L'épopée du perroquet, de Kerry Reichs
Au départ, je n'ai pas bien compris les motivations de l'héroïne... une nana gâtée ? superficielle ? En réaction aux jugements de ses parents, Maeve décide de traverser le pays au volant de sa vieille voiture pour vivre à Hollywood chez une copine.
Une panne mécanique l'oblige à s'arrêter dans un bled paumé en Arizona où elle va occuper son temps en travaillant dans une librairie. Le propriétaire est séduisant mais revêche (Noah n'aime pas le changement) sauf que Maeve est une tornade étourdissante à laquelle il est difficile de résister.
Les mois passant, la jeune femme fait son nid et trouve son équilibre parmi une communauté hyper attachante.
D'ailleurs, moi aussi j'avais des étoiles dans les yeux : la lecture est une bulle de tendresse et de bienveillance. Le temps est mis sur pause, ça fait du bien.
Et puis PLOUF ! la phrase anodine qui tombe sans prévenir. Le détail qui chamboule tout.
(J'ai même lu et relu la petite phrase car j'ai d'abord cru avoir loupé un indice avant ça. Non, non. C'était le rebondissement qui fait que... qui explique que... enfin bref, ça change tout.)
Ceci dit, le roman n'en souffre nullement car ça a soudain apporté une touche d'émotion à l'histoire - un supplément d'âme - et rendu l'héroïne moins écervelée (si c'était encore possible d'y croire).
Bonne surprise au final !
Pocket, 2014 - Traduit par : Christine AUCHE
⭐⭐⭐⭐