que les autres. ») ♥

éditions du Masque, 2018 - traduit par Valérie Rosier

⭐⭐⭐

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