À peine sortie de prison, Sarah est conduite chez son père qui vient d'être assassiné dans son manoir. L'homme a succombé à des tortures et gît sous le regard de sa fille impavide. Son supérieur lui réserve l'affaire en sous-marin car officiellement c'est le jeune officier Adrian Koll qui conduira la marche à suivre. Choquée par le drame qui frappe sa famille, Sarah se montre docile et conciliante. Son père... distant, froid et secret. Comment imaginer un crime d'une telle barbarie ?
Sarah n'est pas au bout de ses peines car elle doit également encaisser le déballage médiatique qui vient effriter son image d'enquêtrice chevronnée. Elle ignore encore que Christopher va en faire une affaire personnelle et chercher à éclairer cette sombre histoire qui lui colle à la peau. Enfin un peu de débroussaillage dans le tableau ! Depuis Le Cri, on a vu se dessiner les failles dans son personnage de bull-terrier : ses traumatismes, ses fantômes, ses secrets... Eh bien le mystère entier sera levé. Youhou. Est-ce pour autant renversant ? que nenni.
Bon point pour ce roman : L'île du Diable compte 200 pages en moins (et ça fait du bien). La lecture est plus rapide, avec moins de niaiseries entre les personnages et une histoire qui va à l'essentiel. Les révélations historiques qui y sont faites sont glaçantes mais l'exploitation au cœur de l'intrigue laisse parfois à désirer. J'avais deviné beaucoup, beaucoup de choses. Oups. Seul un détail me chiffonnait... et bim, réponse dans l'épilogue. Euh. 🙄 Sans surprise, ce troisième rendez-vous avec Sarah Geringën n'a pas permis de me réconcilier car je trouve le scénario cette série beaucoup trop cinématographique et convenu. Mais il en faut pour tous les goûts !
©2019 XO Éditions (P)2020 Lizzie, un département d'Univers Poche
- Lu par : Olivier Premel
- Durée : 5 h 32
⭐⭐⭐