S'il fallait se dire adieu, de Madeleine Reiss
Mon dieu ! Ce roman a encore brisé mon petit cœur fragile. C'était tellement dur, même si je m'en doutais un peu avant de le commencer. L'éditeur ne se trompe pas en évoquant « an unforgettable, heart-warming story of love and letting go, perfect for fans of Jojo Moyes ».
C'est l'histoire d'un garçon de dix-neuf ans qui apprend que sa maladie a gagné du terrain et qu'il lui reste peu de temps pour vivre. Immédiatement, il songe à préserver sa maman qui l'a élevé seule. Il se met en tête de lui trouver un compagnon pour soulager sa peine et met en ligne une vidéo comme alternative de petite annonce. La maman n'est pas au courant et rouspète quand son fils lui propose de rencontrer des inconnus. Elle pense d'abord qu'il veut se débarrasser d'elle (maintenant qu'il est parti à l'université) et ignore que son état de santé s'est aggravé quand elle accepte de jouer le jeu.
Purée. J'étais une loque au moment de tourner la dernière page du livre ! Ne vous méprenez pas. Ce roman est beau mais déchirant. La page 410 est une torture. J'étais - mais alors - en vrac. Comme l'an dernier j'ai perdu ma sœur, et cette année ma fille a quitté la maison pour ses études, je me sens pas loin d'une coquille vide. Ce bouquin a donc tout naturellement trouvé écho en moi. La relation mère-enfant. Le sentiment d'abandon. La force de tout affronter. L'acceptation. Continuer de vivre avec cette douleur.
C'est franchement très, très beau. Poignant mais fort. 💔
Hauteville, 2019 pour la traduction. Traduit par Cédric Degottex
bookshelves: heartbreaking, family-is-my-cup-of-tea
⭐⭐⭐⭐