Sacrifice Box, par Martin Stewart
Été 1982. Sep et ses camarades Arkle, Mack, Lamb et Hadley scellent leurs vacances en consignant leurs biens le plus précieux dans une boîte qu'ils vont enterrer dans la forêt. Ils jurent la main sur le cœur de ne plus jamais y toucher, en gage de leur amitié.
Quatre ans passent. Les anciens camarades ne se parlent plus. Mais un truc déraille alors que des événements bizarres surviennent dans leur petite ville (perdue sur une île). Il devient clair que l'un d'eux a trahi sa parole et a ouvert la boîte de Pandore... délivrant ainsi ses secrets et sa malédiction.
Ne vous étonnez plus de croiser des corbeaux menaçants ou des poupées horriblement méchantes qui veulent vous trucider ! Eh oui. C'est très, très flippant. Sep convoque donc ses partenaires de crime et ils vont décider ensemble d'affronter leurs pires cauchemars.
Et si tout avait commencé après la découverte d'une vieille consigne datant des années 40 ? Et si d'autres, avant eux, avaient eu la même idée de sacrificer des souvenirs comme des preuves d'amitié avant de reprendre leur parole ?
La tension va rapidement être poussée à l'extrême pour mesurer ses effets. Certaines scènes sont dignes d'un film d'horreur. Souffle court. Gros malaise qui s'installe. Et puis la couverture... yes, remarquable. La présentation aussi, vraiment alléchante. Je pensais donc avoir tout bon au moment de piocher cette nouvelle lecture. Pour moi, un super rendez-vous pour le Challenge Hallowen.
Car le début fonctionne très bien. On signe pour un voyage dans les années 80 - on sent l'influence de Stranger Things, des Goonies ou du Maître King. Le décor est planté. On a pas mal la trouille. Malheureusement ça ne prend pas. Impossible d'adhérer pleinement au délire. Et je ne comprends pas. Tous les ingrédients sont pourtant jetés dans la marmite. Tout est à portée de main, mais ça ne veut pas.
Quelle diablerie ! Au fond, j'ai trouvé ça fade. Parfois trop lugubre et exagéré. Bof, bof sur les personnages... trop plats. Pas attachants. En gros, j'ai été déçue. Une lecture a priori distrayante et à réserver aux jeunes amateurs de sensations fortes.
Milan (2020) - Traduit par Leslie Damant-Jeandel / couverture illustrée par Yann Legendre
Never come to the box alone.
Never open it after dark.
Never take back your sacrifice.
⭐⭐⭐