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Chez Clarabel
9 mars 2020

Malamander (Les Chroniques de Sinistre-sur-Mer #1), de Thomas Taylor

MalamanderCe roman n'avait pas d'autres choix que de me plaire car j'étais déjà enchantée par la couverture (illustrée par l'auteur lui-même). Précision : Thomas Taylor est également l'illustrateur des couvertures anglaises de Harry Potter. Respect total.
Bref.
Cette nouvelle série est une invitation à l'aventure et aux mystères. Bienvenue à Sinistre-sur-Mer qui compte d'incroyables légendes censées alimenter l'imaginaire des touristes. Sauf que l'hiver venu, ces contes sont bel et bien réels. À l'hôtel du Grand Nautilus, où travaille le jeune Herbert Lemon, une demoiselle échevelée débarque dans son bureau, se présentant comme Violette Parme, en quête d'un détective pour retrouver ses parents disparus.
En effet, la fonction de notre ami est d'être le Trouveur d'Objets Perdus de la ville. Violette lui explique que sa famille n'a plus donné signe de vie après leur passage à Sinistre-sur-Mer (elle était alors un bébé de quelques mois quand elle a été découverte dans une chambre d'hôtel). Nulle trace des parents, à part des indices inquiétants.
Sans donner son accord, Herbert est pourtant entraîné dans son étonnante histoire. L'occasion pour le lecteur d'en apprendre davantage sur les environs et les personnages. Cette petite prospection est d'ailleurs très appréciable : on visite un bibliodispensaire (où un singe-sirène sélectionne exprès le livre qu'il vous faut lire), on se pourlèche les babines au fish and chips chez Mouillette, on parcourt les couloirs sombres d'un musée exotique, on combat le froid, le vent, la pluie en traçant sur la plage et on salue la Récolteuse officielle des Objets Échoués...
Fabuleux, non ?
Mais on n'oublie pas le danger qui se faufile, entre l'abominable Homme au crochet qui course la jeune Violette ou le monstre marin qui suscite des convoitises à cause de son œuf magique qu'il protège jalousement... On n'en mène pas large mais on adore ça. Pour ma part j'ai bu ce roman comme du petit lait : ambiance fantastique, énigmes captivantes, contes et décors extraordinaires. C'est un début remarquable et réussi pour un auteur talentueux et dans un imaginaire foisonnant. Laissez-moi, j'ai besoin de rêver encore...

Seuil jeunesse (2020) - Traduit par Amélie Sarn

⭐⭐⭐⭐⭐

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8 mars 2020

L'aube sera grandiose, d'Anne-Laure Bondoux

L'aube sera grandiose Audio

Titania entraîne sans prévenir sa fille Nine dans une petite cabane isolée au bord d'un lac. L'adolescente boude puis cède à la curiosité en écoutant sa mère lui confier son histoire familiale. Une grande première ! Car celle-ci remonte le temps, en plein cœur de l'été 1970, au cours duquel elle aussi a débarqué à bord d'une vieille bagnole avec ses frères et sa mère pour un nouveau départ. Rose-Aimée était coutumière des déménagements subits, des amants de passage et des secrets. Les enfants ont d'ailleurs grandi en ignorant tout de leur père mais ont développé entre eux un lien solide au fil du temps. Seule directive non négociable de Rose-Aimée : cacher l'existence de la cabane dans les bois. Ce soir, bien des années plus tard, l'heure des retrouvailles a sonné pour Titania... Quant à Nine, la nuit aussi s'annonce riche en révélations !

Mais quel beau roman ! J'ai coulé sec et adoré chaque seconde passée en compagnie de cette incroyable famille. J'ai aimé cette sensation de bulle qui s'installe, ambiance nocturne, la mère et la fille sont coupées du monde et discutent de longues heures. Moi aussi j'ai pris place dans leur cocon pour les écouter. Parfois l'adolescente s'impatiente et vitupère contre la Fée du Suspense qui confond sa vie et son métier d'écrivain. Chut, écoute la suite ! Et on replonge avec plaisir. On passe donc par un large panel d'émotions, toutes fortes et éclatantes, on fait le plein et on plane sur un petit nuage de bonheur. Moi qui craque pour les histoires de famille et de transmission, j'ai été comblée par cette lecture que j'ai quittée avec une pointe de tristesse. Oui, parce que j'en veux encore naturellement.

©2017 Editions Gallimard Jeunesse (P)2020 Editions Gallimard

La version audio est également une totale réussite : le personnage de Titania est interprété par deux comédiennes, pour distinguer le passé du présent. Une douce sensation de chaleur se dégage. Un vrai confort de lecture ! Bravo.

⭐⭐⭐

6 mars 2020

Le Théorème des Katherine, de John Green

Le Théorème des KatherineDégoûté d'être largué par sa dix-neuvième petite copine prénommée Katherine, Colin Singleton part en vadrouille avec son meilleur pote Hassan pour soigner son spleen (et mettre au point une démonstration révolutionnaire). Direction Gutshot, Tennessee, une petite ville qui produit la ficelle en coton des tampons hygiéniques et qui abrite la sépulture du regretté François-Ferdinand d'Autriche. Sur place, ils rencontrent Lindsey Lee Wells à qui ils expliquent le théorème des Katherine (calculer mathématiquement le potentiel d'une relation amoureuse). Frappée par ces deux énergumènes, elle propose de les embaucher pour l'été dans leur usine locale.

On retrouve sans peine les rudiments de John Green dans ce roman (sa deuxième publication, en fait, après Qui es-tu Alaska ?) : un narrateur surdoué qui manque de confiance de lui, qui cherche un sens à sa vie, qui s'entoure de copains aussi excentriques que lui, qui blablate beaucoup sur le monde qui l'entoure et qui se penche aussi énormément sur son nombril. Il ne supporte plus sa situation d'échec, il a besoin de cadrer ce qui ne fonctionne pas entre les filles et lui, il en discute ouvertement avec son pote et sa nouvelle camarade, tout en observant ses comparses dans leurs propres aventures sentimentales (parfois étonnantes et souvent cocasses). On plonge alors dans une lecture subtile, brillante mais laborieuse. Un peu trop bavarde et d'un intérêt variable (sensation de ventre mou, entre le début et la fin). Je me plains, je me plains... et pourtant les dialogues sont futés, l'humour fin et les personnages (surtout Hassan) franchement décalés. Ça existe, en vrai, des ados pareils ???

Le potentiel est donc en place, façon parcours initiatique en dents de scie, sans grande action ni surprise. En fait, on ne lit pas une histoire, on assiste à un tour de force littéraire, la marque de fabrique de l'auteur. Sympa, oui... mais parfois lassant car le schéma se répète. Pour moi, de toute façon, son meilleur roman reste 
Tortues à l'Infini.

©2002 / " An abundance of Katherines", par John Green / 2012 : Éditions Nathan pour la traduction française. Traduit par Catherine Gibert (P)2020 Lizzie

Cynisme, autoflagellation, doute et interrogation... le comédien donne le ton et incarne un adolescent de 17 ans, surdoué sans génie, paumé et désabusé par ses ruptures répétées, ainsi que son meilleur ami d'un optimisme à toutes épreuves, un peu cinglé mais terriblement attachant. Mêmes les personnages féminins trouvent leur place, sans caricature ni excès, dans cette mise en scène intelligente et pleine d'esprit !

La traduction de la citation de Philip Roth qui apparaît en exergue est extraite de "La Tache", Éditions Gallimard. Traduction de José Kamoun

⭐⭐⭐

6 mars 2020

La Fabrique de poupées, d'Elizabeth Macneal

La Fabrique de poupéesRoman beaucoup vu à droite et à gauche depuis cet automne. D'abord méfiante, j'ai finalement tenté l'expérience en format audio... et puis, la couverture est si jolie !

Question ambiance, on plonge dans un roman à la Dickens. On vivote dans les quartiers populaires de Londres, ça sent la crasse, la vinasse, la hargne, on pousse la porte d'un cabinet de curiosités ou celle d'un grand magasin, on croise des personnages aux parcours chaotiques... dont Albie, un garçon des rues qui vit de débrouilles (et refourgue des animaux morts à un taxidermiste), comptant aussi ses piécettes pour s'acheter de nouvelles dents, mais aussi Rose et Iris, deux sœurs embauchées dans un atelier pour dessiner des visages aux poupées, qu'un jeune peintre préraphaélite, en quête de sa muse, va croiser en chemin. Tout ça se déroule sur fond d'Exposition Universelle de 1850 qui s'apprête à ouvrir ses portes... Là encore, on entend les ouvriers s'échiner à l'ouvrage, les journalistes, les médisants, les ambitieux et les opportunistes soupirer autour du tout nouveau Crystal Palace. L'ambiance est vivante : authentique, palpable, unique. Clairement on vit, on respire, on sent l'effervescence de l'époque victorienne, celle qui n'épargne guère les pauvres, les laissés-pour-compte ou les écorchés.

Bref. Les chapitres défilent et l'histoire tisse sa toile entre les rencontres, les pièges, les quiproquos, les mensonges, les révélations etc. On gobe tout. L'atmosphère apparaît vénéneuse mais fascinante. Mine de rien, un individu se détache du lot, devient inquiétant, obsessionnel et dangereux. On devine que le roman va basculer encore plus loin et plus bas. On frissonne un peu. Par contre le dénouement... je ne sais pas. Sans quoi, la lecture a tenu la distance et fourni un bon voyage dans le temps. Pour les décors et l'inspiration, franchement, nous sommes servis ! C'est excellent. La trame romanesque est plus discutable car elle crée parfois un climat malsain et dérangeant (la relation entre Iris et Louis, par exemple, bof bof).

Place donc à un premier roman étonnant, à la fois lourd et excentrique, ambitieux et accessible, un bel hommage au pouvoir de l'art, de la création et à la passion. Enfin un peu de changement dans le paysage éditorial, oui ça fait du bien !

©2019 Titre original : "The Doll Factory" / Presses de la Cité pour la traduction française (P)2020 Lizzie

J'ai ressenti un bonheur immense à retrouver le comédien dont j'apprécie beaucoup le travail en tant que lecteur pour livres audio (c'est lui la voix des romans de Fred Vargas). Du plaisir sur toute la ligne... un ton grave, jamais exagéré, une intonation mesurée, pas de stéréotypes, une tension palpable qui ne faiblit jamais. Que dire ? Oui, c'est excellent !

#challengebritishmysteries chaperonné par @lou_myloubook et @hildelle 

⭐⭐⭐ 

5 mars 2020

Voici venir la mariée (Agatha Raisin enquête 20), de M.C. Beaton

Voici venir la mariéeDans cet épisode, Agatha Raisin multiplie les frasques et les dossiers. Accrochez-vous, c'est rock'n roll.

Tout d'abord, elle assiste au mariage de son ex en grinçant des dents (longue, longue histoire) puis devient la principale suspecte lorsque l'épouse est assassinée (couic). Enfer et damnation, notre chère Agatha part se ressourcer sur le continent mais cumule les rencontres et tombe dans des pièges pas possibles. On a à peine le temps de dire ouf qu'un nouveau chapitre nous happe et nous entraîne vers de folles péripéties. D'un autre côté, Agatha résout affaire sur affaire grâce à son équipe de choc. La délicieuse Toni est de retour... pour le plus grand bonheur de notre détective, même si Agatha s'enfonce dans la déprime en notant les ravages du temps.

Que j'aime cette série qui montre aussi une héroïne forte et néanmoins vulnérable face à son miroir. Agatha se sent trop vieille et victime de son époque. Elle est aussi pleine de contradictions car n'est pas franchement féministe et recherche sans cesse l'amour, mais n'est pas prête pour jouer les ménagères modèles et perdre son indépendance. Vous l'avez compris, Agatha Raisin c'est du brut de décoffrage ! Cette 20ème enquête (!) est une lecture bouillonnante et survoltée. L'histoire part dans tous les sens sans perdre son sens de l'humour. Et que dire de ce clin d'œil juste avant le point final... GOOD JOB, AGGIE !

©2020 Albin Michel (P)2020 Audible Studios

Excellente performance de Françoise Carrière, notre lectrice attitrée, qui rend cette expérience inoubliable et délirante ! Ce rendez-vous est aussi le vôtre, merci.

#challengebritishmysteries orchestré par @lou_myloubook et @hildelle

⭐⭐⭐⭐

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4 mars 2020

Sacrées sorcières (de Roald Dahl) par Pénélope Bagieu

Sacrées sorcières pénélope bagieuEXCELLENTE ADAPTATION !

Ce format BD colle merveilleusement à l'humour malicieux de Roald Dahl. On retrouve le ton espiègle, le suspense et la cocasserie du roman (qu'on ne présente plus). Pénélope B. se régale en s'appropriant ce conte pour enfants qui fait dresser les cheveux sur la tête : on s'éclate avec sa petite grand-mère (note inside : le tabac tue), la relation avec son petit-fils est tordante, leur aventure à l'hôtel prend un tour affolant mais l'histoire est vraiment riche en rebondissements, émotions, claquements de dents, sourires et applaudissements.

Le mythe des sorcières retrouve aussi ses lettres de noblesse : oui, ce sont des femmes cruelles et sans cœur. Elles détestent les enfants et ont prévu de les éliminer du royaume. Et toc ! Le plan est infaillible... enfin, c'était sans se douter de l'espion derrière le paravent, qui sent le caca de chien.

J'avoue : Sacrées sorcières est mon roman préféré de Roald Dahl ♥
Seule entorse à la règle : Pénélope B. a créé un nouveau personnage qui n'existait pas dans le texte original. Elle a ainsi glissé une petite fille pour permettre aux lecteurs d'aujourd'hui de choisir le héros auquel il aimerait s'identifier. #ZeroDiscrimination #HeForShe

En tout cas, c'est une lecture formidable et terriblement palpitante. Une adaptation éclatante d'un classique qui n'a pas pris une ride. Humour noir et tension dramatique au taquet... absolument stupéfiant (et pétrifiant). Oui, on reste sur les fesses.
Et moi, j'adore !

Gallimard BD / Collection Fétiche (2020)

⭐⭐⭐⭐.5

4 mars 2020

Quatre désirs, par Yael Frankel

quatre desirsQuatre désirs, quatre rêves ou quatre caprices ?

Une petite fille confesse ses quatre désirs (un peu fous) : avoir son propre parc d'attractions, une voiture avec chauffeur et un voleur pour chiper des bonbons.

Le quatrième, chut... c'est un secret.

Elle émet aussi quelques réserves, par exemple, nul ne pourrait se rendre dans son parc sans son autorisation, ou elle négocierait âprement le droit de partager ses bonbons. Ou juste un seul.

Vu comme ça, le quatrième désir de la fillette est encore plus audacieux !

Où trouver un ami rien que pour elle et qui accepterait ses lubies ?

Ce serait oublier son ange gardien - ce gorille discret et bienveillant - car rien n'est jamais impossible et il est toujours permis de rêver !

**********

Voilà un album doux et méditatif, à la fois plein d'humour et de poésie.

Que j'aime cette tendresse... On tourne les pages en souriant, on referme le livre en chuchotant. Prière de ne pas déranger.

Vraiment très élégant !

rouergue, 2020

 

4 mars 2020

Tout pour ma pomme, d'Édouard Manceau

Tout pour ma pomme

Bibi est un sympathique petit loup, plutôt gourmand et pas très partageur.

Cela commence par de bonnes salades, miam pour l'entrée, puis par des haricots mange-tout, double miam pour le plat de résistance, et enfin de belles pommes rouges, miam miam miam en dessert.

Bibi est rusé et fait croire à ses copains... un ogre, un géant, un colosse ! vite, vite, vite, il faut déguerpir. Les copains se tirent, laissant Bibi se régaler tout seul.

Car évidemment Bibi est un gros menteur ! Mais ce n'est pas très cool de tout garder pour lui seul.

Alors, juste avant le goûter, Bibi pique un petit somme près d'un cabanon. Sans se douter que son piège va se retourner contre lui !

***********

Un grand classique, qui traite d'amitié et de générosité : les plus petits y sont forts sensibles.

L'histoire est racontée avec humour et illustrée avec tendresse. Succès assuré.

Milan, réédition 2020

 

 

4 mars 2020

Tu viens jouer avec moi ? d'Emmanuel Lecaye

TU VIENS JOUER AVEC MOIPetit Ours cherche camarade de jeu ! Alerte rouge.

Avec son ballon sous le bras, petit ours fait le tour de la maison en posant la même question : tu viens jouer avec moi ?

Mais tout le monde semble déjà occupé : Didi est sur la balançoire, Manu somnole sous un arbre, Papa fait des crêpes, Maman travaille, Grand-Père bouquine et Grand-Mère cueille des fruits.

Finalement, personne ne veut jouer avec lui. Le voilà bien dépité...

Au lieu de se morfondre, notre petit ours a trouvé une solution : jouer tout seul !

****

Très chouette album, qui rappelle le cas des enfants impatients, exigeants, réclamant de l'attention, toujours et encore, et qui oublient parfois qu'ils peuvent s'occuper autrement, avec beaucoup d'imagination et de bonne volonté !

L'exemple de ce petit ours est positif et encourageant : avec un bout de tissu, du fil à coudre et quelques boutons, celui-ci vient de se bidouiller un nouvel ami.

Simple, très sympa et efficace.

L'école des loisirs / loulou & cie / 2020

 

3 mars 2020

Par omission, de Erin Kelly

Par omissionKit est chasseur d'éclipse et parcourt le globe avec son frère en quête des meilleurs spots. Une année, en Cornouailles, sa petite amie et lui surprennent un type en train de violenter une jeune femme. Laura appelle aussitôt les secours et soutient la victime complètement groggy. Lors du procès, elle ne reculera devant rien pour maintenir son accusation et envoyer le prédateur sous les verrous. Mais cet événement va également fragiliser le couple car Beth va s'incruster dans leur vie, ce que Kit va considérer comme malsain et anormal.

Après un début assez longuet, l'histoire laisse entrevoir l'atmosphère lourde et opaque dans laquelle elle veut nous installer. Des non-dits, des obsessions, des choix guidés puis réorientés... bref, une bonne tension psychologique qui rendrait presque accro. On reste cependant sur nos gardes, ayant déjà lu un roman de Erin Kelly (Un Feu dans La Nuit), je me souvenais de son immersion en douceur avant sa duperie. Là aussi, j'ai assisté à une mise en scène vicieuse et insoupçonnable. Longtemps on croit avoir tout deviné mais l'engrenage est implacable. Par contre, je ne sais pas encore si le dénouement me convient ou pas... Il renvoie aussi à la question de la culpabilité, de la responsabilité, de la lâcheté et de la vengeance. Encore une lecture qui embrouille les idées et inspire une certaine gêne ou de l'insatisfaction.

©2018 Bragelonne (P)2020 Hardigan

Classé parmi les dix meilleures ventes de l'année en Angleterre, Par omission explore avec une extrême finesse les limites auxquelles nous sommes prêts pour protéger nos mensonges. En jouant habilement des nuances, Erin Kelly oppose la parole d'un homme et d'une femme sur le point de devenir parents, obsédés par la perfection, la justice et la transparence. Elle met en évidence cette zone floue, faite de lâchetés et de renoncements, où se faufilent les criminels et où se distille le poison.

Lecture anecdotique mais avalée en une goulée pour le #challengebritishmysteries chaperonné par @lou_myloubook et @hildelle 

⭐⭐⭐

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