Potion macabre (Rebecca Kean #3), de Cassandra O'Donnell
J'aime décidément cette série ! 😊
Dans ce troisième tome, cap chez les potioneuses. Rebecca s'incruste dans l'école de sa fille pour mener une enquête discrète (à la demande de Maurane, la directrice) mais va être rapidement détournée de son sujet car les ennuis se rappellent à elle sans cesse.
Raphaël absent, Rebecca doit répondre des vampires. Et le bruit court vite en ville - l'Assayim est isolée mais pas affaiblie. Ses ennemis viennent pourtant lui chercher querelle. Qu'importe. Elle riposte et livre bataille en digne guerrière. Et c'est peu dire qu'elle va en baver dans cet épisode : elle meurt deux fois, elle se fait violer, elle explore la quatrième dimension et elle commence à comprendre l'origine de la Bête.
Pfiou. C'est déjà beaucoup, mais ce n'est pas tout : Mark le moisi fait son retour. Bruce est (hélas) en vacances. On ne passe d'ailleurs pas assez de temps chez les loups (sauf petit passage croustillant avec une Léonora en pleine éclosion). J'ai sans doute trouvé que l'intrigue criminelle avait été survolée. Dommage : on a un super démarrage et un final en fanfare, entre les deux on s'égare.
Bien évidemment, tous les hommes de pouvoir ont un faible pour Rebecca Kean. Je n'ai aucun souci à ce sujet. C'est une garce dédaigneuse. Rebecca assume son corps, sa beauté, ses choix. Elle n'est pas très sentimentale, même si son cercle privé ne cesse de grossir (sa fille, son mec, son alter ego, son majordome maintenant, hello Hector). Son humour est caustique mais excellent.
J'ai hâte de connaître la suite, même si je m'empêche de me jeter dessus en variant les plaisirs. Et je suis toujours à fond pour le format audio ! Certes, la découverte de la série est peut-être tardive mais elle est fortement appréciée à sa juste valeur. Je savoure et j'aime à 100% !
©2013 Les éditions J'ai lu (P)2016 Audible Studios
- Lu par : Caroline Klaus
- Série : Rebecca Kean, Volume 3
- Durée : 12 h
- En dépit d'une intrigue criminelle survolée, la lecture du tome 3 a été captivante. L'histoire se concentre sur le personnage de Rebecca et ses nombreux secrets, dont ses origines. Je me régale toujours autant avec le format audio. La comédienne est incroyable et apporte un supplément d'âme à la série. Si je pouvais, je ne mettrais jamais sur pause pour tout lire d'une traite.
⭐⭐⭐⭐
Le prince déchu (Les héritiers #4) par Erin Watt
“I’m Easton Royal, superficial and only interested in how to have a good time. I don’t want to look deep into my being and see the bottomless, black, boring pool of nothingness. I want to live in blissful denial.”
Ce deuxième cycle de la série des Héritiers se consacre au personnage d'Easton. Le trublion de la famille. Le plus torturé aussi. Comptez sur lui pour prouver qu'il est fidèle à sa réputation. Alcoolique, dépendant aux drogues, violent. Easton Royal est incontrôlable. Il aime détruire et ne croit pas au bonheur.
Dans le fond, c'est lui le plus fragile et le plus sensible depuis la mort de leur mère. Easton se sent responsable de ça et rumine ses idées noires sans s'ouvrir aux autres. Après tout, il trouve de moins en moins sa place parmi sa famille. Il est carrément paumé. S'il cède à ses démons, c'est pour mieux oublier sa détresse. Lorsqu'il rencontre Hartley Wright, une nouvelle élève quelconque, Easton est désarçonné par cette fille qui le snobe, indifférente à ses numéros de charme, et qui prétend ne pas avoir de temps pour s'amuser.
Easton se met alors en tête de la conquérir car il est de plus en plus obsédé par cette mystérieuse Hartley dont la vie est également un gros sac de nœuds. D'ailleurs, ces deux-là auraient mieux fait de ne jamais se croiser car l'histoire va aller de mal en pis. Easton Royal n'est ni un prince charmant ni un preux chevalier. Et côté famille dysfonctionnelle, chez les Wright aussi, la question se pose. Qu'est-ce que j'ai pu soupirer ou lever les yeux au ciel.
On voit ces jeunes gens se débattre avec leurs problèmes ou se créer d'autres problèmes. Easton, quoi qu'il fasse, fait tout de travers. Mais ses actes ont souvent des répercussions malheureuses. Et ça ne cesse jamais. Résultat, l'avalanche de drames n'est jamais loin. Lui court se réfugier dans l'alcool à la moindre contrariété, tandis que sa copine est la cible de la mesquerie jalouse de ses camarades d'Astor Park, tous des cinglés, comme dans la série All Saints High de L.J. Shen.
En bref, j'ai été un peu déçue par ce rendez-vous. La série était franchement top au début mais sa qualité ne cesse de faiblir au fil des tomes. Dans La princesse de papier, Easton Royal était un garçon insolent et insouciant. On savait à quoi s'en tenir. Je n'ai pas aimé vivre dans sa tête, plonger dans ses tourments, assister à ses délires, ça tue un mythe et c'est usant. J'ai également eu du mal à m'attacher au couple car leur relation est, pour l'instant, inexistante. Trop de problèmes. Trop de drames. Pas envie d'avoir le cœur léger quand on découvre ce qu'ils traversent.
Et la fin ne fait que confirmer mes pires craintes. Au secours ! Le Royaume est en danger.
©2018 Hugo Roman (P)2018 Audible Studios
- Lu par : Benjamin Jungers
- Série : Les héritiers, Volume 4
- Durée : 8 h 27
- Suis déçue par la technique. La voix du comédien, surtout pour le personnage de Felicity, est trop caricaturale. C'est insupportable. L'écoute n'est pas très harmonieux et n'offre pas une lecture hyper engagante. Je lirai la suite, mais j'hésite à opter pour le livre audio en raison des fausses notes.
⭐⭐⭐