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Chez Clarabel
11 mai 2012

Tom Gates, c'est moi !

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Ce type d'ouvrages (journal intime / roman graphique) a le vent en poupe auprès des enfants qui n'aiment pas beaucoup lire. Ils se surprennent en effet à engloutir plus de 200 pages sans rouspéter et apprécient ce rythme de lecture où le texte se fond avec les dessins, qui sont nombreux, et puis c'est très rigolo.

Présentation de Tom Gates : toujours en retard à l'école, oublie souvent ses devoirs à rendre, adore dessiner en classe, n'aime pas son voisin Marcus Meldrou, craque pour sa voisine Amy Porter, a conscience que celle-ci le snobe et fait tout pour attirer son attention (peine perdue), a pour meilleur pote Derek avec lequel il tente de lancer un groupe qui se cherche un nom (dernière trouvaille : les clebs zombies), ferait tout pour assister au concert de Rodeo 3, se chamaille constamment avec sa grande soeur Delia, ne range pas sa chambre, déteste les photos de classe et invente tout le temps des excuses à la gomme que les adultes ont du mal à avaler.

L'humour est simple, le narrateur est un gentil clown fort sympathique, l'histoire est une succession d'anecdotes ancrées dans la vie de tous les jours, ce n'est pas d'une grande originalité mais ça plaît quand même, et puis c'est une lecture qui a le mérite d'amener les plus récalcitrants à la lecture donc c'est de nécessité publique !

Tom Gates, c'est moi ! par Liz Pichon
Seuil jeunesse, 2012 - traduit par Nathalie Zimmermann

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23 avril 2012

"Allons-y, ma petite. La vie va reprendre son cours..."

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Que dire sur cette suite des aventures d'Eugénia et la bouche de la vérité, à part qu'elle était très attendue et que j'ai honteusement mis six mois pour m'y replonger ... Eh bien, le plaisir n'a pas été boudé et la patience récompensée !
Premier constat : c'est toujours aussi fou, aussi virevoltant, aussi délicieusement barré, même dans les situations les plus désespérées. Nous retrouvons Eugénia, flottant sur des eaux inconnues, au milieu de nulle part, tandis que Oliver, la fée qui ressemble à Brigitte Bardot dans sa jeunesse, n'est pas au mieux de sa forme non plus. Tout va de mal en pis pour nos joyeuses héroïnes, et nous suivons leurs parcours en parallèle, avec gourmandise, ravissement et inquiétude aussi.
L'imaginaire de l'auteur fait encore une fois des merveilles, c'est bariolé, coloré, vif, éclatant. C'est même tellement rebondissant qu'on manque de louper le coche et de ne pas tout comprendre, mais ce n'est pas trop grave non plus, il y a toujours des branches qui bandouillent et qu'on peut saisir à la volée pour ne pas se paumer.
Je retiens de cette lecture un charme indéniable, une imagination débordante, un langage truffé d'expressions rigolotes et peu communes, en plus d'une galerie de personnages attachants et des personnalités fortes, excentriques, qui ne manquent pas de bagout. Cette aventure déclinée en deux livres peut surprendre, à sa façon elle est délurée et indomptable, mais il y a une telle fraîcheur et un désir de raconter une histoire originale que ce serait dommage de ne pas s'y intéresser. Je recommande donc cette découverte à tous les amateurs d'univers enchanteurs et à l'humour décalé.

Eugénia et le Crépuscule des fées, par Emmanuelle Caron
Médium de l'Ecole des Loisirs, 2011 - illustration de couverture : Loren Capelli 

10 avril 2012

The Force- always may it be with you.

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Ce petit livre est une perle d'humour, dont la ligne directrice se résumerait à ceci : comment Maître Yoda a sauvé la vie d'un petit groupe de ratés. L'approche est farfelue, mais ne manque pas de singularité. Dennis, qui n'a pas peur du ridicule, arrive à l'école avec une marionnette de Yoda en origami qu'il porte au bout du doigt. Il prétend que son Yoda détient un vrai pouvoir, qu'il suffit de l'interroger pour régler vos soucis. Outre l'aspect extravagant, c'est aussi la meilleure façon d'aborder les sujets fâcheux (être ou ne pas populaire, aborder une fille, ne pas planter son interro, devenir un champion de sport...), tout en distillant un brin de fantaisie. C'est imparable : on s'attache au petit groupe des six copains et on s'amuse des situations les plus grotesques qu'ils rapportent (le livre se présente comme un journal, avec les témoignages de tous les acteurs, parce qu'il y a une volonté d'expérience scientifique là-dessous). L'idée est franchement géniale, j'ai beaucoup rigolé et j'attends la suite, avec Dark Vador, en me réjouissant d'avance !

Didn't Gandalf say "With great power comes great responsibility"? (If it wasn't Gandalf, maybe it was Thomas Jefferson. Or Spider-Man's uncle.)

L'étrange cas origami Yoda, par Tom Angleberger smileyc002
Seuil jeunesse, 2012 - traduction par Nathalie Zimmermann 

6 avril 2012

Gregor et la Prophétie du Gris

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Voilà un très bon roman d'aventures, signé Suzanne Collins, qui ne manquera pas d'enthousiasmer les jeunes lecteurs. L'histoire se passe sous nos pieds, où existe une cité nommée Regalia, gouvernée par la jeune reine Luxa, et où cohabitent pas toujours en paix les cafards, les chauve-souris, les rats et les araignées. Gregor, new-yorkais de onze ans, y débarque malencontreusement pour sauver sa petite soeur Moufle.

Le garçon est désormais face à son destin, oui, lui qui pensait que le plus dur dans la vie c'était d'être traité comme le seul référent mâle de la famille (depuis la disparition de leur père, deux ans plus tôt), et d'occuper ses vacances à veiller sur ses soeurs et sa grand-mère pendant que sa mère partait au boulot, le voici en train de prendre connaissance d'une prophétie au texte alambiqué, mais à la portée considérable. Vikus, le vieil homme sage de la bande des Souterrains, est intimement persuadé que son arrivée providentielle est liée à leur survie, d'ailleurs il n'y a pas de temps à perdre à discuter ou s'éterniser dans les présentations que déjà l'action trépigne et entre en scène avec force et fracas.

C'est une récurrence chez cet auteur : l'intrigue est entraînante, le rythme toujours soutenu, le lecteur est très vite invité à partager l'aventure, il n'y a guère de place pour l'ennui ou la routine. Et c'est tant mieux ! Gregor est un héros au grand coeur, il est très attendrissant avec sa petite soeur, et son jeune âge n'est pas un handicap puisque Gregor fait souvent preuve de maturité et de bravoure. L'univers de Collins est riche d'un imaginaire éclatant et original. L'histoire est vraiment captivante, avec sa part de bonnes et mauvaises nouvelles, de rencontres inattendues, de trouvailles sympathiques, de petites et grandes heures de gloire. Dans le fond, ce sont toujours les mêmes valeurs, les mêmes batailles et les mêmes idéaux à défendre, mais franchement on ne s'en lasse pas lorsque c'est si bien raconté. Suzanne Collins prouve que son univers est étendu à de vastes horizons que les lecteurs auront plaisir à partager !

Gregor, livre 1 : La Prophétie du Gris par Suzanne Collins smileyc219
Hachette jeunesse, 2012 - traduit par Laure Porché
illustration de couverture : Jérémy Fleury 

5 avril 2012

Daylight saving

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La couverture vous inspire très certainement une sensation d'étrangeté et de malaise, et vous avez bien raison de vous y conforter. Car ce roman est très particulier, c'est l'histoire d'un père et son fils en vacances dans un centre de loisirs au cadre aseptisé (la piscine est sous bulle, par exemple). C'est un duo en perdition, la mère a mis les voiles quelques mois plus tôt, depuis le père noie son désarroi dans l'alcool et le garçon n'a aucun aplomb (il est en léger surpoids mais le vit comme une honte indélébile).
A Leisure World, Daniel rencontre Lexi, une adolescente fuyante et forcément mystérieuse. Daniel a envie de la connaître et gagne sa confiance, mais plus il découvre des facettes de sa personnalité, plus il réalise qu'il devient le témoin de faits troublants, comme des marques de torture physique sur son corps. Daniel est un peu paumé, nous aussi.
C'est fascinant comme ce petit roman parvient à capter notre intérêt en nous entraînant dans cette histoire au parfum étrange flirtant entre fantastique et psychologie. L'atmosphère est pesante, pour ne pas dire dérangeante. On sent venir à tout instant le basculement vers l'horreur ou le drame, tant la tension est palpable. J'avais un arrière-goût d'amertume dans la bouche, et pourtant je n'ai jamais cessé de tourner les pages du livre pour connaître le fin mot de l'histoire, j'étais prise dans l'engrenage, c'est tenace, pas désagréable finalement, car le rythme est vif et le dénouement foudroyant, vous avalant d'une traite avant de vous recracher pour vous permettre de respirer. Et c'est avec un grand soulagement que vous tournez la dernière page !
Une expérience de lecture mémorable, pas forcément originale, mais juste efficace parce qu'elle ne laisse pas dans l'indifférence.

La nuit de la 25e heure, par Edward Hogan
(Les Grandes Personnes), éd. 2012 - traduit de l'anglais par Valérie Le Plouhinec 
illustration de couverture : Jean-François Martin 

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5 avril 2012

Voleurs d'âmes

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C'est probablement lié au fait d'avoir récemment revu Les Oiseaux d'Alfred Hitchcock que j'ai été saisie par cette lecture, dont l'atmosphère se cantonne aux frontières de la terreur. Nous sommes dans un petit village, où les habitants vivent dans l'angoisse. Leurs ennemis sont des oiseaux noirs, qui surgissent de nulle part et sèment la panique en volant les âmes. L'histoire bascule au moment où Arno, le héros, voit son cousin Bern s'effondrer sous ses yeux. Le garçon est anéanti et porte en lui la responsabilité de cette tragédie. Alors il décide de quitter le village pour se rendre dans les montagnes et comprendre l'origine de cette malédiction. Il a l'intention de la briser, afin de rendre la paix et la tranquillité aux villageois. En chemin, il fait la connaissance d'une jeune femme avec un bébé, Clara. Leurs parcours trouvent des résonances proches, ainsi ils décident de faire un bout de route ensemble.
Faustina Fiore, habituée à traduire les histoires des autres, se lance pour la première fois dans l'aventure de la fiction en nous livrant un univers sombre, étouffant mais percutant. C'est un joli coup d'essai, qui ne manquera pas d'impressionner les plus jeunes.

Les oiseaux noirs, par Faustina Fiore 
Casterman, 2012 - illustration de couverture : Cali Rezo 

27 mars 2012

« Tu as reçu quoi pour tes quatorze ans ? J'ai appris que j'étais laide. »

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A quatorze ans, Zoé comprend qu'elle est laide. C'est le beau Walter qui le lui a dit et ça fait horriblement mal. Alors, Zoé décide de devenir méchante et se fait les griffes sur sa famille. Il faut dire que ses proches sont une invitation au défoulement, entre le père qui a renoncé à s'impliquer, la mère qui s'enferme dans la cuisine en grinçant des dents, le frère pas assez et les soeurs trop... le constat est déprimant !
Et comme cela ne suffit pas, Zoé crée un club réservé aux moches, le Club des Mouches. Le succès n'est pas au rendez-vous (qui a envie de s'afficher parmi les moches ?!), mais Zoé ne baisse pas les bras. A force de se lancer dans de nouvelles expériences et de se casser les dents, il est temps de prendre des mesures radicales : se mettre en spectacle, montrer sa laideur, ne plus se cacher en rejetant la faute sur les autres.

C'est un roman qui se veut fantaisiste dans son approche, dérisoire dans sa façon de décrire les choses, doux-amer dans son propos, et qui peut se vanter d'avoir un style inimitable. Je crois même que j'ai davantage aimé ce livre pour son écriture que pour l'histoire en elle-même. Dès les premières phrases, vous comprenez que vous tenez un livre désopilant, original et remarquable.
Et Zoé est une héroïne attachante, avec un solide sens de l'ironie, un humour féroce et une volonté de fer. Hélas, c'est aussi et surtout sa carapace, sa manière de se protéger. Parce que l'adolescence est cruelle, le regard des autres sans pitié, c'est compliqué de s'accepter et de faire en sorte que les autres vous acceptent aussi. Un vrai parcours du combattant.
Celui de Zoé est grinçant, touchant, virevoltant, montrant les doutes et les interrogations de la jeune fille, pour finalement révéler qu'il existe toujours une issue de secours. C'est un roman pétillant et mordant, servi par une écriture enivrante.
A découvrir, car la lecture est tout sauf triste !

Les aigles ne tuent pas les mouches, par Luc Baba smileyc002
éd. Thierry Magnier, 2011 - illustration de couverture : Olivier Marboeuf 

20 mars 2012

"(...) la vie nous fait l'effet d'une vaste farce..."

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Ismaël n'aime pas son prénom, en référence à Moby Dick que ses parents adoraient, sauf que ce choix relève surtout d'une plaisanterie parce que la grossesse avait dépassé son terme et sa mère se lamentait de ressembler à une baleine ! Depuis, le garçon traîne cette anecdote comme un boulet. Au collège de St. Daniel, il est devenu le souffre-douleur de Barry Bagsley, jusqu'à l'arrivée de James Scobie, un garçon chétif, au look ringard, et affublé de tics nerveux. Aussitôt, Ismaël pense qu'il voit là sa chance de survie, Barry va lui sauter à la gorge, Ismaël pourra terminer son année tranquille...
Mais le plus surprenant arrive, car James va saisir à pleines mains les remarques désobligeantes de la brute pour les lui retourner en pleine face. James est un as de la voltige verbale, il n'a peur de rien, il l'explique et le démontre. Et c'est ainsi qu'il va entraîner tout un petit groupe de geeks dans un concours d'éloquence, sous la bonne escorte de miss Tarango, leur prof d'anglais.
Voilà une lecture fort agréable et très drôle, qui démontre avec intelligence quelles sont les armes possibles pour exister, briller et résister à l'école, autrement que par l'utilisation de la force physique et le harcèlement. Les personnages sont extrêmement attachants, tous singuliers et brillants, vraiment irrésistibles, et surtout ils sont le parfait exemple que la popularité s'attache à des détails qu'on se doit de développer et non de renier.
J'ai trouvé ce roman fin, alerte, enchanteur et extraordinaire.

Appelez-moi Ismaël, par Michael Gerard Bauer smileyc219
Casterman,  2011 - traduction par Antoine Pinchot

  • à découvrir le livre diorama illustré par Joëlle Jolivet, aux éditions Gallimard jeunesse

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19 mars 2012

En route vers l'aventure

Un 7ème tome inespéré ! 

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Rémi et Mathilde se lancent à la recherche de leur camarade Pierre-Paul Louis de Culbert, alias P.P. Cul-Vert, dont le box à l'internat a été saccagé, laissant quelques indices qui seront fort habilement exploités par nos deux amis. Les voici partis en Bretagne, dans un coin paumé, sur une île où se trouve un château (hanté par des ancêtres et un trésor caché).
Ce sont de nouvelles aventures palpitantes qui s'offrent au lecteur, et moi qui connaissais la série sans jamais avoir ouvert un seul tome, je me tortille sur ma chaise, de confusion et de plaisir ! Car j'ai tout bonnement savouré cette lecture. C'est drôle, écrit aux petits oignons, avec des personnages dont j'ai tout de suite apprécié l'humour et la singularité, à commencer par P.P. Cul-Vert. Avouez qu'il pète-sec, excentrique, imbu de sa personne, sournois et lâche, mais c'est proposé avec une réelle tendresse, et beaucoup de finesse, qu'il est impossible de lui en tenir rigueur.
C'est une lecture avenante, balayée par le crachin breton, cernée par des mystères et des fantômes un peu rancuniers. Je me suis aussitôt prise d'affection et d'intérêt pour cette histoire, j'ai également beaucoup aimé les illustrations de Serge Bloch, je comprends mieux pourquoi la série Enquête au collège remporte autant de succès auprès des lecteurs. C'est un succès amplement mérité ! 

Enquête au collège, tome 7 : Sa Majesté P.P. Ier, par Jean-Philippe Arrou-Vignod
illustrations de Serge Bloch - Gallimard jeunesse, 2012 

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19 mars 2012

Joe Millionnaire

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Le père de Joe a fait fortune en créant un papier toilette révolutionnaire, mais ce n'est pas du goût de ses camarades de Saint-Cuthbert (une école privée, huppée, snobissime). Résultat, Joe n'a pas de copain, il se sent seul, plus seul que jamais. Il a beau être riche et pouvoir s'offrir tout ce qu'il désire, l'argent n'achète pas l'amitié. Il pense qu'en s'inscrivant au collège public, sous couvert d'anonymat, il aura plus de chance pour être apprécié pour ce qu'il est. Et c'est comme ça qu'il va rencontrer Bob.

Bob est un sacré numéro, c'est un bonhomme qui n'a pas de chance, il est grassouillet, pas méchant pour deux sous, ses camarades d'école se moquent de lui, c'est une bille au cross mais il tient à prouver qu'il n'est pas si nul que ça en redoublant d'efforts (tout, mais pas dernier à la course !). Et pourtant il n'hésite pas à échanger sa place avec Joe, au risque d'essuyer les moqueries des autres. Ceci étant, nos deux complices viennent de signer un pacte d'amitié, un vrai. C'est le début du bonheur. 

C'est le deuxième titre que je lis de David Walliams, après Le jour où je me suis déguisé en fille, et quel régal! Attendez-vous à une lecture très drôle, qui s'appuie sur des aventures foldingues et des personnages attachants. Dans l'absolu, c'est très proche de l'humour de Roald Dahl. 
C'est aussi une histoire touchante, susceptible de sensibiliser le lecteur sur les vraies nécessités dans la vie (on parle beaucoup d'argent et de possessions matérielles, sans oublier la solitude, la tromperie, les relations bidons, la convoitise et le manque de confiance). Certes l'ensemble se veut farfelu et excessif, mais il ne faut pas négliger la réflexion qu'elle suscite chez le lecteur. 
Ou alors celui-ci se contentera d'admirer la typographie pas banale de l'ouvrage (avec des listes de tout et n'importe quoi, des recettes et des menus, des exclamations de rire, des freins qui crissent, des coups dans la porte, des gros mots, des questions qui font des vagues...), en plus de suivre cette belle histoire d'amitié, et même les illustrations de Tony Ross s'approprient sans effort les rouages de l'intrigue, en se fondant à merveille dans le décor.
Un bon moment à partager.

Joe Millionnaire, par David Walliams
Albin Michel jeunesse, coll. Witty, 2012 (nouvelle collection pour les 8-12 ans) 
traduit de l'anglais par Valérie Le Plouhinec 

  • entretien avec Béatrice Vincent, directrice de collection, chez Gaëlle ICI
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