Envoûtée (Ombre et Mystère #1) de Jennifer L. Armentrout
Je ne connaissais pas du tout ce roman ! Mais j'ai été intriguée.
L'histoire est assez ordinaire et néanmoins fascinante, surtout pour l'ambiance. Un mystère plane sur la famille De Vincent : ils sont riches, beaux et inaccessibles. Des drames et des secrets entourent leur nom. C'est un peu les Kennedy du Bayou !
Lorsque l'héroïne débarque sur leur domaine, elle vient d'être embauchée comme infirmière. Mais elle est à deux doigts de refuser le poste en découvrant que son patron est aussi l'inconnu rencontré dans un bar la veille au soir. Le bougre se montre toujours très entreprenant et n'a pas l'intention de renoncer à la séduire. Elle résiste car elle le trouve “horripilant, fier, bien trop direct”.
Mais elle est surtout perplexe par ce qui l'entoure. Très sensible aux mauvaises ondes de la maison.
Elle avait l’impression d’être dans Shining.
Même sa jeune patiente la laisse perplexe - elle vit enfermée dans sa chambre, complètement atone. La famille refuse d'évoquer le sujet, trop sensible.
À dire vrai, j'ai failli refermer le livre après deux, trois chapitres. Ça me semblait lourdingue. Avec en prime l'archétype du bellâtre de romance. Au secours. J'ai fini par digérer ce mauvais début et me suis sentie plus à l'aise par la suite. Même le personnage de Lucian devient plus craquant (si on supporte le mâle autoritaire et insolent dans son genre). On se retrouve avec une relation de couple sexy et audacieuse, du suspense romantique bien poudré et un dénouement hâtif.
Lecture plutôt sympa ✓. Malgré mes couci-couça sporadiques, mon verdict reste en effet très indulgent. J'ai passé un bon moment aussi ✓.
éditions J'ai Lu, 2019 pour la traduction. Par Cécile Tasson
⭐⭐⭐⭐
« — On dirait bien que tu es en train de faire des croque-monsieur. — Bravo, lâcha Lucian. Tu es capable d’observation. Un point pour toi. Julia sourit. — Depuis quand est-ce que tu manges comme un gamin de six ans qui aurait attrapé un rhume ?
Son sourire s’évanouit. Quoi ? Les adultes aussi avaient le droit de manger des croque-monsieur. Du moins, dans son monde à elle. »