En théorie tout va bien, de Sarah Bussy
En tableau, la famille Lauper incarne l'harmonie parfaite : l'homme attentif, la femme glamour, les enfants charmants, les pains au chocolat du dimanche... Leurs soirées sont toujours délicieuses et conviviales. Les gens se bousculent pour les fréquenter.
Nul ne pourrait supposer que l'épouse verse de grosses larmes le soir, derrière la porte de sa chambre vide. Nul n'imagine qu'un lourd secret pèse sur cette famille... et c'est vers l'âge de douze ans que Cassis Lauper va brutalement y être confrontée.
La révélation n'est pas cataclysmique. C'est seulement l'impact qu'elle aura sur les uns et les autres au fil du temps qui est assez sidérante. Genre, le frère de Cassis va tout ignorer jusqu'au jour de son mariage !
Sous l'innocence et les non-dits, on déniche finalement des drames et de l'amertume. Trop de désespoir pour une lectrice à fleur de peau (moi)... donc déception au moment de refermer ce roman peut-être trop commun mais qui dépeint l'enfance et les souvenirs avec une tristesse immense.
JC Lattès, 2019
⭐⭐⭐