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Chez Clarabel
2 juin 2012

Quelle aventure de partir en vacances ... !

Eux aussi, ils sont de retour ! (clin d'oeil à Laure et Mosquito)

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Lu au soleil, ce dernier titre de Rita et Machin est très rigolo (ce n'est toutefois pas le meilleur de la série, mais qu'importe, on l'aime quand même !). Quand Rita et Machin partent en vacances, ça ressemble à un amoncellement de choses ultra nécessaires à emporter pour quelques jours (une rôtissoire, un canapé, une baballe en caoutchouc, un arc, des flèches, une épuisette, des socquettes...). Comment voulez-vous que tout ça rentre dans la nouvelle voiture de papa ?

A cette occasion, pour inaugurer la nouvelle automobile, Rita et Machin ont eu l'idée de la customiser et d'en faire la surprise à leur papa... Il va être ravi, oh oui. A peine le temps de râler et les voilà partis sur la route, c'est long, c'est bouchonné, Rita et Machin tuent le temps en jouant aux grimaces, et ça klaxonne, et ça râle à l'arrière, mais qu'est-ce que cela veut dire ? Papa continue de fulminer au volant.

Pour bien faire, Machin a le ventre barbouillé (du jamais vu, selon papa au bord de la dépression). Il est temps de faire une halte pique-nique dans l'herbe, pour calmer les nerfs de tout ce petit monde. Quelques chips, sandwichs et cornichons qui piquent plus tard, notre petite troupe est requinquée et affiche de nouveau sa belle humeur. Car, c'est bien connu, quelle aventure de partir en vacances avec Rita et Machin! 

Rita et Machin partent en vacances, par Jean-Philippe Arrou-Vignod & Olivier Tallec (Gallimard jeunesse, 2012)

Le saviez- vous ? 

Depuis le mercredi 9 mai, la série est adaptée en dessin animé diffusé du lundi au vendredi à 8h40 sur France 5 dans l'émission Les Zouzous. Pour voir et revoir les épisodes, clic ici : http://www.pluzz.fr/rita-et-machin
Le générique est chanté par Anais. 

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25 mai 2012

Elle est à tout le monde, la mer ! Tout le monde... A nous aussi, y a pas de raison !

- Oui, on va aller à la mer, déclare-t-elle d'un ton absolument résolu. La vraie mer, celle qui est à 503 km, qui a des vagues, qui porte les bateaux, celle qui va loin, loin, jusqu'en Amérique...
- Celle qui est salée ! crie Johnny.
- Celle qui a des crabes ! crie Noah.
- Des pirates ! Des requins ! hurle Noah.
- Des baleines ! Des sirènes ! ajoute la maman en riant.
- Et du saumon fumé, dit Johnny pour voir ce que ça fait de mettre de la poésie dans la conversation.
Et il va ajouter : « Et des beignets. Au chocolat, même, des fois. » 

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Johnny n'est pas un élève brillant, certaines choses le dépassent, comme la poésie ou les livres à la bibliothèque. Il aime bien y aller toutes les semaines, avec sa classe, mais ce qu'il préfère ce sont les voyages en bus, sa place derrière le chauffeur, pour bien voir la route.

A la maison, la famille ne sort pas beaucoup et ne peut pas se payer des vacances non plus. Est-ce que ça le chagrine, Johnny ? Non, pas vraiment. C'est sa maman qui a soudain le blues et qui décrète qu'ils iront, eux aussi, cet été à la mer, la mer qui se trouve à 503 km. 

Voilà un roman pétillant, optimiste, jovial et léger comme une bulle. C'est un petit texte à l'effet magique, qui évoque les rêves et la poésie, avec pour héros un garçon très attachant, gentil, simple et attendrissant. Je ne vous raconte pas le bonheur que cette lecture procure... A découvrir, tout bonnement ! 

Je veux aller à la mer (Où l'on apprend que la mer est à 503 km) par Jo Hoestlandt, illustré par Jean-Pierre Blanpain
Oskar éditeur, coll. Trimestre, 2012 

25 mai 2012

Ciel voilé chez les amoureux.

Y'a de la zizanie chez mademoiselle Zazie ! 

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Cette lecture s'adresse à tous les petits Max de la planète qui, sous couvert de tomber raider dingue de la nouvelle maîtresse, n'hésitent pas à plaquer leur fidèle petite copine (souvent des filles extras comme Zazie), en griffonnant sur un petit mot une formule aussi lapidaire que 'je te divorce'. Argh, le coup bas ! 

Girl power oblige, notre Zazie a choisi la riposte. Max va souffrir, surtout quand il devra à son tour ramasser les miettes de son coeur à la petite cuillère (la maîtresse a le charme toc des animatrices de tv, selon elle !). Passera-t-elle l'éponge sur une telle goujaterie ? Han, han. Soudain, Zazie doute à son tour. Et c'est mademoiselle Mirette herself qui va lui rappeler que l'amour, c'est précieux mais quand il s'arrête, il s'arrête. C'est triste, mais c'est comme ça. (Regard dubitatif de notre Zazie, on imagine bien !) 

Ce nouveau roman de mademoiselle Zazie et Max son amoureux cramoisi est une formidable pirouette aux sentiments amoureux (la palette est large, puisque amour rime parfois avec volage, jaloux ou pétri de remords). C'est chic, c'est rigolo, c'est illustré avec facétie et tendresse, c'est aussi d'une grande clémence, car nous, on lui aurait bien fait sa fête à Max l'inconstant ! Enfin bon, ce roman est très, TRES drôle ! Comme toute la série, d'ailleurs. 

Mademoiselle Zazie déteste la maîtresse, par Thierry Lenain & illustrations de Delphine Durand (Nathan, 2012)

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24 mai 2012

Mon coeur en miettes

Un petit bijou de tendresse et de délicatesse !

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Michel a le coeur lourd en ce jour de rentrée : son meilleur ami Malik a accompagné son père en Espagne jusqu'aux prochaines vacances, c'est la première fois qu'il se sent si seul. A l'école, il est remplacé par Carmen, une jolie petite espagnole, et c'est Michel que la maîtresse a désigné pour être son référent. 

Le garçon est soudainement empoté, il ne sait pas trop comment s'y prendre, les filles ça le gonfle et ça passe son temps à ricaner. Sauf que Carmen n'est pas comme les autres. Elle est douce, elle a un sourire rayonnant, et puis elle l'appelle Miguel. De drôles d'émotions commencent à naître, ça ne cesse de s'améliorer au fur et à mesure que les enfants passent du temps ensemble et apprennent à se connaître. 

Carmen l'invite même chez elle pour goûter une paëlla avec du chorizo qui ne fait pas semblant de piquer. Et puis, tous les matins, ils se retrouvent au coin de la rue pour se rendre à l'école, Michel lui porte son cartable aussi ! Est-ce que ça signifie qu'on est amoureux ? Michel, lui, n'aime pas trop parler de son intimité devant tout le monde, c'est son jardin secret et il compte le préserver, même s'il risque de blesser sa tendre amie. 

Le chagrin d'amour prend alors la forme d'une plante carnivore dans le ventre, avec des papillons qui volent autour. C'est pour ça que ça chatouille le ventre quand elle sourit. Mais en même temps, ça dévore le coeur par petits bouts.

C'est très joli, non ? Cet album est comme une sucrerie qu'on déguste, tout est quasiment parfait, les illustrations sont lumineuses, Olivier Tallec ne déçoit jamais de toute façon, le texte est sensible et ponctué de réflexions attendrissantes, Charlotte Moundlic a su trouver les mots justes pour évoquer le trouble amoureux chez l'enfant. C'est une très belle lecture, qui réunit pour la troisième fois deux grands talents.

Mon coeur en miettes (ou les plus beaux jours de ma vie), par Charlotte Moundlic et Olivier Tallec (Père Castor, 2012) 

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@ crédit illustrations : Olivier Tallec

23 mai 2012

Tu crois peut-être que j’exagère ? … À peine.

Voilà un petit album à chérir d'amour tendre, parce qu'il est épatant avec son air de ne pas y toucher, et vous vous surprendrez à sourire jusqu'aux oreilles au moment de tourner les dernières pages... 

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Très librement inspirée du conte du Chaperon rouge, cette version nous présente un petit cochon qui doit porter un panier de victuailles à sa grand-mère, qui habite au-delà de la grand-route. Cette traversée lui fait un peu peur, mais sa maman ne veut pas entendre de telles sornettes et l'encourage à braver sa trouille.

Alors, il se lance vers l'inconnu et va vivre une folle aventure : d'abord il rencontre une grenouille blessée et choisit de l'aider, puis il traverse hors du passage pour piétons et manque de se noyer, un agent de police viendra à son secours mais lui volera sa tablette de chocolat... Et c'est pourquoi le petit cochon n'a pu ramener les gourmandises promises par sa maman, même les galettes sont tout écrasées.

Est-ce sa grand-mère va avaler une fable pareille ? Eh bien, oui, avec un bon verre de lait !

Ce petit album est décidément fort rigolo, même si au départ je n'étais pas convaincue par ses couleurs, la bouille du cochon a fini de me convaincre ! L'histoire est une délicieuse pantalonnade, truffée d'humour léger et d'une légère pointe d'ironie. Les enfants vont adorer.

Tu exagères ! par Francis Ysebaert (Ecole des Loisirs, 2012)

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22 mai 2012

Un copain pour de vrai

Joli, très joli moment à partager...

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Muche a tout plein de jeux et de jouets dans sa chambre. Mais personne pour jouer avec lui. Alors il décide de s'inventer un copain, à partir d'un bout de carton. Bon, ce n'est pas un camarade de jeux digne de ce nom. A la place, Muche propose de se promener dans le jardin, de flâner dans l'herbe et de contempler le ciel. Aaaah, qu'on est bien ! 

Puis l'orage s'annonce et voilà Muche et son ami trempés. Misère ! A peine le temps de s'abriter sous un arbre, et Muche constate que la pluie a fait des dégâts irrémédiables. Son copain en carton est tout raplapla, Muche a beau tenter de le sécher, il n'a plus fière allure.

C'est alors que s'invite André, qui passait par là sous son parapluie. Il découvre un Muche désemparé et son copain mal en point, à lui de prendre l'initiative de lui préparer un bel enterrement, avec une petite pensée émue envers ce bon camarade éphémère. 

Toutefois, cette rencontre a aussi scellé le début d'une nouvelle amitié, entre Muche et André.

Cet album évoque l'enfance, la solitude et l'amitié avec beaucoup de simplicité et de tact. C'est un album aux couleurs tendres et aux illustrations délicates, qui apportent infiniment de tendresse et d'harmonie à la lecture. C'est aussi et surtout un instant bulle, un rendez-vous fait de charme et de douceur. 

Le Copain, par Maud Sene (Ecole des Loisirs, 2012)

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7 mai 2012

C'est qui le roi du château ?

C’est un magnifique château qu’Émile a passé la matinée à construire. Le plus beau de toute la plage, et le plus gros. Tellement beau que tout le monde le convoite et veut y habiter. Évidemment, Émile n’est pas d’accord. Le roi, c’est lui. Mais il lui faudra apprendre que, sur la plage, tout près des vagues, les monarchies ne sont pas très durables…

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UN BONHEUR POUR LES YEUX ! J'aime infiniment les illustrations d'Adrien Albert, il possède un trait net et délicat qui me fascine sans que j'y comprenne quelque chose. C'est bien simple, l'amour ça ne s'explique pas. Et puis cet album a aussi pour vertu de me transporter au bord de la mer, sur une plage magnifique, où il n'y a personne à part le petit garçon et sa maman, c'est d'un calme bénéfique... Franchement c'est reposant et ça fait du bien. L'histoire est une anecdote rigolote d'un château autour duquel crabe, bigorneaux et garçonnet se disputent la seigneurie, et puis zou... la vague gronde et la mer vient avaler tout titre de propriété. C'est volontairement taquin, un peu injuste mais ce sont les lois de la nature ! 

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Une vue magnifique sur la mer, la plage, le sable... Finalement, la reine c'est cette étendue bleue.

Le roi du château, par Adrien Albert (illustrations) et Jeanne Taboni Misérazzi (texte)
Ecole des Loisirs, 2012 

6 mai 2012

Une Brigitte, des framboises, quelques vers de terre, des cacahuètes et des chats, des oiseaux...

Je vous présente Brigitte, la brebis qui n'avait peur de rien.

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Contrairement à ses copines qui craignent le loup, Brigitte s'en moque et passe son temps à manger. Elle raffole des framboises, en mange des tonnes, quitte à attraper mal au ventre. Pendant ce temps, le troupeau est divisé. C'est la panique chez les bovidés et le sauve-qui-peut ressemble souvent à des missions-suicides. Après tout, qui sait d'où vient le danger ? A plusieurs reprises, les moutons font tout et n'importe quoi. Résultat, le troupeau se décime à vue d'oeil.

Brigitte, elle, continue d'engloutir ses framboises et ne se préoccupe pas des drames qui se jouent aux alentours. Un blurp plus tard, elle finit par lever son museau de son festin et veut retrouver les copines. A la place, ce sera le loup lui-même qui fera office de comité d'accueil. Gloups.  

Ne vous planquez pas sous la couette, il n'y aura point d'effusion de sang, au contraire c'est une autre substance rougeâtre qui va dégouliner sur les pages... hihi, c'est très drôle ! Et notre Brigitte nous réserve d'autres surprises, notamment la rencontre avec Michel le mouton. Souvenez-vous, il pensait n'avoir pas de chance. En voilà un joli clin d'oeil. Ces deux albums cultivent l'art de l'humour acide et désopilant, je vous promets que vous ne regretterez pas la découverte ! 

Brigitte, la brebis qui n'avait peur de rien par Sylvain Victor (éd. Thierry Magnier, 2012)

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Autre lecture qui part dans tous les sens, avec une histoire de vers de terre, de cacahuètes, d'oiseaux et de chats, tout le monde se mange et s'avale sans réfléchir, la chaîne alimentaire en perd son latin et il est temps de remettre de l'ordre dans tout ce bazar. 

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Avant, les vers de terre mangeaient des cacahuètes. Les oiseaux mangeaient les vers de terre. Les chats mangeaient les oiseaux. Personne ne mangeait les chats. Alors un ver de terre très énervé a pété un câble : un jour, il a mangé un chat ! Mais un oiseau a avalé le ver de terre, et l'oiseau a été mangé par un chat. Ouille, ça part en quenouille car, si on y réfléchit bien, un chat a mangé un chat. 

C'est complètement farfelu, un peu compliqué, savamment désordonné mais l'histoire tient la route. Cela vous explique l'équilibre alimentaire, son fonctionnement, son ordre et son importance (mine de rien). C'est représenté par des illustrations qui s'éclatent, sur chaque double page, en un festival de couleurs et de bestioles. Le principe est cocasse, particulièrement ingénieux surtout, puisque nos yeux roulent de haut en bas, et de gauche à droite, tant les détails courent comme des fourmis sur un plateau. De quoi impressionner le lecteur, sans prétention, mais avec facétie.

Les vers de terre mangent des cacahuètes, par Elisa Géhin (éd. Thierry Magnier, 2012)

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3 mai 2012

"Les enfants sont des énigmes lumineuses."

Le match du jour oppose les enfants contre les parents. Bah oui. 

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Les enfants sont méchants, c'est bien connu. Ils sont bruyants, insupportables, ils crient, font des caprices, ils mordent, ils crachent leurs épinards, ils ne disent pas bonjour à la dame, ils font du chantage, ils donnent des câlins quand ça leur chante, en somme ils sont épuisants et limite ingrats. C'est fort d'une tendre ironie que Vincent Cuvellier nous livre un portrait de notre progéniture, avec un bagout hors du commun. Impossible de ne pas sourire en parcourant cet éventail de situations toutes plus grotesques (et authentiques !) les unes que les autres.

C'est ainsi un festival de patience et de flegme qui s'offre à nous, et le constat s'impose : les enfants sont de gentils monstres qu'on aime comme ils sont, c'est-à-dire imparfaits. On doit aussi au rituel de l'histoire du soir de réconcilier tout ce petit monde, ouf les journées peuvent paraître longues, elles savent aussi se boucler sur un sentiment d'apaisement quand on retrouve l'enfant endormi dans son lit, sourire aux lèvres et heureux... Après tout, les enfants sont gentils. 

-) A découvrir pour l'ironie de la situation, pour l'humour de Vincent Cuvellier et pour les illustrations d'Aurélie Guillerey (j'adore). 

Les enfants sont méchants, par Vincent Cuvellier & Aurélie Guillerey (Gallimard jeunesse, coll. Giboulées, 2012)

Les enfants auront l'occasion de se venger en se plaignant de leurs parents, grâce au retour de ma mère ! Une mère qui ne fait rien comme les autres, qui a la tête dans les nuages, qui dit une avalanche de gros mots, qui mange des paquets de bonbons, qui promet de faire attention et qui bien évidemment n'en fait qu'à sa mode. 

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C'est déjà le troisième titre de cette collection (où le portrait de ma mère est souvent gratiné, mais c'est pour de rire !). Si ma mère est à la fête, son fiston, lui, se désespère et le lecteur rigole. Trois histoires courtes viennent faire état de situations souvent désespérantes, mais jamais navrantes, ma mère a conscience de ses défauts et préfère en rire en faisant l'orang-outang dans son dressing. Tout ça sent bon le vécu, c'est tendre et rigolo de découvrir le regard que parfois posent les enfants sur leurs parents ! Ce troisième rendez-vous a donc été placée sous le signe des facétieuses retrouvailles.

Ma mère à la fête, par Gwendoline Raisson & Magali Bardos (OFF - Pastel, 2012) 

* La citation en titre de ce billet est de Daniel Pennac. : )

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28 avril 2012

Pêle-mêle Clarabel #51

Un pêle-mêle à thème, pour changer : Lorsque l'enfant paraît... ! 

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Tous les matins, Joseph a rendez-vous avec l'oiseau qui semble le guetter depuis sa branche alors que le garçon tire les rideaux de sa fenêtre. Joseph comprend que l'oiseau attend son petit déjeuner, mais un matin l'oiseau est différent et refuse les graines que Joseph lui tend. Il a plus important à lui montrer, là-haut, sur la branche de l'arbre !

Les illustrations et les couleurs de cet album sont vraiment superbes ! Cette histoire de petites graines peut être librement interprétée (les petites graines qu'on plante dans le ventre pour avoir des bébés, par exemple) car elle ne se cache pas pour exprimer tout le bonheur et aussi l'excitation qu'il y a dans l'attente d'une future naissance. Joseph, notamment, a le coeur qui chatouille... en plus de son sourire comblé et de ses yeux qui brillent, bref sa joie est contagieuse ! 

Petites Graines, par Emile Jadoul & Catherine Prieur (Pastel, 2012)

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Si les mains de papa sont si grandes, c'est pour mieux sentir bouger le bébé dans le ventre, ou pour mieux bercer son petit corps tout entier. Les mains de papa sont deux grandes coquilles derrière lesquelles l'enfant peut se réfugier en apprenant à grandir. Emile Jadoul a ainsi dessiné de très grandes mains, mais c'est de façon symbolique et les détails ont leur importance, comme ce petit doigt auquel s'accroche l'enfant, avant de se lancer dans le vide (apprendre à marcher !). C'est vraiment une belle approche, une belle lecture à partager et un cadeau à offrir aux papas ! 

Les mains de papa, par Emile Jadoul (Pastel, 2012)

Ça commence par un baiser, ça finit par un bébé.  Proverbe québécois

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Lui aussi mérite d'être offert, lu, donné, partagé... C'est un album magnifique de Rascal (ses techniques d'illustrations sont impressionnantes, j'ignore le procédé mais j'étais sans cesse attirée par l'envie de glisser ma main sur chaque page par admiration). C'est donc une histoire qui parle de la famille et des proches au moment où ils se penchent sur le berceau du bébé en allant de leurs petits commentaires. On s'y retrouve, on se rappelle, on aime, on admire...  Bauchette aussi a aimé.

Au monde, par Rascal (Pastel, 2012)

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