Le Parfum de l'Ombre (Shadowscent #1), par P.M. Freestone
Pour soigner son père gravement malade, Rakel tente de participer à un concours de parfumeuse qui tourne court et place la jeune femme en mauvaise posture dans un palais en pleine ébullition. Le roi est mourant, son fils héritier est envoyé en expédition diplomatique pour apaiser les tensions. Sauf qu'il est à son tour victime d'un attentat. L'étau se resserre autour de Rakel qui réussit à s'échapper avant d'être rattrapée par Ash, le Bouclier du prince. Lui a rapidement compris l'importance de s'associer avec Rakel pour que tout rentre dans l'ordre. Guidés par une vieille formule, ils partent ainsi en quête des ingrédients éparpillés à travers l'empire. L'osmose n'est pas parfaite au cœur du tandem mais la confiance va se gagner petit à petit.
Leur mission à la Indiana Jones est aussi contraignante que dangereuse, je m'imaginais déjà les accompagner en me frottant les mains d'excitation. L'aventure serait folle et sauvage... ce serait passionnant ! Oh yeah. Mais voilà, dès le début ça coince avec une mise en place exigeante, un rythme lent et une alternance des chapitres qui fait piétiner l'action. OK accrochons-nous. Après tout, l'univers de la Parfumeuse est opaque et cerné de zones floues.
Entre Rakel et Ash, la relation aussi peine à s'écrire car tous deux se comportent comme de grands handicapés qui ne savent pas lâcher prise (mais vraiment tous les deux). On croirait qu'ils se réveillent d'un long sommeil comateux, oh tiens que c'est nouveau, que c'est charmant, j'en rougis de bonheur (oui, ils rougissent constamment).
On sort brutalement de notre torpeur dans les derniers chapitres. L'histoire d'un seul coup s'emballe (festival d'action et d'émotion) et nous met en appétit pour la suite. Hum... En fait, si je compare avec d'autres livres lus récemment, celui-ci n'est pas aussi intense ou palpitant. Il semble alléchant mais concrètement un peu tiède. C'est ça qui m'embête... j'avais parié que j'allais adorer. Et puis... et puis. 🤣
La Martinière J. (2020) - Traduit par Isabelle Troin
⭐⭐⭐