Swap au long cours 2011 (2ème acte)
Pour oublier septembre et ses petites misères, voici un colis qui prolonge le goût des vacances, de l'été, du soleil, de la mer, des heures insouciantes... Un colis généreusement concocté par Alya, merci tout plein !
Au menu : gourmandises sucrées et fruitées, lectures au goût de guimauve, remèdes contre le blues, du sent-bon qui rappelle les mers du Sud, des soupirs, des sourires niais, des ricanements parce que le Mikado, y'a que ça de vrai... rendez-vous en décembre pour la dernière session !
Ce swap est bien évidemment organisé par Bladelor. Merci les filles !
Swap au long cours 2011 (1er acte)
Poussées par l'excitation des copines, Alya et moi avons osé nous lancer dans cette aventure du swap au long cours, édition 2011. Nous étions folles, nous étions insouciantes, nous avions nos idées précises (beaucoup d'affinités, ça tombait bien !) et très vite notre premier thème est tombé : the Twilight Zone (en référence à la série fétiche des années 60, révélée par Temps X l'émission animée par les étranges frères Bogdanoff dans les années 80 ... oh yeah). Nous voulions des voyages dans le temps, des quatrièmes dimensions, des rencontres du troisième type, bref décrocher de la réalité à notre façon. C'est parti !
Que cachent ces petits paquets estampillés ? De belles, belles choses, voici donc :
- une série tv - Lark Rise to Candleford (love)
- un film - Hors du temps avec Eric Bana et Rachel McAdams (love, bis)
- des livres en VO - Small Blue Things ; Haven ; Lunarmorte (triple love, of course)
- un roman en VF - Les étoiles de Noss Head de Sophie Jomain (love curieux)
- une très belle carte Alice in Clockwork de Jasmine Becket-Griffith (swoush)
- des gourmandises au chocolat, au sucre, au caramel, avec des couleurs bariolées, et des saveurs inattendues (bave)
- un carnet secret pour nos pouvoirs magiques (gniii)
- un joli presse-papier qui me rappelle que c'est bon d'être dans la lune (bah ouais)
- une bougie sent-bon et de la pâte de speculoos (sluuuuuurp)
Merci encore Alya ! Et chapeau chère Bladelor pour ton organisation !
En fanfare Adrienne !
Tout d'abord, les lectrices de ce blog vous souhaitent de très belles fêtes !
Et enfin nous sommes le 24 décembre, DATE OFFICIELLE, pour révéler les colis du Swap Xmas Men organisé par Bladelor et Sandy. Oh yeah. Les filles, nowel a été rock-n-roll, cocasse, baveux et alléchant. Rien que ça.
Merciiiiiiiiiiii Anne ! ♥
Fantasque et fantaisiste
Elle était romantique Et très aphrodisiaque
Princesse à l'abandon
Elle coulait pour de bon Et toi saint-bernard dans le fond
Se souvenir des belles choses
Il était un samedi, par une belle journée ensoleillée, un paquet déposé devant ma porte, un paquet qui sent bon le soleil et les gourmandises,
un colis, donc, qui dit non ! à la rentrée ...
C'est autant d'amour que je t'envoie ... un message qui me vient de Gaëlle, ma libraire préférée. Merci de tout coeur ! Et bravo les filles, Cécile et Mlle Pointillés, pour l'organisation de ce swap qui a été une expérience rigolote. Et très émouvante, pour moi.
Whoopsy Daisy
Vous êtes passionnés de littérature et souhaitez faire partager vos coups de coeur ou coups de griffe ? Le forum Whoopsy Daisy vous permettra de le faire ! Au programme : échanges sur les dernières lectures des membres, challenges culturels, ciné-club, jeux, discussions à bâtons rompus sur l'actualité littéraire, cinématographique et télévisuelle ...
Le forum tient son nom d'une expression anglaise désuette et donne la part belle à la culture britannique dans son ensemble mais pas seulement !
Venez-donc nombreux vous y inscrire ! Vous serez accueillis à bras ouverts !
doudouthérapie # 2
la suite ! ...
Miss Charity ~ Marie-Aude Murail
Ce roman est un refuge, 560 pages durant lesquelles une demoiselle prénommée Charity voit jour, grandit, se passionne pour les animaux et la botanique, s'isole dans son monde, où la peinture et les histoires sont ses principales sources d'intérêt. Nous sommes dans l'Angleterre victorienne, riche et prospère, crispée et hypocrite sur ses arrières. Charity Tiddler n'a pas d'autre choix que parfaire son éducation pour briller dans les hautes sphères de la société, elle fera cependant montre d'un tempérament exceptionnel (pour l'époque) en refusant de se plier aux règles établies et de se fondre dans le moule.
Ce roman est un bel hommage à la littérature, en s'inspirant de Beatrix Potter, Jane Austen, la comtesse de Ségur, Charlotte Brontë et George Sand, de même en citant Shakespeare que Charity apprend par coeur pour réciter à tue-tête, dès son plus jeune âge. C'est un roman épais, près de 600 pages, qui pourtant se lit avec plaisir et grande facilité, les illustrations de Philippe Dumas apportent un raffinement précieux, en pleine osmose avec l'aura de l'histoire. Cette peinture de l'époque est savoureuse, le portrait de Charity est attachant, très beau. Il soulève l'excentricité d'une demoiselle qui s'émancipe avant l'heure, et qui va accomplir de belles choses dans le domaine qui la touche, malgré la désapprobation générale, de même en s'affichant avec un garnement passionné de théâtre, qu'on considérait alors comme un voyou !
Marie-Aude Murail réussit à partager avec son lecteur son amour pour la lecture et sa reconnaissance pour cette littérature d'antan qui continue d'influencer les oeuvres romanesques de nos jours ! Ce serait merveilleux d'en trouver davantage.
Ecole des Loisirs, 24,80€
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Au Pays de mes histoires ~ Michael Morpurgo
Ce livre se présente sous la forme d'une anthologie ponctuée des illustrations de Peter Bailey. Les courts chapitres s'entrelacent au fil des souvenirs d'enfance, de textes inédits et bouleversants, de lectures et de rencontres qui ont marqué M. Morpurgo. Certains passages expliquent même la genèse de romans aussi célèbres que Le roi Arthur, Soldat Peaceful, L'histoire de la licorne, Le naufrage de Zanzibar ou Le royaume de Kensuké. C'est bien simple, vous sortez de ce livre avec l'envie d'en lire toujours plus, c'est insatiable ! Cet ouvrage est absolument précieux, et vous confirme quel conteur merveilleux est Michael Morpurgo, qui se décrit lui-même comme un « cultivateur d'histoires, un tisseur de rêves », et ce livre est selon lui « non pas l'histoire de ma vie, mais celle du voyage au cours duquel l'écrivain que je suis forge ses histoires ».
Gallimard jeunesse, 13,50€
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Pépites ~ Anne-Laure Bondoux
Bella Rossa a vingt ans, elle est sublime avec sa chevelure rousse, ses formes généreuses et sa poitrine opulente mais qui lui attire bien des ennuis. Elle s'occupe seule de la ferme familiale à Maussad-Vallée avec son père rendu paralytique suite à une chute de toit, et qui passe désormais son temps à ergoter et boire. La mère est partie quinze ans auparavant, en suivant une troupe de pélerins pour l'Ouest.
La vie de Bella Rossa va basculer avec l'arrivée de la guerre. En croisant des soldats en déroute, elle décide de charger son barda à bord d'une vieille carriole et s'en va chercher sa bonne fortune. Le chemin sera long, douloureux, criblé de plombs avec une pépite fichée dans le ventre... bref Bella Rossa doit composer avec la misère, les hommes, la pauvreté et s'enfonce toujours plus vers l'Ouest, sur les traces des chercheurs d'or.
En route, le coeur de Bella Rossa a cogné pour un séduisant sergent, Jaroslaw Modrzejewski, pour qui ses sentiments sont si forts qu'ils vont se briser en découvrant la nature complexe du suborneur.
L'histoire est passionnante !
Les émotions sont vives, bouleversantes et très fortes. C'est un livre qui raconte une histoire d'amour, mais qui trace aussi un remarquable portrait de femme, sa conquête de la liberté, de la fortune et ses peines. Anne-Laure Bondoux offre un aperçu du Far-West dans sa splendide réalité : un univers cru, violent, réservé aux plus forts.
Le long périple de Bella Rossa est une visite de petites villes, peuplées de communautés inquiétantes, passablement rassurantes, derrière lesquelles des drames couvent. Mais la fascination n'en est que plus profonde. Dès les premières lignes lues, le lecteur est captivé par cette atmosphère. C'est rude, on ne fait pas dans la dentelle, aussi bien dans les dialogues ou dans la sexualité sous-jacente (mais jamais de scènes grivoises !). C'est totalement dépaysant et justement envoûtant ! Excellent !
Bayard, 11,90€
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Shinobi Life est un petit chef d'oeuvre poignant et passionnant, une véritable histoire d'amour profonde et intelligente, intense et romantique, une romance touchante qui devrait plaire à toutes les lectrices qui aiment les shôjos !!!
A la base, Shinobi Life n'était voué qu'à être un one-shot (on s'en rend facilement compte à la lecture du tome 1). Le succès aidant, la mangaka a été invitée à créer une série.
Au programme, une intrigue prenante et un humour décapant, des personnages lumineux, un ninja beau à damner un saint, une jeune fille moderne et têtue, et des vilains très méchants, des bonds dans le temps, bref c'est original sans être révolutionnaire, mais l'histoire d'amour entre Kagetora et Beni vaut son pesant d'or !
Série en cours, 7 tomes publiés, 6,95€ le volume.
On peut facilement se contenter du tome 1, mais la série aussi est vraiment bien !
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Une famille aux petits oignons ~ Jean-Philippe Arrou-Vignod
Une famille aux petits oignons reprend toutes les histoires des Jean-Quelque-Chose parues séparément : L'omelette au sucre ; Le camembert volant ; La soupe de poissons rouges ; avec en bonus, Des vacances en chocolat.
Toutes ces histoires sont fraîches, pleines d'humour, empreintes d'une douceur nostalgique de la fin des années 60, à décrire la vie d'une famille nombreuse, qui habite Cherbourg avant de déménager pour Toulon. Il y a 6 enfants dans cette maison, 6 garçons (dans le premier livre, la maman est enceinte et tout le monde s'imagine déjà accueillir une petite fille dans la tribu !). Il y a une multitude d'anecdotes de la vie de tous les jours, entre les castagnes, les fessées déculottées, les parties de cache-cache, les vacances à la campagne, la piscine municipale, les cousins Fougasse, le mystère de François Archampault (son père est-il un espion qui risque sa peau tous les jours ?)... Il n'y a pas la télévision dans cette maison (au grand dam de l'aîné des Jean, qui se cache dans les toilettes, avec une paire de jumelles, pour observer chez un voisin les épisodes de Rintintin !). A la place, la fatrie s'occupe en jouant à des jeux de société (le monopoly, le 1000 bornes...), ou en créant un club de détectives privés (on sent la très forte influence du Club des Cinq !!!).
Je recommande ce livre comme Au pays de mes histoires, le recueil de Michael Morpurgo. C'est une lecture indispensable, sans âge, qu'on prend plaisir à lire et relire, et qu'on garde sous le coude pour les périodes de blues ou de bobos à l'âme. C'est tout à fait l'antidote en matière de lecture qui vous redonne le sourire !
Gallimard jeunesse, 13,50€
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Tobie Lolness ~ Timothée de Fombelle
Tobie Lolness, un millimètre et demi, appartient au peuple du grand chêne. Le père de Tobie, savant génial aux réflexions très sages, a refusé de livrer le secret d'une invention pour transformer la sève de l'arbre en énergie motrice. Furieux, le Grand Conseil a condamné les Lolness à l'exil dans les basses branches, territoire sauvage. Tobie y rencontre Elisha.
Il faut savoir que lire ce roman est un appel vers un ailleurs envoûtant et enchanteur. Pas seulement destiné à la jeunesse, ce livre est une invitation à la poésie, la philosophie et le respect pour l'environnement. L'arbre dans lequel vit le jeune Tobie détient un coeur qu'il faut sauver et préserver de la vilennie du terrible Jo Mitch. L'idée qu'une communauté s'affaiblit à force de subir la peur et l'humiliation fait émerger une étrange dualité entre l'amour et la trahison. Jusqu'à la dernière page, le souffle est tenu en haleine. C'est une prodigieuse réussite, un joli monde sans magie, sans esprit surnaturel. C'est de la poésie, vibrante et touchante, accessible pour tous les lecteurs !
Gallimard, 22€
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Toi et moi, à jamais ~ Ann Brashares
Alice et sa soeur Riley passent l'été dans la maison familiale de Fire Island, près de New York. Sportive, vive et garçon manqué, Riley est maître sauveteur. Très différente, Alice est féminine, douce et brillante, elle prépare sa rentrée en fac de droit. Paul, l'ami d'enfance, revient après trois ans d'absence. Attirés l'un par l'autre, Paul et Alice vont avoir une liaison, dans le secret, mais Riley va les surprendre un soir.
Ann Brashares, auteur de la série Quatre filles et un jean, signe un bon gros mélo sentimental, cousu de fil blanc, voilà pour les défauts, mais alors qu'est-ce que j'ai aimé ! J'ai complètement mordu à l'hameçon, j'ai aimé cette histoire d'amitié et d'amour, j'étais toute vibrante d'émotions pour ce que vivaient les personnages, j'étais à leurs côtés, j'avais mon petit mouchoir dans la main, j'étais nouée par les révélations, et puis dégoûtée par certains choix, je ne comprenais pas qu'on puisse garder pour soi autant de souffrance, mazette j'étais à fond dedans, d'ailleurs, j'ai lu ce roman en une soirée parce que j'étais totalement mordue !
Gallimard, 13€
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La vie est un arc-en-ciel ~ Cecelia Ahern
Rosie et Alex ont 7 ans, ils se filent en douce leurs petits mots, au nez et à la barbe de leur maîtresse. Ils se sont jurés de ne jamais se séparer, mais le garçon doit suivre sa famille et quitter Dublin pour Boston. Et les années passent, les promesses défilent, les rendez-vous manqués aussi... Les aléas de la vie mettent en péril leur amitié, Rosie et Alex restent soudés. Ils n'ont pas conscience que cet attachement entre eux a dépassé le stade amical, ou oui ils s'en doutent, chacun de leur côté, mais jamais au bon moment. Tout le temps, ils se loupent, ils hésitent aussi. Leurs proches ont depuis longtemps deviné qu'ils étaient faits l'un pour l'autre, et pourtant leur histoire ne cesse de s'écrire d'après un scénario tordu. Ah, la vie ! Elle ne fait pas toujours des cadeaux. Rosie et Alex l'ont bien compris.
C'est délicieux, adorable, craquant, drôle, crispant et tout et tout. Rosie Dunne est une jeune femme extraordinaire, pleine d'esprit, sarcastique, orgueilleuse, butée et attachante. Son parcours est dessiné sous le signe de l'indépendance, des coups bas, de la sensibilité et d'une force exemplaire. C'est une héroïne exceptionnelle ! Le roman, ensuite, est très vite prenant car il est écrit avec vivacité, composé de messages (lettres ou emails) qui s'échangent à la vitesse de l'éclair. C'est entraînant, un subtil assortiment de badinage, de cynisme, de larmes, de colère et j'en passe. J'ai juste, en tout petit reproche, trouvé que ça s'étirait un peu trop en longueur sur la fin, cependant j'ai beaucoup beaucoup aimé !
J'ai Lu, 6.70€
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et d'autres lectures présentées dans la catégorie chick-lit à prendre à la légère :
-
Vamp in Love, Kimberly Raye
-
la série de Meg Cabot avec Heather Wells en héroïne (Une irrésistible envie de sucré, etc.)
-
Confessions d'une accro du shopping, Sophie Kinsella
...
Dans le soleil
Tu sais que la vie est éternelle
Y a plus de combat
On n'est plus seul
On n'est plus seul, au ciel
doudouthérapie # 1
pour toi, Bladelor ... une première salve de romans qui font du bien en période de flottement.
Le mec de la tombe d'à côté ~ Katarina Mazetti
Désirée a 35 ans, elle est trop jeune pour être veuve. Benny en a 36, il est célibataire et agriculteur. Tous deux se rencontrent au cimetière, ils sont assis sur le même banc et c'est sur un délicieux malentendu que commence leur histoire. Il a suffi d'un sourire, mais pas n'importe lequel..., pour que Désirée et Benny tombent dans les bras l'un de l'autre. Et ainsi naît une passion dévorante.
Ce roman a tout pour lui : il est romantique, fou, actuel, coquin, humoristique, cocasse et virtuose ! Il parle d'amour, mais aussi de la difficulté des couples à accorder leurs violons, grâce à des personnages mémorables et adorables (Désirée est bibliothécaire, citadine, indépendante et cultivée ; Benny travaille la terre, s'occupe de ses vaches, il vit dans la maison de ses parents, qui est vieillotte, sale et en pleine campagne, et il lit un livre par an).
Et malgré tout, c'est une histoire d'amour, une vraie, qu'on va suivre. Avec les bons moments et les versants glissants. Rien de sérieux, du genre prise de tête ! Et pas trop de miel, ni de clichés écoeurants. Non, c'est franchement drôle. Simple. Un vrai coup de coeur.
Babel, 7,50€
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Dans les rapides ~ Maylis de Kerangal
Elles sont trois copines, Lise, Marie et Nina, elles ont 15 ans et grandissent au Havre.
Elles se sont connues en cours d'aviron. Elles laissent filer les jours comme l'eau qu'elles brassent dans le froid tous les mercredis après-midis.
Nous sommes en 1978.
Un Dimanche pluvieux, elles sont prises en stop dans une R16 pistache et là c'est le choc : "déboule une voix de fille, une voix de fille qui sonne comme une voix de fille justement, une voix qui chante vite, et fort, et vite et fort et vite". Blondie !
Les trois filles vont courir acheter le disque, le passer en boucle en se pâmant sur cette voix, cette personnalité, ce culot de fille leader d'un groupe de mecs. C'est la rencontre du rock, du mot "rock" et ce qu'il implique.
Comme Blondie, les filles aussi veulent partir à New York et conquérir leur liberté !
"Dans les rapides" est un roman qu'on lit les cheveux au vent, avec la nostalgie euphorisante de se baigner dans les beaux jours de la fin des 70s et à l'aube des 80s.
C'est l'hymne de la jeunesse, d'une volonté de prendre l'instant présent à bras le corps, de croire en ses rêves et de suivre son étoile.
C'est aussi la figure époustouflante de Debbie Harry, la blonde icône du groupe Blondie, une image glamour et une présence étincelante. Blondie fascine, elle montre aussi à ces trois adolescentes une vie plus rock.
Avec son style syncopé, son écriture débraillée et sa gouaille de rockeuse, Maylis de Kerangal file le vent en poupe à son histoire qui commence presque par "il était une fois" et qui clame en musique la passion d'une époque, d'une griffe et d'un genre révolutionnaire.
C'est tout l'esprit d'une jeunesse en province, déchantée et exubérante, qui nous rappelle de beaux moments et quand on finit le livre, on se dit "déjà !?" avec dépit, mais réconfortée d'avoir passé quelques heures lumineuses, et inoubliables !
Naïve, 12,00€
Après cette lecture, impossible d'échapper à la discographie de Blondie ! ... La musique vous trotte dans la tête, pour un bon bout de temps.
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Le corps de Liane ~ Cypora Petitjean-Cerf
Après un conte enchanteur et enchanté (cf. Le musée de la sirène), Cypora Petitjean-Cerf continue d'émerveiller avec cette histoire sur la féminité et l'amour, où elle démontre avec élégance et sans maniérisme l'étendue de ces deux pôles qu'on cherche toutes à atteindre. Ce n'est pas rien si ce livre est dédié "aux mères et à leurs filles", car Huguette, Christine et Liane rassemblent en trois générations les affres de leurs conditions liées à leur sexe. Les personnages de Roselyne, Eva, Armelle et Lamia viennent apporter à leur façon une bouffée de fraîcheur qui perpétue le ravissement. C'est beau, c'est attachant. Au départ, elles sont toutes paumées, songeuses et s'isolent sans trop en dire, puis la richesse du roman viendra les confronter à s'ouvrir et se dire "des beautés". Il y a un superbe message dans ce roman, sur l'espoir, sur l'envie et ça vous donne un sourire jusqu'aux oreilles.
De belles lectures comme ça, personnellement je trouve que ça fait du bien et qu'on en a besoin de nos jours ! A recommander, chaudement !!! lu ICI
Livre de Poche, 6,50€
Dans le même esprit que "Ensemble c'est tout" d'Anna Gavalda ou "Mangez-moi" d'Agnès Desarthe.
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Famille, tracas & Cie - Laurie Colwin
J'ai souvenir d'une lecture un dimanche, par saison grise et pluvieuse. J'étais tranquille chez moi lorsque j'ai ouvert ce roman, et puis doucement, mais sûrement, j'ai coulé tranquille dans cette ambiance. Je suis en fait amoureuse des romans de Laurie Colwin, lui ou un autre, quelle importance, j'aime la sensation qu'ils me procurent, ils savent tous me bercer.
L'histoire de ce livre n'est pas exceptionnelle, on suit un couple qui a peur de ses propres engagements du fait d'un passé marqué par les séparations. Au fil des pages, on comprend que le rythme sera fluide, paisible et trop confortable pour le goût de certains. Qu'importe... Lire L. Colwin, c'est s'embarquer vers un ailleurs bon chic bon genre (la côte est des états-unis, début des années 80), tout est raffiné, distingué, simple, pas un pas de travers. On y trouve des week-ends à la campagne, une veillée de Noël, le goût de chiner, vraiment une vie facile, sans souci matériel. Les seules contraintes sont de se heurter à la belle-famille, lui trouver une place au sein du couple, se questionner sur la maternité, le travail, la tentation d'aller ailleurs... Pas un roman tape-à-l'oeil, mais rassurant.
Livre de Poche, 6,50€
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Le treizième conte ~ Diane Setterfield
Par son roman dense, épais et foisonnant, Diane Setterfield renoue avec la tradition des grandes passions romanesques du 19ème siècle. L'histoire se passe dans le domaine d'Angelfield, théâtre de drames, de mystères et de folie. Les personnages sont beaux, dessinés avec ivresse et dévotion. On retrouve chez Vida Winter, cette vieille dame au coeur de toutes les intrigues, un portrait remarquable, fait d'excentricité et qui dégage un pouvoir d'attaction.
L'oeuvre entière force l'admiration, on suit une jeune fille passionnée de vieux livres, Margaret Lea, qui vient d'accepter la proposition d'écrire la biographie de la célèbre auteur de bestsellers, Vida Winter. Elle débarque dans le Yorkshire, sur les terres des soeurs Brontë - comment ne pas y penser ? Elle découvre qu'un livre ancien, Le Treizième Conte, serait le commencement d'une autre histoire - la sienne, qui était enfouie depuis sa naissance.
Remarquable sur toute la ligne ! Ce roman vous happe et ne vous lâche plus ! !
Pocket, 7,80€
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Un Noël blanc ~ Jennifer Johnston
Constance Keating est une héroïne attendrissante par son entêtement, son cynisme et sa légèreté. Elle a quarante-cinq ans, vient de rentrer à Dublin pour y mourir en paix dans la maison de son père. Au commencement du roman, elle envoie une lettre à Jacob Weinberg, écrivain perdu dans le monde, père de sa petite fille. Elle lui demande de venir la chercher. La suite, c'est un peu la valse des souvenirs, entre l'enfance, la jeune fille qui grandit et souhaite s'émanciper, partir hors d'Irlande, devenir écrivain. Avec en toile de fond, l'amour, bien sûr.
Comme dans "Petite musique des adieux", j'ai retrouvé dans "Un Noël blanc" la même chaleur, le sentiment d'un cocon dans lequel une femme meurtrie s'enferme, épaulée par l'amitié d'un homme, amoureux repoussé. Constance se noie dans sa maladie, se voue à sa mort et écrit ses derniers souvenirs qui affluent (attention, ce n'est pas morbide non plus). Il y a même l'apparition du fantôme de sa mère qui complète ce kaléidoscope de la mémoire. C'est tout bonnement ardent, émouvant et vibrant. Constance est impossible et butée, mais son combat la rend si passionnante. J'ai une nouvelle fois beaucoup aimé cette lecture de Jennifer Johnston, auteur que j'affectionne définitivement. A conseiller vivement.
Le Serpent à Plumes, 7,50€
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Couleurs ~ Clare Morrall
Kitty a 32 ans, elle est mariée à James mais ils vivent tout deux dans des appartements séparés, sur le même palier du même immeuble. Le couple se porte très bien, mais Kitty et James sont incapables de vivre ensemble. De plus, le couple a perdu leur bébé, Henry. Kitty aimerait de nouveau avoir son enfant à elle, mais elle n'en parle à personne. Il y a, en général, un gros manque d'affection chez cette jeune femme, marquée par une histoire d'enfance où elle n'a jamais connu sa mère, qui est morte quand Kitty avait 3 ans. C'est entouré de son père (un peintre fou) et de ses quatre frères qu'elle a grandi. Cependant, dans leur maison, personne ne parlait de cette maman disparue. Gros silence radio. Déjà, Kitty partait avec un gros handicap, une habitude génétique du non-dit, du silence et du secret familial.
Kitty est un personnage très "à fleur de peau". Elle est fragile, un peu déséquilibrée, en manque de repères, et à un moment, elle n'arrive plus à faire face. Le roman laisse présager le drame et le "clash", Kitty devient de plus en plus dangereuse et imprévisible. Elle n'est plus logique, c'est au lecteur, alors, de s'accrocher si le coup de coeur a eu lieu. Car personnellement, j'ai trouvé que Kitty était une femme bouleversante et attachante. Son histoire de famille, son mari incroyable de dévouement, sa névrose pathologique, bref autant d'éléments disparates, font que, en fin de compte, on ne peut plus se passer de ce roman ! On le dévore, on ne veut plus quitter cette "bulle". Mais je peux comprendre que certains puissent être agacés, Kitty est tout de même un "cas particulier".
J'ai adoré !
J'ai Lu, 6,70€
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J'aimerais tant te retrouver ~ Fanny Brucker
Claire, Rose et Nicolas ont en commun ce besoin de fuir, de s'enfermer dans leur coquille, de se protéger et de chercher. Quoi ? Le bonheur, l'amour, la sécurité. C'est ça, et plus encore.
Claire a quitté son compagnon car elle ne supportait plus cette vie qu'elle menait avec les enfants d'une autre et où elle ne trouvait plus sa place. Rose a perdu son mari et s'est réfugiée dans sa maison qui ressemble à un ranch, elle mène une existence tranquille, coupée du reste du monde. Nicolas vient d'apprendre qu'il n'est pas le père de l'enfant de sa partenaire, cela réveille sa blessure secrète : être un orphelin, né sous X. Il a choisi de placarder une petite annonce dans les journaux locaux de Rochefort pour retrouver sa mère. Quarante ans après.
En Charente Maritime, ces trois âmes en peine vont se croiser, se toucher, se comprendre et bouleverser tout lecteur qui va vouloir s'intéresser à leurs histoires. Forcément, l'attirance est totale, la séduction imparable. Il y a un charme indéniable derrière ces parcours, les personnages sont remplis de générosité. Ils sont bancals, ont besoin de raccomoder leurs cicatrices, portent un regard lucide et triste sur ce qui les entoure.
Mais c'est poignant, c'est très beau, raconté avec justesse, sans pathos. On sent comme une famille de bras cassés qui se serre les coudes parce qu'ils ont compris qu'ensemble c'est tout, et la beauté des paysages, la chaleur derrière les rapports humains, l'espoir de se tendre vers un inconnu meilleur rendent forcément ce roman tendre et attachant.
Inutile de préciser que j'ai beaucoup aimé. Voici typiquement le genre de lecture réconfortante, qui inspire mille pensées et qui provoque milles soupirs. J'en avais vraiment besoin, j'ai franchement savouré !
« Cet endroit était merveilleux comme un dessin d'enfant. Un dessin qu'elle avait fait, ou qu'elle avait vu, elle ne se souvenait plus. Séjourner ici revenait à s'installer dans un livre. Un album aux grosses pages en carton colorées, avec des animaux partout dont on retient les noms, des fleurs, un arrosoir, des pommes rouges et des papillons. »
JC Lattès, 18€
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et aussi ...
Un amour vintage ~ Isabel Wolff
L'amour comme par hasard ~ Eva Rice
Le cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates
Miel et vin ~ Myriam Chirousse
toutes les infos en cliquant sur la couverture !
à suivre, d'autres lectures pour compléter cette doudouthérapie ...
journal d'un samedi #1
le samedi est l'une des mes journées préférées de la semaine, la journée qui me donne le sentiment d'AVOIR DU TEMPS ! j'en profite pour faire du shopping, pour bouquiner ou pour regarder des séries tv en dvd (actuellement je termine la saison 2 de gossip girl, j'adooore le couple blair + chuck, même si ce n'est pas une révélation très originale). donc aujourd'hui je me régale, je suis plongée dans la lecture d'un roman que j'adoooore, et qui me scotche, je fais traîner exprès sa lecture alors que je n'ai qu'une envie (tout dévorer, connaître la fin, pardi le suspense est terrible, la tension insupportable, ce livre me rend dingue mais j'aime ça !). j'en parle bientôt, patience !!!
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Dernièrement, côté dvd j'ai vu la dernière saison (S4) des 4400. C'est une série que j'affectionne depuis ses débuts, même si je la trouve inégale, la saison 3 par exemple m'avait laissé un goût amer et j'avais trouvé insupportable des détails comme la distribution des personnages (Isabelle, pour ne pas la nommer, et Kyle, très insignifiant dans toute cette histoire !!!), sans compter les petites liaisons sentimentales, dont l'importance frisait le degré zéro !... Mais je suis curieuse de nature, une bonne série réussit à semer des indices et cela suffit pour avoir envie d'en connaître plus. Etait-ce le fait que je n'avais pas revu les 4400 depuis très longtemps qui expliquerait pourquoi j'ai été emballée par les premiers épisodes de cette saison 4 !? 7 épisodes d'affilée, je suis admirative ! Et là, c'est le couac. Seulement 5 épisodes à venir, et l'ennui s'installe. En cherchant quelques explications, j'ai cru comprendre que la grève des scénaristes à hollywood est passée par là et a fortement fragilisé la tenue de la série ; franchement ça se ressent tout de suite. La fin de cette ultime saison est poussive, avec en prime un épisode insupportable (L'aube d'un nouveau monde), le tout dernier épisode en fait, qui réunit à lui tout seul les clichés et les invraisemblances, les messages cachés, un ton solennel qui rappelle le sens du devoir qu'aime tant revêtir la société américaine. Bref, cette série se termine sur une note consternante, la chaîne américaine usa network a annulé le projet d'une cinquième saison (cela ne m'étonne pas du tout !), mais c'est dommage pour le nombre de questions soulevées qui resteront à jamais sans réponses. (On peut néanmoins trouver des pétitions sur les sites des fans pour sauver les 4400 !)
je parlais déjà des 4400 ici et ici
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# mangamaniac # (le retour)
(je vous donne en vrac mes avis de lecture des quelques séries que je suis ou découvre )
a romantic love story t.3
Cette série porte bien son titre, romantique... oui elle l'est, terriblement et c'est pénible ! Désolée de vexer les fans, mais je me lasse de plus en plus de cette série, déjà le 3ème tome, et l'histoire piétine, il ne se passe rien, les personnages sont mous, ils réfléchissent énormément sur leurs sentiments, ils n'agissent pas, c'est lent, vraiment très fatigant. La jeune fille est trop cruche, le garçon qu'on présentait voyou dans le premier tome n'est finalement rien de tout cela, il est pataud et très timide. Enfin bref, c'est tout à fait le genre de shôjo qui me fait bâiller d'ennui, c'est trop guimauve, davantage adapté pour des jeunes lecteurs (puisqu'on évoque les prémices d'une relation amoureuse, les sentiments naissants, les balbutiements et tâtonnements au sein du couple...). Si l'intrigue continue de traîner dans les prochains tomes, je ne donne pas cher de mon manque d'enthousiasme avec abandon à la clef pour cause de k-o (trop d'ennui tue l'ennui !).
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five t.5
Les couvertures de cette série sont vraiment laides, affligées de couleurs criardes un peu rebutantes (ici, un orange trèèès orange). Bref, l'histoire s'ouvre là où nous l'avions quittée - avec le kidnapping de Nao par une folle tordue qui désire conclure des fiançailles, pour mieux marier les richesses capitalistes que sont leurs entreprises respectives. La bande des 5 arrive à la rescousse, avec force et fracas, mais tout en élégance s'il vous plaît, hélas je n'ai pas trouvé ce chapitre intéressant, je l'ai vite lu et vite oublié. En fait, l'histoire de ce tome 5 n'est pas franchement palpitante, j'ai lu beaucoup mieux, par contre la fin sait attiser la curiosité ! Nous découvrons Toshi avec miss Nakagome dans un décor montagnard, relevant un défi lancé par l'ennemi juré - Yamachika, lequel fait équipe avec la Princesse. Et Toshi nous fait une révélation... argh, je veux la suite, ses propos sont indécents et rendent légèrement hystérique ! Vite, le prochain volume.
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Private prince
Cette série s'annonce absurde mais je ne lui en veux pas, car qu'est-ce que j'ai ri ! Surtout au début. C'est l'histoire d'un prince d'un royaume inconnu qui arrive au Japon pour se familiariser avec cette nouvelle culture. Sa présence à l'université fait sensation, toutes les étudiantes sont folles de lui et veulent attirer son attention. Le jeune homme, bellâtre séduisant, jette pourtant son dévolu sur une petite chose insignifiante, Miyako, une excellente élève, qui attend de lui qu'il réponde à ses questions pour boucler son mémoire. En fait, Miyako se bat contre l'avis de sa mère pour terminer ses études, elle veut lui prouver qu'elle est douée et qu'elle ferait une excellente chercheuse, au lieu de prendre en charge le ryokan familial. La première rencontre entre le prince et Miyako vaut son pesant de cacahuètes, c'est hilarant ! L'histoire, ensuite, n'est pas originale. Le type se montre un goujat fini ET obsédé sexuel (on en revient toujours aux mêmes 'valeurs' !) et il surnomme la demoiselle 'miss melons'. Comprenez, la jeune fille a une forte poitrine et le prince adore cette particularité ! Je sais, ça ne vole pas haut, mais l'attachement du prince pour Miyako va se révéler plus profond et attendrissant. Car l'intrigue est finalement plate, ou alors ce sera le sempiternel jeu du chat et de la souris, toutefois la série ne compte que 5 tomes. (J'espère juste qu'on ne tombera pas dans un délire façon Ma petite maîtresse ; série qui s'est révélée affreusement perverse et insupportable à suivre.)
A noter que les dessins sont très beaux ! Purs, limpides, bref réussis. (Contrainement à Five, qui laisse une impression plus brouillonne.)
-) on peut lire un extrait sur manga news.
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Que reste-t-il de nos amours ?
Une année se termine dans ma vie de grande lectrice, un petit bilan s'impose... qui consiste à regarder par-dessus son épaule, consulter les archives et se rappeler. C'est toujours surprenant à réaliser, et parfois ça vous ramène à d'autres moments dans votre vie personnelle (pour moi, un livre est toujours relié à quelque chose de concret)... bref c'est déconcertant. En gros, je n'aime pas les bilans - même s'ils sont parfois nécessaires. :/
Premier bilan, l'année 2008 a-t-elle été celle du manga ?
Oui !
Autre constat flagrant, l'année 2008 a été l'année de Twilight.
Stephenie Meyer est une vraie raconteuse d'histoires. Elle a su le prouver avec un roman d'un autre genre, Les Âmes Vagabondes. Moi je suis fan.
Ensuite, en 2008 j'ai aussi lu de plus en plus de livres pour la jeunesse. Je ne vais pas revenir sur la dépréciation faite (injustement) à l'égard de cette catégorie, c'est tout, déjà dit et bien dommage dans l'ensemble. Voici en vrac plusieurs titres qui ne comptent pas pour des prunes (selon mon goût) :
Ne t'inquiète pas pour moi - Alice Kuipers
I heart you You haunt me - L. Shroeder
Un monde sans rêves - Nicola Morgan
Comme des soeurs - E. Craft & S. Fain
Toi et moi à jamais - A. Brashares
Le passager de l'orage - Claire Gratias
Notre petite vie cernée de rêves - Barbara Wersba
Le premier qui pleure a perdu - Sherman Alexie
Quand elle sera reine - Rachel Hausfater
Cathy's book
L'amour en cage - M. Rippert
Mon amour kalachnikov - S. Deshors
Le chat assassin - Anne Fine
A ceci, vient s'ajouter des romans pour les plus grands :
Le dé d'Atanas - Hervé Picart
Rêve d'amour - Laurence Tardieu
Festin de miettes - M. Bramly
Petit dictionnaire chinois-anglais pour amants - Xiaolu Guo
Le mystérieux docteur Fu Manchu - Sax Rohmer
Ker Violette - Karine Fougeray
A marée basse - Jim Lynch
North & South - Elizabeth Gaskell (+ la série BBC !!!)
Twist - D. Bertholon
La tête en friche - Marie Sabine Roger
Les déferlantes - Claudie Gallay
The Guernsey Literary and Potato Peel Pie Society - Mary Ann Shaffer et Annie Barrows
Et pour la légèreté, l'accro du shopping de S. Kinsella, Meg Cabot (Une irrésistible envie de sucré), Tonie Behar et Cecelia Ahern (à découvrir plus longuement)... :))
Je range au placard cette année difficile. Pour l'instant, 2009 s'annonce tout aussi éreintante.
Concernant le blog, cette formidable histoire d'amour et de haine, je ne change rien... je suis mes envies, j'aime, je n'aime pas, je le dis ou je me tais. Depuis six mois, j'accuse une grande fatigue morale. Je m'accroche, car je sais que la lecture permet de me changer les idées. J'affiche donc en façade un sourire de circonstance, à côté ma petite vie est beaucoup plus chahutée. J'ai toujours choisi de ne déposer que des petits cailloux entre ces murs roses, la vie, la vraie, j'ai voulu la mettre de côté. Or, de plus en plus je m'aperçois que ça empiète. C'est difficile, parfois, à expliquer. Je voulais juste vous prévenir, je suis comme je suis, et en ce moment ce n'est pas ma faute si je suis la championne du yoyo.
Amis lecteurs, je ne vous souhaite rien.
Je ne prends aucune résolution, je colle juste les paroles de Berry sur mon front,
parce qu'elles me correspondent.
Prendre l'air, parler à quelqu'un,
Avoir l'air d'aller plutôt bien,
Déjeuner, y penser au moins,
Tenir, tenir, tenir debout et demain,
Décoller de mon traversin,
Faire une liste de trucs qui vont bien,
M'y tenir, essayer au moins,
Tenir, tenir, tenir debout et demain,
Prendre un thé, et puis prendre un bain,
Me coiffer, essayer au moins,
Balancer tous ces vieux machins,
Tenir, tenir, tenir debout et demain.
A très bientôt.